Nos lapins à l’école

Réalisé par Maëlyss et Antoine

Antoine et Maëlyss partagent la passion des lapins : ils ont voulu faire un exposé sur leur animal de compagnie. Aujourd’hui, pour les présenter aux autres élèves, ils ont amené des lapins de chez eux.

Les lapins de Maëlyss

Maëlyss a 3 lapins : un lapin nain, et deux de ses descendantes. En effet, John, son lapin nain, a fait des lapereaux avec sa lapine Noisette, qui était une lapine de Bourgogne. Depuis, Noisette a été mangée par un chien qui a saccagé sa cage (et a mangé 9 lapins en tout)…

John est un lapin nain c’est le père de Crème et Chantilly.

Mais Maëlyss a pu sauver 2 lapereaux, qu’elle a baptisées, avec sa maman, Crème et Chantilly.

Crème et Chantilly sont craintives au moindre bruit.
Crème est assise dans une cage, aux aguets : elle se méfie de chiens qu’elle entend.

Aujourd’hui, elle a amené Crème en classe, nous sommes enchantés de la rencontrer.

Les lapins d’Antoine

Un jour, sur le marché de Dol de Bretagne, Antoine s’est fait offrir une lapine de Bourgogne qu’il a baptisée Toucalme : elle a un caractère paisible.

Toucalm et ses lapereaux : c’est une bonne mère !

Ensuite, quand Toucalm a été adulte, Antoine l’a mise avec un lapin mâle de ses parents, il a dû la mettre plusieurs fois :

La saillie : le mâle grimpe sur la femelle pour la féconder. En biologie, ce moment s’appelle la fécondation.
Toucalm et le géniteur des lapereaux.

La gestation a duré 1 mois. Toucalm a donné naissance à 2 lapereaux.

Antoine a amené toute la petite famille en classe. Toucalm est très calme !

Le nouveau mâle d’Antoine, de la même couleur que Toucalm.

Exposé sur les lapins

1 - Description

Il a une tête, une bouche, des yeux, des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Il peut mesurer en longueur jusqu’à 40 cm, ses pattes arrière de 7,5 cm à 9,5 cm.

Poids : de 3 à 4 kg

Où habite-t-il ? Dans un terrier. Il est très répandu dans les zones herbeuses.

Les couleurs : il peut être de plusieurs couleurs en même temps (jusqu’à 3 couleurs) ou d’une seule couleur. Marron, fauve, blanc, brun, roux, noir, gris,….

Il existe plusieurs espèces :

  • lapin commun,
  • lapin nain,
  • lapin de Garenne,
  • lapin de Bourgogne,
  • lapin géant des Flandres,
  • lapin papillon …

Le lapin peut vivre au moins 5 à 7 ans ou même jusqu’à 12 - 15 ans.

Le record de longévité est de 18 ans, c’était un lapin bélier.

Leur pelage change l’été et l’hiver : on dit qu’ils muent.

2 - Locomotion

Le lièvre court plus vite que le lapin. Quand ils courent, ils sautent, ils bondissent.

3 - Alimentation

Leur alimentation est très variée. Ils peuvent manger :

  • du chou,
  • des épluchures de légumes et de fruits,
  • des feuilles de salade,
  • du persil,
  • des topinambours,
  • des betteraves coupées,
  • du foin,
  • de l’orge,
  • du blé,
  • du maïs,
  • du pain rassis,
  • des herbes : surtout du pissenlit sauvage, du séneçon, des coquelicots,
  • des carottes,
  • des épinards,
  • des granulés spéciaux pour les lapins,
  • des fraises,
  • des ronces,
  • des châtaignes,
  • des glands,
  • des feuilles,
  • des noisettes…

Comme leurs dents poussent sans cesse, il faut qu’ils rongent pour les user : ce sont des rongeurs.

Crâne de lapin vu de profil
Crâne de lapin vu de face : on distingue bien les incisives.

D’autres animaux sont aussi des rongeurs : les lérots, les hamsters, la souris, le ragondin, le cobaye, le rat, le castor

4 - Reproduction

À la naissance, la lapine ramasse un tas de foin et de paille qu’elle tasse avec sa bouche : ce sera le nid. Elle le garnit aussi de poils de son ventre pour que le nid soit bien doux pour les petits.

Durée de gestation (entre la fécondation et la naissance) : 1 mois.

