d’après Pierre Minot, dessinateur

Un dessinateur est venu dans notre classe en février. Il nous a présenté son travail et ses outils, il nous a même offert un tirage d’une de ses œuvres, qu’on a affiché à la cantine.

Inspirés par son univers et guidés par ses conseils encourageants, nous avons nous même réalisé des oeuvres, que nous avons ensuite publiées en couleur dans Enfantines 22, notre recueil de textes libres littéraires.

Elzéar
Tim
Aodren
Maëlys
Essya
Malo
Corentin1
Corentin2
Corentin3
Marlon
Shinesse
Gabrielle
Inaya
Valérie-Anne
Matis
Manon
Meddy
Thiago
Inès
Lola
Maëlan

Linogravure

La sirène de Baptiste
Le cheval d’Emma
Le cheval de Lisa
Le chat tigré de Maëlan
Un cheval, un coeur et un cygne de Shanice
Le dauphin de Lola, aidée par son grand-frère Maël, un ancien élève de la classe !
Papillon… de nuit, de Maëlan
Thiago aime représenter des maisons.
Lola a réalisé une feuille de marronnier, avec la complicité bienveillante de Maël !

Voilà différentes mises en valeur possibles des impressions en linogravure :

  • Réaliser des cartes, en écrivant un poème en face de la linogravure
Shanice
Valérie-Anne
Violette
Joséphine
Une invitation d’anniversaire

Voici les principales étapes de la linogravure :

MATÉRIEL NÉCESSAIRE (en plus du crayon gris pour dessiner sur la plaque et du papier pour imprimer ) :

De haut en bas et de gauche à droite : des plaques de linoléum tissé spécial linogravure, un protège-doigts, des cure-dents, une plaque de lino A5 à graver, deux rouleaux à encrer, de l’encre spéciale linogravure, une plaque (ici en métal, mais une grande barquette suffit) et des gouges de différentes tailles.
Joséphine a dessiné sur sa plaque au crayon gris, elle se prépare à la graver, elle réfléchit pour choisir quelles zones elle va creuser, et quelles zones elle va laisser pleines.
Luna grave son linoléum avant l’encrage.
Corentin protège ses mains des gouges très coupantes.
Thiago a choisi de travailler « en négatif », …
… en négatif, le fond est noir.
Joséphine a choisi de travailler « en positif ».
En positif, le fond est blanc.
Thiago vient d’encrer sa plaque de linoléum.
Ensuite, on élimine le trop plein d’encre avec… un curedent !
Avec un rouleau propre, Thiago presse soigneusement, dans tous les sens, une feuille de papier sur sa plaque de lino encrée… Suspense !
Tadam ! Chaque impression est unique !

Lettrines

Aux Archives Départementales, une archiviste nous a enseigné deux alphabets médiévaux : la lettre caroline (du temps de Charlemagne, en latin Carolus Magnus) et l’alphabet gothique (du XIIe siècle, au moment des premières universités européennes).

De retour à l’école, nous avons réalisé les lettrines (à l’encre de Chine et encre à dessiner) de nos prénoms.

Poèmes et encres

Nous sommes allés dans un petit bois à côté de l’école et nous avons cherché l’inspiration poétique dans les douceurs de l’automne. Puis nous avons écrit des poèmes, nous les avons imprimés sur du transparent, et installés devant nos œuvres à l’encre à dessiner.

MANON
INAYA
VALÉRIE-ANNE
JOSÉPHINE
MALO… qui s’entraine à écrire en grec !
AODREN
ELZÉAR
MAELAN
LOLA
MATIS
BREWENN
SHINESSE
MAELYS
YANNIS
GABRIELLE
CORENTIN
THIAGO
INÈS
MEDDY

Lettrines et calligraphie

et voilà ! Tous les enfants ont fait leur prénom en lettrine et calligraphie !

Les fresques dans la cour

Arc-en-ciel sur l’école de Broualan
On peint aussi sur les murs des préaux !
On invente des visages, des paysages…

Nos peintures murales

Pendant les vacances de Pâques, des membres du nouveau conseil municipal sont venus repeindre les préaux et les piliers de notre cour en blanc. Notre classe a décidé de peindre sur les murs et les piliers blancs. Donc, nous avons commencé par…

… remercier les conseillers municipaux et deux élèves de notre école…
… puis mesurer les murs des préaux.
Après avoir pris les mesures des murs, nous avons divisé par 3 les dimensions et coupé des feuilles 3 fois plus petites que nos murs. Dessus, nous avons inventé des dessins.
Une élève de notre classe a crée un soleil imaginaire.
Un arbre crée par un autre élève.
Les deux arbres que nous avons voulu mettre sur un des murs du petit préau.
Pour le soleil et un des arbres nous avons fait plusieurs recherches en couleurs avec des feutres et de la gouache.
Nous avons photocopié le soleil pour pouvoir faire plusieurs essais avec des feutres.
Un dimanche, notre maîtresse est venue pour faire à la craie les dessins qu’on avait choisis.
Ensuite, nous avons peint les troncs d’arbres avec de la peinture acrylique.
D’abord, nous avons peint les bords, ensuite, l’intérieur.
Notre soleil éclaire le fond du préau.
Nous avons commencé par le soleil parce qu’il est en hauteur : sinon on risquait de tacher le mur (et nous) !
Pour peindre en hauteur, nous utilisons un escabeau.
Le soleil commence à briller…
Le soleil imaginaire brille brille brille …. de tout son éclat.
Nous mettons la dernière touche à l’arbre gigantesque.
11 juin 2014 : l’arbre fin est terminé.
Le deuxième arbre pousse en couleurs.
Il faut nettoyer les traces de pieds ! On utilise le grattoir vert …
… puis un chiffon doux.
Un adulte aide pour le nettoyage.
ça pousse, pousse, pousse…
Et voilà le résultat du 20 juin 2014 : des arbres multicolores, sur un mur qu’il faut encore nettoyer un peu.

Les piliers : le perron

Nous dessinons une liane à la craie.
La liane pousse…
… elle se colore…
… puis les feuilles de la liane se dessinent …
… ça fleurit…
… ça prolifère …
… et voilà le résultat…
… nous nous sommes appliqués dans les moindres détails…
… regardez ces étranges fleurs !

Kelly, Marina, Valentine, Mélanie, Bosley, Mathys, Sullivan, Cyril, Lucy, Estelle, Maëlwenn, Lisa, Nolan, Jasonn, Valentin, Lewis et Dylan

Et l’aventure des peintures murales a continué les années suivantes !

Atelier de calligraphie

Nous avons appris, au scriptorial d’Avranches, les rudiments de la calligraphie avec une plume.

Ce crayon a été fabriqué pour remplacer la plume qui se cassait facilement.
Sur la plume les creux sur le bois servent à poser les 3 doigts qui font comme une pince.
Une plume plate vue de profil
Aurélie nous montre comment utiliser une plume.
Le modèle et …
… les premiers essais !
Elle montre à un élève comment utiliser une plume avec la main gauche.
En effet, même les gauchères peuvent écrire à la plume plate !
Formes simples.
Cette ancienne écriture a été utilisée dans les manuscrits par les moines. Elle est encore utilisée.
Hugo en train de s’appliquer sur sa deuxième feuille.
Les enfants s’appliquent et sont très sérieux.
Il faut beaucoup d’entrainement pour réussir la calligraphie !
Il faut de l’encre pour écrire avec une plume. Ici, on utilise le brou de noix.

Landart en classe

Avant de partir en vacances d’automne, nous avons réalisé deux œuvres collectives de Land Art mais à l’intérieur, parce qu’il pluviotait…

La première représente une rivière…

Un petit pont ? Un berce-eau ?
Un campement au bord de l’eau…
Détails du bord de l’eau…
La source est marquée par une plume blanche.
Vue d’ensemble, avec les mains des artistes !

La seconde c’est un paysage vu d’en haut :

D’abord, des murets de pierres sèches… Ah non, de graviers !
Champs de plumes, de pétales, de maïs, et même de châtaignes !

Le lait magique : arts visuels et sciences

En mars, en classe on a fait une expérience que Mathys nous a proposée avec : du lait, du produit vaisselle, et des colorants.

Les ingrédients de notre expérience

On a versé du lait dans une assiette, on a déposé à la surface du lait des gouttes de colorant, puis une goutte de produit vaisselle avec le coton-tige.

Voici la première étape

Ça fait joli, ça fait une étoile ou une fleur…

Au début, on place le coton-tige au centre
On a l’impression que c’est symétrique

La première fois, toutes les couleurs « reculaient », c’était drôle. La deuxième fois toutes les couleurs faisaient des gouttes, puis tout bizarre. Quand on mettait beaucoup de produit vaisselle, ça bougeait tout seul. À la troisième ou quatrième fois, ça faisait des bulles et le lait venait sur les bords puis vers le milieu.

On aurait dit une aurore boréale qu’on aurait réussi à attraper et qu’on faisait bouger.

Une aurore boréale sur une Voie lactée très spéciale

On voyait des formes (têtard, champignon…).

Pourquoi est-on obligé de prendre du lait et pas de l’eau ?

Le lait est plus épais que l’eau parce qu’il sort de la vache, il contient de « la nourriture » (vitamines, minéraux).

Si on utilisait de l’eau, le colorant se répandrait dans l’eau.

La maitresse a préféré utiliser du lait entier : il y a plus de crème, et la crème c’est du gras (lipides).

C’est le gras qui maintient assemblées les gouttes de colorant entre elles.

Avec le produit vaisselle ça repousse le colorant un peu comme un aimant.

Voilà notre conclusion  :

Le produit vaisselle décompose le gras. Quand le produit vaisselle tombe sur le colorant, il n’y a plus de gras pour retenir le colorant qui se mélange en faisant des formes.

Compte-rendu collectif saisi par Elia, Lysa et Mathilde

C’est beau quand ça bouge !

Recherches graphiques sur les végétaux de notre environnement

recherche graphique sur les végétaux : l’arbre de la mairie
recherche graphique sur les végétaux : chêne
recherche graphique sur les végétaux : lierre

Encres

Cette année, nous avons travaillé avec la professeur d’arts plastiques du collège. Nous avons dessiné avec de l’encre, après avoir découvert que les gouttes d’encre pouvaient avoir différentes formes. Pour contenir l’encre, nous avons utilisé de la craie grasse. Nous allons présenter cette exposition au collège public François Brune de Pleine-Fougères au mois de juin, dans le cadre de l’exposition : « les arts au collège ». Le vernissage de l’exposition aura lieu le jeudi 5 juin 2014 à 18h.

Kelly et Marina
Cyril et Dylan
Estelle et Lisa
Jasonn et Valentin
Lucy et Maëlwenn
Nolan et Lewis
Mélanie et Valentine
Mathys et Sullivan