Le mardi 23 septembre, l’Insectobus est venu dans la cour de notre école et nous l’avons visité.

Avant l’arrivée de l’Insectobus, nous avons beaucoup travaillé sur la fourmilière que nous avons dans la classe depuis le 12 septembre. Nous avons rédigé un article sur nos observations intitulé Notre fourmilière artificielle

Toutes les questions qu’on a posées : en noir les questions sur les fourmis, en bleu sur l’Insectobus.

Dans l’Insectobus, il y avait 24 vivariums : 21 espèces d’insectes différents.

La tente de l’Insectobus.

On a vu des insectes : des fourmis, des chenilles (des enfants-papillons), des chrysalides de papillons, des criquets, des cafards (on dit des blattes), des phasmes (ils ressemblent à des branches ou à des feuilles) …

Les 3 parties du corps des insectes : la tête, le thorax, l’abdomen.

On n’a pas vu de mille-pattes parce que ce ne sont pas des insectes : ils ont entre 40 et 750 pattes. On n’a pas vu d’araignées, ni de tiques, ni d’acariens parce que ce ne sont pas des insectes : ils ont 8 pattes, ils n’ont pas d’ailes, ils n’ont pas d’antennes, pas de carapace…

On n’a pas vu de ver parce que ce ne sont pas des insectes : ils n’ont pas de pattes, pas d’ailes, pas d’antennes, pas de carapace, leur corps est en une partie.

Ce qui distingue les animaux des autres êtres vivants, c’est qu’ils ont (presque tous) une tête, une bouche et des yeux.
L’abeille a trouvé une fleur : elle va prévenir les autres abeilles qu’elle a trouvé une fleur, en dansant. Sa danse fait un 8 qui indique la direction de la fleur.
La fourmi a découvert un criquet mort, elle va laisser trainer son abdomen par terre sur le chemin du retour à la fourmilière, comme ça les autres fourmis trouveront la proie, et pourront la rapporter à la fourmilière.
Quand nous rentrons dans la tente, nous voyons des photographies géantes d’insectes. Ici, un cétoine doré.
Une mante religieuse.
Une coccinelle, un machaon, et à droite une sauterelle (longues antennes).

Les différents genres d’insectes qu’on a vus :

Des papillons

Les chenilles d’un papillon domestique qui ne vit pas à l’état sauvage… le bombyx du mûrier.
Des cocons de vers à soie : plus tard, un papillon appelé « bombyx du mûrier » en sortira. Le fil de soie de cette chrysalide mesure plus d’1 km de long. Pour récupérer la soie, il faut tuer le papillon.

Des fourmis

Dans cette fourmilière, les fourmis fourmillent : le noir, ce n’est que des fourmis. Les fourmis sont sur la reine pour la cacher, pour faire de l’obscurité.
On a mis des faux pucerons géants en plastique au dessus de la fourmilière, remplis d’eau sucrée pour que les fourmis viennent prendre le miellat de l’abdomen des faux pucerons.
Il y a un tracteur en plastique dans la cage de droite : ce sont des fourmis moissonneuses, qui sont granivores.
On a utilisé du rouge pour que les fourmis soient dans le noir : elles n’aiment pas la clarté, elles ne voient pas le rouge. Par contre, nous, on peut les voir.
On a fait un paysage pour que les fourmis se sentent dans la nature, et bien dans leur fourmilière.
Il y a deux fourmilières qui communiquent par un petit tuyau.
Un long tuyau.
Dans la partie jaune, des ouvrières s’occupent des larves et des nymphes. Le grand arbre imite la nature.
La fourmi la plus grosse du monde et la fourmi « balle de fusil »

Zoé a entendu une information intéressante : dans une région du monde où vivent des fourmis « balles de fusil », à l’âge de 18 ans les jeunes passent une épreuve pour devenir guerriers.

Au début de la cérémonie, quelques personnes préparent une potion soporifique pour les fourmis, avec des plantes et de l’eau. Elles trempent des fourmis « balles de fusil » dedans, et ensuite elles les déposent dans des sortes de raquettes en forme de gants où les fourmis se retrouvent coincées, elles ne peuvent plus se dégager.

Ensuite, ils décorent les gants, et les préparent avec des feuilles pour que les gens qui mettent les gants aux jeunes ne se fassent pas piquer.

Les jeunes se colorent les mains et tout le corps en noir avec de la peinture, parfois ils se dessinent une fourmi sur le dos.

Enfin, les jeunes enfilent les gants, et lèvent les bras au ciel en dansant pour dissimuler la douleur des piqûres des fourmis, qui fait aussi mal qu’un coup de fusil. Tous pleurent.

Quand c’est fini, ils enlèvent les gants, ils sanglotent, et ils se mettent en boule en gémissant…

Comme c’est difficile de devenir un guerrier : il leur faut du courage, même l’homme le plus résistant pleurait !

Des phasmes

Ce phasme tiare ressemble à une sculpture de feuilles.
Des phasmes couleur feuille morte : ça tombe bien, aujourd’hui, c’est l’automne !
Il est bien camouflé : vert phasme sur vert feuille. Et il a même les épines ! Peut-être pour se défendre si on le voit malgré tout ?
Celui-ci est un phasme cuir qui est en train de manger son aliment préféré : des feuilles de ronces.
On voit bien les pattes attachées au thorax du phasme cuir.
Le phasme feuille est sur le bras de Monsieur Insectobus. La ressemblance avec une feuille est si étonnante qu’on a envie de le toucher pour vérifier que son corps n’est pas fait avec la matière des feuilles mais bien avec la matière du squelette extérieur des insectes (un peu comme nos ongles).

Avant de visiter l’Insectobus, on avait pensé à d’autres insectes qu’on connaît : des sauterelles, des scarabées, des coccinelles, des frelons, des abeilles, des guêpes, des bourdons, des cousins, des moustiques, des pucerons, des tiques, des poux, des termites, des punaises, des perce-oreilles, des mouches, des gendarmes, des phyllies, des libellules… Alors on a décidé de faire des exposés sur certains insectes : rendez-vous bientôt dans la rubrique : « Exposés sur les animaux »