Les lapins sont vivipares, cela veut dire qu’ils mettent ou monde des petits vivants.

Chaque portée contient au maximum neuf petits, normalement entre trois et sept petits.

Les lapereaux sont aveugles et démunis à la naissance. Ils restent avec leurs mère environs trois semaines.

Les bébés lapins naissent sans poil et les yeux fermés comme les bébés écureuils, rats et souris. Ils ont des poils au bout de 5 ou 6 jours, et ils ouvrent les yeux juste après.

Les lapereaux de Toucalm ont environ 1 mois sur cette photo.

5 - Relations et comportement

La plupart des lapins et des lièvres vivent tous seuls. Cependant, certains lapins vivent en groupe dans des terriers : les lapins de garenne par exemple. Les lapins et les lièvres sont essentiellement herbivores : ils peuvent être nuisibles pour les cultures.

Tous les jours, les lapins font leur toilette.

Chantilly fait sa toilette avec soin.

Il y a des lapins très joueurs et d’autre qu’ils sont tous calmes : ils ont chacun leur caractère.

Pour communiquer entre eux, ils se touchent le nez, ils « parlent » parce qu’ils se reconnaissent, mais ils communiquent avec les chats.

Les cochons d’Inde ou les cobayes

Cet exposé a été réalisé par toute la classe, après 6 mois d’observation de nos deux cochons d’Inde offerts par Gwénola : Chocolatine et Chocolat.

1. La description

Ils pèsent au maximum 1kg.

Ils mesurent entre 20 et 30 cm, ils ont un corps souple, ramassé et arrondi. Ils peuvent s’allonger par curiosité ou par gourmandise.

Ils ont des poils, soit courts, soit longs. Ils peuvent être d’une, de deux ou de trois couleurs : blanc, noir, bleu, gris, rouge, crème, doré, argenté, tacheté…

Parfois ils ont les yeux rouges, normalement ils sont noirs.

Il y a beaucoup de races de cobayes : à poil ras, péruvien, couronné, sheltie, abyssin…

Ils ont 4 pattes, avec 4 griffes sur les pattes avant, et 3 griffes seulement sur les pattes de derrière.

Ils ont une petite queue presque invisible, et des moustaches.

Une femelle cochon d’inde attend sa première portée.
Ils ont deux oreilles moyennes, mais ils ont des oreilles de taille adute à la naissance : on dirait que les petits ont de grandes oreilles !

2. La nourriture – l’alimentation

Ce sont des herbivores. Ils mangent des feuilles de choux, des endives, des carottes, des morceaux de pain très dur, des pommes, des herbes, de la salade, du pissenlit, du trèfle, et du foin…

Ce sont des rongeurs : ils utilisent d’abord leurs 4 incisives pour découper, puis ils écrasent la nourriture avec leurs molaires, puis ils avalent. Leurs dents poussent tout le temps, alors il faut qu’ils rongent pour les user.

3. La reproduction

La gestation dure 2 mois (entre 60 et 70 jours). Il y a entre 1 et 6 petits. Quand ils naissent, ils ont déjà leur fourrure, et les yeux ouverts et toutes leurs dents. Ils sont robustes et peuvent manger du foin dès qu’ils sont nés.

La femelle a deux mamelles seulement : ils tètent à tour de rôle.

4. Le déplacement – la locomotion

Ils marchent, ils sautent et ils courent.

5. Le comportement

Ils aiment vivre en groupe, ils sont très sociables avec d’autres rongeurs : lapins, hamsters, souris…

Ils rongent tout et n’importe quoi quand ils sont inquiets :

Par exemple, notre mâle Chocolat ronge les barreaux de sa cage quand notre femelle met bas.
Des enfants peuvent s’occuper des cochons d’Inde, en faisant bien attention de les tenir par en dessous.

Pour communiquer entre eux et avec les humains, ils font plein de drôles de petits bruits différents : on dit qu’ils couinent.

Une chauve-souris

Nous avons trouvé une chauve-souris dans la classe.

Une chauve-souris à l’école

Le vendredi 7 septembre, pendant la récréation de l’après-midi, Kelly découvre une grosse chauve-souris qui rampe par terre sur le seuil de la porte d’entrée de la classe des CM ; en rampant, elle se coince dans l’encoignure de la porte. On la met dans une boîte et on met la boîte dans le jardin de l’école. Nous l’observons. Nous pensons qu’elle a une aile cassée ou abîmée, ce qui explique qu’elle ne s’envole pas. On voit ses dents pointues.

Le lundi 10 septembre, nous la découvrons morte à l’endroit où nous l’avions laissée. On la pèse et on la mesure, sans la toucher. Elle pèse 15 g et son corps mesure 8 cm de long. C’est une sérotine commune (Epseticus serotinus).

Un biologiste est venu la chercher pour l’analyser.

Morgane et Élia présentent une conférence sur les chauves-souris. Nous apprenons alors qu’il y a environ 1 000 espèces de chauves-souris dans le monde (sur 4 500 espèces de mammifères), et qu’elles hibernent. Leurs ailes sont en peau, elles se composent de 4 grands doigts de chaque côté, et incluent la queue.

Voici notre chauve-souris coincée dans l’encoignure de la porte d’entrée des CM
Notre chauve-souris est dans une boite en carton
Elle essaie de sortir, mais elle ne peut plus voler.

La métamorphose des œufs en têtards puis en grenouilles

Le dimanche 3 février, Bosley a trouvé des grappes d’œufs dans une toute petite mare.

Les œufs sont enrobés dans une masse visqueuse. Il y en avait des blancs, on pense qu’ils étaient morts.

Nous avons décidé ensemble de les emmener chez nous au fur et à mesure qu’elles devenaient des grenouilles. En effet, il faut qu’elles trouvent à manger des insectes vivants, et il n’y en n’a pas dans la classe !

Les oeufs en grappe

Nous pensons que ce sont des œufs de grenouilles parce qu’ils sont en grappes. Les œufs de crapaud forment plutôt une chaîne.

Le jeudi 7 février, les points noirs ont grandi (2 ou 3 mm), ils bougent.

Le vendredi 8 février, des têtards sont sortis de leur œufs, ils ont éclos, nous pensons que c’est parce qu’il fait chaud en classe, normalement les œufs éclosent à la fin du mois de mars.

Le lundi 11 février, ils sont presque tous sortis, ils mesurent environ 1 cm. Nous leur mettons des feuilles à la surface de l’eau pour qu’il mangent.

Le mardi 19 février, il reste quelques œufs sous la surface. Les têtards mesurent entre 1,5 cm et 2 cm, leurs têtes ont beaucoup grossi. Ils mangent des feuilles.

Le jeudi 21 février, il semblerait qu’il y ait moins d’œufs. Les têtards les mangent-ils ?

Le lundi 11 mars, les têtards n’ont pas grandi ou très peu (environ 2 cm). Ils n’ont pas mangé les feuilles de pissenlit. Il ne reste plus aucun œuf. On pense que les têtards ont mangé les œufs qui restaient. Peut-être que les œufs qui n’ont pas éclos n’étaient pas fécondés par le mâle grenouille. Le fond de l’aquarium est tapissé de déjections de têtards.

Le jeudi 28 mars, nos têtards ont beaucoup grossi mais ils n’ont pas beaucoup grandi. Ils n’ont presque pas mangé la salade. Lysa a trouvé sur Internet qu’il faudrait leur donner de l’eau de leur mare d’origine, qui contient des insectes décomposés qu’ils mangeront. Il y en a qui sont encore tout petits. On voit leurs yeux, leur bouche et leur estomac. Avant, ils étaient marron foncé, maintenant leur peau est recouverte de points dorés.

Le jeudi 4 avril, Bosley a versé dans l’aquarium environ 1 L d’eau de la mare d’origine des œufs.

Le vendredi 5 avril, Matthias a remarqué qu’un des têtards avait deux toutes petites pattes arrière (environ 3 mm). Erwann a observé que les pattes se repliaient. Il y a un autre têtard qui a des pattes minuscules.

Un têtard avec ses deux pattes postérieures

Le mardi 16 avril, un têtard est devenu une grenouille : elle a quatre pattes, elle saute sur les cailloux et elle nage dans l’eau. Elle monte sur les vitres de l’aquarium : elle a des ventouses au bout des doigts. Elle nage plutôt vers la surface et elle utilise plus ses pattes arrière que ses pattes avant. Comme elle va sur les cailloux, on pense qu’elle a des poumons pour respirer. Elle a les yeux qui dépassent de sa tête et sa queue a presque disparu.

Une toute petite grenouille

Le bouledogue français

Nadège, la maman de Thaïs, élève plusieurs races de chiens, notamment des bouledogues français. Alors Thaïs et Noémie ont préparé l’exposé, et Nadège est venue avec 3 des ses chiens.

Le bouledogue fait partie de la race des « molosses », il fut importé en France en 1850 par un ouvrier britannique. C’est à Paris qu’il remporta un fort succès.

  • Origines : il descend du dogue du Tibet, ancêtre de tous les molosses, d’où sa mâchoire puissante et son museau aplati.

Le bouledogue anglais est beaucoup plus massif (entre 30 et 35 kg) et a les oreilles tombantes ; il est reconnu comme le chien le plus « bête » de tous les chiens de race, mais il coûte très cher.

1- Description

Morphologie :

  • Il est court sur pattes.
  • Il a un corps trapu et musclé, avec les pattes attachées loin du corps,
  • des babines pendantes,
  • des yeux globuleux
  • une queue très courte (2 vertèbres seulement) Ils ont la peau plissée sur la tête.
Peau plissée

Les bouledogues ont besoin de mordre et ils ont une mâchoire très puissante : il leur faut des jouets très solides !

Dents et babines

Ils ne sont pas craintifs, ce sont des chiens qui n’ont peur de rien, ils n’ont aucun sens du danger et vont à l’affrontement. Chez Nadège, elle les met dans un enclos avec du courant électrique parce qu’ils ne supportent pas la rivalité avec les autres chiens.

Quand ils dorment, ils ronflent souvent. Le nez est très court, alors il a un odorat très faible (c’est la longueur du nez qui détermine la qualité de l’odorat). Chiens fragiles : complications au niveau de la respiration, des plis de la peau, de la digestion.

Ils supportent très mal la chaleur : comme ils ont le nez écrasé, ils ont du mal à respirer quand il fait très chaud.

Il mesure 35 cm au garrot (hauteur épaule). Il pèse en moyenne entre 8 et 14 kg.

Ses couleurs :

  • fauve
  • fauve rouge et masque noir (très rare)
  • bringé : fauve avec des rayures discontinues noires
  • noir avec des rayures fauve
  • blanc et noir (comme les vaches)

Nadège nous a amené 3 bouledogues de son élevage : Molly, 4 ans, fauve avec un masque noir, Oola oups et Oliver, 1 mois et demi, fauves charbonnés

Longévité : 10-12 ans

2- Locomotion

Le bouledogue n’est pas bon nageur à cause de son corps court et massif, par contre il est bon qu’il fasse de l’exercice pour entretenir son corps musclé.

Les bouledogues sont des chiens très sportifs, infatigables : ils aiment passer du temps dehors.

3- Alimentation

Chez nous le bouledogue mange de tout : des pâtes, des croquettes, de la purée de pomme de terre…

4- Reproduction

Ils peuvent avoir des petits à 18 mois.

Le bouledogue peut avoir de 5 à 9 chiots par portée.

60 – 63 jours de gestation

2 portées maximum par an

À la naissance, ils ont les oreilles tombantes, les yeux fermés, qui s’ouvrent vers 10-12 jours. Les oreilles se redressent à partir de 2 mois. Nadège sèvre ses chiots progressivement : elle leur donne des croquettes dès 1 mois et demi, tout en les laissant avec leur mère, puis elle enlève la mère de la cage quelques heures par jour.

Nadège met ses chiennes reproductrices à la retraite dès 5 ou 6 ans.

5- Ses relations et ses comportements

Son caractère :

affectueux enjoué très actif, difficile avec ses congénères

Il adore son maitre ce qui le rend jaloux.

Origine du nom : on les a utilisé comme animaux de combat, contre d’autres chiens, gros animaux ou contre des ours ou des taureaux, on admirait leur courage. D’où son nom : bull-dog (bull, en anglais, signifie taureau), francisé ensuite en bouledogue.

Son gros défaut : le bouledogue a beaucoup de gaz, alors ça sent souvent mauvais autour de lui.

Pour le dresser, il faut « une main de fer dans un gant de velours » : il faut être strict, il faut que le chien obéisse quand on lui donne un ordre.

Par exemple, s’il a fait une bêtise, il faut lui dire, le punir sèchement, mais sans le brutaliser (jamais le taper) : on l’isole, on le met dehors…

Le chihuahua et son élevage

réalisé par Yuna

1- Description

Le petit chihuahua dans sa cabane.

Le chihuahua est le chien le plus petit du monde. Son nom vient de l’Etat Mexicain qui s’appelle Chihuahua. C’est pour cela que le U se prononce OU : c’est de l’espagnol.

Il existe 2 races de chihuahua :

  • le poil long a les oreilles et la queue en panache
  • le poil court.
Le petit chihuahua est dans un bol.
  • Longévité moyenne : 10 à 18 ans
  • Poids : Il pèse quelquefois moins d’un kilo mais l’idéal est de 1,5 à 3 kg. Il ne faut pas qu’il soit plus gros.
  • Taille : 15 à 23 cm
  • Origine : Mexique
  • Caractère : vif, dévoué, alerte (réactif, tonique, coquin), rapide, courageux.
  • Robes : noire, dorée, blanche, chocolat, fauve, crème, bleue… De très nombreuses couleurs existent sauf la couleur « merle » (dalmatien) pour le chihuahua. Il peut avoir une robe de trois couleurs.
  • Yeux : gros et très expressifs. On dit qu’ils sont "globuleux".
Un petit chihuahua avec un collier bleu.

Le chihuahua est classé. Le LOF (Livre des Origines Français) est la seule preuve que le chien appartient bien à une race pure. Cela prouve sa filiation avec les origines (arbre généalogique) des grands-parents jusqu’au chiot.

Il est très résistant malgré son apparente fragilité.

La maman avec ses petits.

Son corps est compact et bien construit. Malgré sa petite taille, il n’est pas de santé fragile.

Le cartilage des oreilles se durcit vers 6 mois donc avant il ne faut pas toucher leurs oreilles car elles sont fragiles.

Deux petits chihuahuas blancs dans leur cabane.

2. Ses relations et ses comportements

Le chihuahua joue avec une balle, une peluche. Il aime courir. Ce petit chien aime bien être avec les autres chihuahuas pour jouer ensemble. Le chihuahua est un peu peureux avec les gens qu’il ne connait pas. Par contre il aime bien les caresses, les bisous et les chatouilles.

Les chihuahuas qui vivent dans les maisons sont des « chiens-chats » car ils n’aboient pas dans la maison, font leurs besoins dans une litière et se couchent sur le canapé.

Les chiens n’ont pas le même attachement à leurs parents que les enfants. Ils ne pensent pas comme nous, ils oublient.

Quand le chiot est sevré et qu’il va dans une nouvelle famille, il n’est pas triste de quitter sa famille, car il sera chouchouté dans son nouveau foyer et oubliera son ancienne maison.

3 - Reproduction

Comme les humains, les animaux doivent attendre un certain âge avant de faire des petits.

Pour se reproduire, une chienne doit avoir eu trois fois ses chaleurs : elle perd quelques gouttes de sang derrière elle pendant plusieurs jours. C’est vers l’âge de 18 mois que la chienne pourra commencer à faire des portées.

Le plus souvent, elle aura 2 chiots à chaque portée.

La gestation dure 60 jours.

4 - Le métier d’éleveur

La maman de Yuna, Nadège, a un élevage de chihuahuas qui se compose de 2 mâles et 6 femelles. Pour elle, être éleveur de chiens est plus une passion qu’un métier. Elle est venue en classe et nous a présenté deux chiots âgés d’un mois, et leur mère âgée de 4 ans et demi, Ice-tea.

Les chihuahuas sont dans des parcs et ont des maisonnettes où ils dorment à 3.

À 6 ans, la femelle reproductrice est réformée c’est-à-dire qu’elle prend sa retraite chez des personnes âgées.

La maman de Yuna a expliqué qu’on pouvait croiser les chihuahuas avec d’autres races, mais que le résultat n’est pas toujours esthétique.

De plus, on ne croisera pas un mâle avec sa fille : c’est déconseillé car les chiots auraient des problèmes de santé.

Le chiot ouvre ses yeux à 3 semaines, voit à 1 mois et est sevré à 2 mois. Il commence à manger des croquettes vers 1 mois et 10 jours. Lorsque le chiot est sevré, la maman de Yuna le vend à des gens qui en veulent. