La formation des grottes

article réalisé par Joséphine, Charlotte et Violette

Violette a dessiné une région calcaire.
Un paysage de région calcaire dessinée par Josephine.
On entre dans la grotte par ce couloir.
Virginie nous explique : la grotte qu’on va visiter a été ouverte au public après qu’on ait dynamité un passage pour y entrer. Les hommes préhistoriques sont seulement allés dans la première partie de la grotte.
Ici on voit sur la paroi un dépôt de calcite.
On a vu plusieurs orgues faits de plusieurs stalactites collées.
On a vu des chenilles de pierre : les stalactites poussent en faisant ces traits, comme les cernes des souches des arbres.
Une fois passés sous l’étroit pont, nous entrons dans un couloir magnifique !
Encore un orgue.
Dans les grottes, on trouve quelques graffitis de notre époque.
On a vu des parois avec des stalactites collées.
On trouve beaucoup d’orgues dans les grottes.
Le plan de la grotte de Rochefort.

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des animaux préhistoriques

Il y avait beaucoup d’animaux sur la terre en même temps que les hommes préhistoriques. Nous avons choisi d’en étudier 4 en particulier, mais il y en avait bien d’autres : le lion des cavernes, la hyène des cavernes, le cerf géant, l’ours des cavernes, le bouquetin, le bœuf musqué, l’élan, le renard polaire, l’antilope saïga, le bison, l’aurochs…

Nolan et Victor

Les rennes

Le renne se nourrit de lichen (qui ressemble à de la mousse sèche) et de brindilles. Mâles et femelles portent des bois en hiver. En été, il migre (se déplace) vers le nord pour brouter l’herbe et la végétation de la toundra (paysage du nord, avec des herbes et des petits arbustes). Les rennes vivent en troupeaux de plusieurs milliers d’animaux qui se séparent parfois en groupes plus petits.

Elzéar et Théo Pe.

Les chevaux

Les ancêtres des chevaux

Les eohippus, ancêtres des chevaux, mesuraient entre 25 et 50 cm.

Un schéma d’eohippus.

Progressivement, leur taille s’est développée. Il y a 38 millions d’années, ils n’avaient plus que trois doigts au lieu de quatre.

Certains broutaient du feuillage, d’autres de l’herbe. Au cours de leur évolution, les membres se sont allongés et leur course s’est faite plus rapide. Celui qui ressemblait le plus au cheval actuel était l’equus caballus.

D’Amérique, il a colonisé l’Asie et l’Europe. Il est à l’origine des races de chevaux existant aujourd’hui.

Lilou et Emma

Le rhinocéros laineux

Il vivait dans les forêts d’Europe et d’Asie à l’époque glaciaire. Son épaisse toison rousse le protégeait du froid et il réchauffait l’air qu’il respirait à travers le conduit de ses narines. Grâce à sa bosse remplie d’une réserve de graisse il pouvait survivre pendant les hivers les plus rigoureux.

Souvent représenté sur les parois des cavernes, les rhinocéros laineux étaient peu chassés par les hommes préhistoriques, ils étaient trop dangereux comparés aux chevaux et aux rennes. On a retrouvé des rhinocéros laineux intacts, figés dans des blocs de glace.

On voit bien la toison, c’est-à-dire le pelage laineux, du rhinocéros laineux.

Description : Il pèse 3,5 tonnes, soit 3 500 kg. 2 cornes : la plus grande : longueur 1m30 poids 70 kg

Luna a décalqué le rhinocéros laineux de la photo précédente.
Malo aussi : on voit mieux le contour que sur la photo.

Luna et Malo

Le mammouth

En 1900 deux chasseurs d’élans ont découvert en Sibérie le corps d’un énorme animal pris dans la glace : c’était un mammouth. On en a ensuite retrouvé beaucoup d’autres en parfait état, conservés de façon identique. Certains même avaient encore de l’herbe dans la gueule ! Pendant près de 2 millions d’années, ils vécurent en Sibérie, dans le nord de l’Amérique et de l’Europe.

Les plus grands mammouths furent le mammouth impérial d’Amérique (3,70 m de haut) et, en Europe centrale, le mammouth trogontheri (4,50 m de haut).

Le mammouth se servait de ses défenses d’ivoire recourbées en spirale de plus de 2,50 m, pour combattre, mais aussi pour se frayer un chemin dans la forêt ou la neige. Les hommes préhistoriques utilisaient les défenses des mammouths pour la charpente de leur huttes, qu’ils recouvraient de peau.

Les mammouths vivent en troupeaux. Ils ont des défenses de 3 m de long. Les mammouths ont une épaisse fourrure pour se protéger du froid. Le mammouth est l’ancêtre des éléphants. Il y a 10 000 ans, ils disparurent englués dans les lacs de bitume recouverts d’eau où ils étaient venus se désaltérer, tués par des chasseurs ou victime du réchauffement du climat.

Marine et Victor

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des hommes préhistoriques

Les hommes préhistoriques que nous avons vus dans le musée de Saulges sont vraiment impressionnants.

Au fil du temps, les hommes préhistoriques sont devenus… NOUS : des hommes modernes.
L’homme de Neandertal était plus petit que les Homo sapiens, mais plus trappu. Les Homo sapiens étaient plus graciles.
Au dessus des yeux, les hommes de Neandertal avaient des « gros sourcils » en os : un bourrelet osseux. Mais ils n’avaient pas de front, alors que les Homo sapiens en ont un.
Ce crâne d’homme de Neandertal a une bosse importante à l’arrière : son cerveau était plus gros que le nôtre !

Des outils préhistoriques

Les objets en pierre

Tous les hommes de Cro-magnon savaient tailler le silex.

Un biface en silex.
Bifaces et racloirs : les racloirs et les grattoirs servent à racler les peaux de bête.

Mais il y avait aussi des spécialistes qui étaient capables de faire des armes et des outils plus beaux que les autres.

Un biface mieux taillé, en silex.

Les Cro-magnon donnaient des formes différentes à leurs silexs.

Cinq lames taillées par un habile tailleur.

Chaque outil pouvait servir pour un ou plusieurs usages. Quand la lame ou la pointe était abimée, ils retaillaient ou le transformaient en un autre outil.

Ce sont des burins mais on dirait des perçoirs.
Une magnifique pierre taillée : on l’appelle une feuille de laurier.

Maho, Hugo, Malo, et Nolan

Les outils en bois, en bois de renne (andouiller), en corde et en peau

La panoplie du chasseur

Le pieu

C’est l’arme la plus simple : un morceau de bois taillé en pointe. Pour durcir la pointe, il suffit de la faire chauffer au feu. Bien avant Cro-Magnon, les premiers hommes utilisaient déjà cette arme.

Le couteau de silex

Un morceau de silex taillé est fixé à un manche en bois.

La sagaie

C’est une arme à mi-chemin entre la lance et la flèche.

La pointe de la sagaie était en os ou en bois de renne. Le manche, qu’on appelle la hampe, était en bois.

Une sagaie et un propulseur.

L’extrémité de la pointe était taillée en biseau ; la hampe également. On ajustait les deux et on les attachait avec une fine lanière de cuir.

Des bâtons percés, en bois de renne, servaient à redresser les hampes. On chauffait légèrement le bois et on le tordait dans le sens voulu.

On ne connaitra jamais toutes les armes que les Cro-Magnon ont pu utiliser.

Comme le bois ne se conserve pas pendant des milliers d’années, certaines armes ont disparus. Cependant, on a retrouvé des vestiges d’armes en pierre et en bois de renne qui nous permettent aujourd’hui de nous décrire quelques armes d’hommes préhistoriques…

La fronde

C’est une bande souple souvent en cuir, formant une poche dans laquelle on place le projectile à lancer.

Le propulseur

Les hommes préhistoriques pouvaient lancer les sagaies à la main. Mais pour les lancer plus loin et plus fortement, ils utilisaient un propulseur.

Un propulseur.

Une sagaie lancée à la main franchit 20 à 30 mètres. Lancée avec un propulseur, elle peut atteindre 50 à 70 mètres.

Une femme préhistorique lance une sagaie.
Nous sommes à l’école en train d’apprendre comment on lance une sagaie avec un propulseur.

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Il y avait aussi des objets qui n’étaient pas des armes.

L’aiguille

L’aiguille est taillée dans un bois de renne, l’aiguille sert à coudre. Le fil est fait avec du tendon de renne !

Ce sont les hommes de Cro-Magnon qui ont inventé l’aiguille à chas, c’est-à-dire l’aiguille qui possède un petit trou pour passer le fil.

Sterenn, Léa et Shanice

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des maisons et des feux préhistoriques

Au tout début

Les premiers hommes préhistoriques vivent en petits groupes dans des campements rudimentaires (= peu perfectionnés) faits de huttes circulaires en branchages ou bien s’abritent derrière des paravents de branchages ou encore trouvent refuge dans les arbres. Les conditions de vie étant rudes (= difficiles), hommes et femmes devaient participer aux différentes tâches, qu’il s’agisse de dépecer (= découper en morceaux) les animaux morts, de les transporter ou de fabriquer des outils.

Les premières maisons

Pour se faire un abri, ils prenaient ce qu’ils trouvaient sur place.

S’il y avait des arbres, ils coupaient des branches qu’ils fixaient au sol avec des pierres, avant de les réunir au sommet, puis les couvraient de branchages ou de peaux des bêtes qu’ils avaient tuées à la chasse : ça faisait comme des tipis d’Indiens.

Quand on a visité la grotte Rochefort, notre guide nous a raconté que les hommes préhistoriques ont habité dans cette grotte. Elle était grande, haute de plafond, bien sèche, et on pouvait y faire du feu parce qu’il y avait une fissure pour que la fumée s’échappe.

Mais c’était rare de trouver une grotte si confortable. D’habitude, les hommes préhistoriques n’habitaient pas dans les grottes.

Matis et Baptiste

Les techniques pour faire du feu

L’homme a sûrement utilisé le feu bien avant de savoir le faire naître, c’est-à-dire « faire du feu ». Cette prodigieuse (= géniale) découverte est probablement un hasard : un tailleur de pierre cogne un silex contre un minerai (= pierre qui contient du métal) de fer. Les étincelles qui jaillissent mettent le feu aux herbes.

En frappant ces deux pierres (un silex et une marcassite) on obtient une étincelle.

Ou bien encore, en frottant deux morceaux de bois l’un contre l’autre, l’homme produit un petit tas de sciure échauffée qui joue le rôle de braises (= morceaux de bois rouges en train de brûler).

La cuisson des aliments

Avec leur simple feu de bois, les hommes de Cro-Magnon pouvaient cuire la nourriture de multiples façons. Voici quelques méthodes de cuisson qu’ils utilisaient…

  • La cuisson sur les braises
  • La grillade
  • La cuisson à la broche (le morceau de viande ou le poisson est embroché et maintenu à une certaine distance du feu pour ne pas brûler)
  • La cuisson au four : on creuse un trou dans la terre et pose au fond des pierres qui ont été chauffées. On place la nourriture dessus et on remet une couche de pierres chaudes. On rebouche le trou avec de la terre pendant tout le temps de la cuisson.
  • La soupe : dans une peau de bête, ils mettaient de l’eau, et pour la faire bouillir ils mettaient dedans des pierres chauffées dans le feu. Ils attrapaient les pierres brûlantes avec un bâton plié en forme de pince. La peau était suspendue au-dessus d’un feu, et comme elle était pleine d’eau elle ne brûlait pas. Dedans, ils mettaient des racines, des herbes, des feuilles, des fleurs comestibles, des graines et des bouts de viande, et ça faisait une bonne soupe !

Zoé et Servane

Nos expériences pour faire du feu

Tout ce qu’il faut pour faire du feu préhistorique : les pierres, et le champignon d’amadou. On a retrouvé ce matériel avec un homme congelé depuis 5 000 ans, Otzi.
On est des préhistoriens ! On essaye de reproduire des gestes des hommes préhistoriques.
Avec la classe, nous avons essayé de faire du feu…
… on a essayé…..
… essayé, essayé…
… longtemps essayé…
… tous essayé…
… beaucoup essayé… en vain.
On n’a fait que des étincelles qui tombent dans l’amadou mais ça ne prend pas.
Même les enfants de l’autre classe nous ont aidés !

Pour s’éclairer

Les Cro-magnon utilisaient deux procédés (= techniques) …

Les torches

Pour faire fonctionner une torche, il suffit de prendre la partie centrale d’un morceau de bois, qui se consume (=brule) lentement avec une flamme qui permet d’éclairer. Quand la torche risque de s’éteindre, il faut la frotter contre un rocher et la flamme repart.

Les lampes

Les Cro-magnon avaient inventé un autre système d’éclairage, plus perfectionné que les torches. Ce sont des lampes qui fonctionnent avec de la graisse animale qu’on appelle le suif. Le support est une pierre tendre (du grès) sculptée en forme de cuillère.

Lisa a dessiné une lampe à graisse.

On pose dessus un morceau de suif et des brindilles d’arbre. Quand on allume la brindille, la chaleur fait fondre le suif qui coule sur une brindille. La lampe fonctionne alors comme une bougie, en donnant un peu plus de lumière. Elle ne dégage pas de noir de fumée.

Mélody, Lisa et Théo Patin

Sources :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des arts préhistoriques

article réalisé par Léa et Victor

La peinture

Peindre était une chose complexe. Il fallait trouver la matière colorante, la préparer, puis l’appliquer contre les parois de la grotte.

Photographie H. Paitier, livre « Saulges et la Préhistoire en Mayenne » de Jacques Naveau.
Le cheval 11, relevé, reproduit par Léa.

Pour la couleur, ils utilisaient : de l’argile pour le blanc, des charbons de bois pour le noir et de l’ocre (une terre colorée). L’ocre peut faire plusieurs teintes qui vont du rouge au jaune et que l’homme de Cro-Magnon savait modifier en la chauffant. Ils préparaient l’ocre en broyant la terre avec un pilon (bout de bois qui sert à écraser)

Un pilon.

dans un petit creux dans une pierre. Une fois réduite en poudre, on pouvait utiliser l’ocre telle quelle ou en la mélangeant dans de l’eau. Cela dépendait de la façon d’appliquer la couleur sur les parois.

Photographie H. Paitier, livre « Saulges et la Préhistoire en Mayenne » de Jacques Naveau.

La méthode la plus simple de mettre de la peinture sur la paroi était avec le doigt. Ils pouvaient aussi utiliser des pinceaux en touffe d’herbe ou en crin de chevaux sauvages. Dans ces deux cas, l’ocre devait être mélangé dans l’eau.

Les Cro-Magnon projetaient aussi directement la poudre sur la paroi. Comme les grottes sont toujours humides, la poudre collait à la paroi. C’était la meilleure méthode pour faire les grandes plaques de couleurs qui couvrent le corps des animaux.

Ils avaient sans doute plusieurs systèmes pour projeter la poudre. L’un d’eux nous est connu : il faut prendre un tube creux, par exemple un os, et le remplir de poudre. On met l’une des extrémités (l’un des bout) du tube dans la bouche, on se place à une dizaine de centimètres de la paroi, et on souffle.

Les artistes de l’époque ont adapté leurs techniques à l’aspect des parois, à la nature des roches, et à l’imperfection des surfaces.

La gravure

Les outils de silex étaient l’instrument idéal pour graver la surface de petits objets en os ou la paroi des rochers.

Le cheval Thibaut

Dans ce dernier cas, l’opération était évidemment plus difficile. Des préhistoriens ont essayé les techniques des Cro-Magnon et se sont rendu compte qu’il fallait passer près de cinquante fois un burin de silex contre la paroi pour creuser une rainure d’un ou deux millimètres de profondeur. Graver de cette façon plusieurs animaux de grande taille devait être un travail considérable !

Nous avons vu une toute petite tête gravée de rhinocéros laineux dans la grotte Margot.

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges