PLAN GÉNÉRAL de l’église réalisé par Nathan et Romain

Il y a 1 portail, 3 portes sur l’extérieur, et 1 porte condamnée.
Nathan et Hugo mesurent l’intérieur de l’église.
L’autel utilisé pour les messes aujourd’hui, avec Romain qui mesure et derrière lui le lavabo principal.

La chaire et l’inscription

La chaire c’est où le prêtre va pour dire une partie de la messe, le sermon. Derrière la chaire, il y a une inscription gravée dans la pierre.

L’inscription gravée

Quand nous sommes montés dans la chaire lors d’un exercice où nous devions imaginer le prêtre qui parlait, nous avons remarqué des écritures gravées dans le mur.

Sur cette photo c’est la partie gauche de l’inscription…
… et sur celle-ci, la partie droite.
1483 écrit à la fin du XVe siècle : c’est de l’ancien français.
Cloé et Nathan ont « traduit » ce que la classe a déchiffré sur la chaire.
LE VIIIe JOUR
Le mot JOUR
Le mot DE
Deux premières lignes de l’inscription que nous avons réussi à lire :

« L’an mille-quatre-cent-quatre-vingt-trois le huitième jour de mars fut commencée cette chapelle par… ».

Nathan

Le mot CHAPELLE est lisible sur la 2e ligne.
Le mot CHAPELLE
Le mot CHAPELLE

Roman ou gothique ?

Nous avons étudié les architectures romanes (Xe - XIe siècles) et gothiques (XIIe- XVIe siècles). Sur Internet nous avons visité des églises romanes : Conques, Saintes, Le Thoronet, … et des cathédrales gothiques : Quimper, Laon, Notre-Dame de Paris, Bordeaux, Bayonne, Rouen, Lyon, Strasbourg, Amiens, Chartres et visité réellement l’abbaye du Mont Saint Michel.

L’église de Broualan est-elle de type roman ou gothique ? Voici les indices que nous avons relevés :

À l’extérieur de l’église, les contreforts de notre église sont de type roman, les pinacles (flèches au dessus des contreforts) sont caractéristiques du gothique, les arcs en ogive sont aussi gothiques.

À l’intérieur il y a des magnifiques vitraux gothiques. L’église est sombre, c’est roman, mais elle est haute, c’est gothique.

De toute façon, elle a été construite en 1483, donc elle est gothique.

Maëlyss

Les autels

Définition du mot autel :

  • dans l’Antiquité, un autel c’est une table de pierre à l’usage des sacrifices offerts aux dieux
  • de nos jours, c’est la table où l’on dit la messe.
Cloé a photographié l’autel du chœur, puis l’a représenté.
L’autel du chœur est sculpté en bois et se trouve au milieu de l’église.

Il y a 4 autels en pierre dans l’église, en plus de celui en bois.

Natacha a photographié l’autel en pierre, en granit, derrière l’autel en bois.
Yuna a photographié l’autel qui se trouve à côté de la sacristie.
Cet autel se trouve à côté du baptistère.
Cet autel est placé en face du précédent, derrière l’arche qui coupe l’église en deux.
Une plaque en marbre rappelle que les autels servaient avant à faire des sacrifices.

Les vitraux

Le chevet, vu de l’intérieur, avec 5 vitraux qui viennent d’être restaurés.
Reflet des vitraux sur les pierres du chœur : on dirait des fleurs de lumière.

L’année dernière, nous avons invité à l’école une vitrailliste.

Alors cette année, quand nous avons vu des gens installer des vitraux à l’église, nous sommes allés les interroger !

Après la restauration des vitraux, les vitraillistes installent des grilles à l’extérieur.
Cette grille sert à protéger le vitrail, elle a ensuite été posée à l’extérieur de l’église.
Un beau vitrail !

Le bénitier, les lavabos et le baptistère

Le bénitier sert à se tremper les doigts pour se faire le signe de croix.

Les lavabos

On a bien ri quand on a découvert qu’on pouvait dire aussi « piscine » pour nommer ces lavabos qui servaient à avoir les mains propres pour faire les rituels de la religion.

Ce lavabo est orné de colonnettes.
Ce lavabo, comme les autres, est surmonté d’une sorte d’étagère en pierre.
Ce lavabo est orné de colonnettes et de feuillages.
Ce lavabo est au Sud-Est, près du maitre-autel.

et l’évacuation de l’eau ?

Mais où l’eau s’évacue ?
Yuna et Yanis cherchent en vain par où l’eau s’évacue.

Les sculptures au dessus des lavabos

Nous avons reproduit, pour mieux les comparer, les sculptures qui ornent les 5 lavabos. Comme c’était très difficile, on a utilisé du papier calque, qu’on a ensuite photocopié.

On a découvert que chaque lavabo était unique. On a pu constater qu’ils étaient plus ou moins simplement décorés. Celui du maitre-autel est le mieux décoré.

Lavabo sur le mur opposé au baptistère
Lavabo à côté du baptistère
Lavabo à droite du maître-autel
Ce lavabo est aussi assez simple.
Ce lavabo est plus simple.

Le baptistère

Au premier plan, le baptistère ; au second plan, un des 5 lavabos.
Le baptistère a été ajouté en 1853 quand la chapelle est devenue une église.

Le pafond

Le plafond du chœur de l’église est plus bas que le plafond de la nef. Pourtant, vu de l’extérieur, le toit est à la même hauteur.

Auparavant, ces cordes servaient à faire sonner les cloches.
Maintenant, c’est depuis ce boîtier (dans la sacristie) qu’on commande les cloches : c’est moins rigolo !

Les pierres tombales

Sur la pierre tombale il est écrit : « M.RE : NOËL : OLLIVIER » qui veut dire : Missire Noël Olliver.

On sait que Noël Olivier était chapelain grâce à l’inscription sur le calvaire à l’extérieur de l’église.

Sur la pierre tombale il y a deux L, alors que sur le calvaire il n’y a qu’un L. Il a été enterré en 1617, au XVIIe siècle.

Les dessins gravés sur la tombe représentent un calice, pour montrer que c’était un homme d’église.

Pierre tombale d’un seigneur de la Guerche

De chaque côté de l’autel de pierre qui se trouve au fond du chœur, les tombes des seigneurs de la Guerche témoignent des conflits persistants entre les autorités locales : il semble qu’ils ont été enterrés là à l’insu du prêtre de La Boussac, qui n’aurait vraisemblablement pas accepté si on lui avait demandé !

Dans notre église il y a cinq pierres tombales.
En voici une, sur laquelle on devine une date inscrite : 1605.
Sur celle-ci, on parvient à lire JAN. PELIHON. FILS. FRANC…

Le mobilier religieux

Dans l’église

Cette attache est mystérieuse…
… elle sert à tenir une croix faisant partie du trésor de l’église.

Les confessionnaux

Ces deux confessionnaux servent à se confesser.
Confessionnal : lieu fermé, isoloir, où le curé entend le croyant en confession.

Se confesser, c’est avouer ce qu’on a fait de mal à un homme d’église, par exemple le prêtre. Ensuite, on est soulagé.

Nathan et Yanis

Dans la sacristie

Le plafond de la sacristie présente des arcs en ogive qui se rejoignent à la « clé d’ogive ».
Dans la sacristie
Des tiroirs pour ranger à plat les vêtements du culte.
C’est une sorte de drapeau qu’on appelle une bannière, on la porte pendant les processions. Celle-ci est la plus ancienne.
Mme Viot nous explique que le prêtre porte une chasuble dorée pour les grandes fêtes.
Encore une croix !

Le trésor

Le trésor de l’église est bien rangé dans la sacristie.

SOURCES

orales

  • M. et Mme Viot (dont nous remercions la relecture, chaleureuse et rigoureuse)
  • M. Gouablin
  • Mme Cuny

écrites

  • Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Tome II, éditions Flohic, article sur Broualan rédigé par René Viot.

Si vous avez aimé cette visite, n’hésitez pas à explorer avec nous le village de Broualan, et ses sites en rapport avec l’église. Ou à revenir admirer l’extérieur de l’église.

20170321 170746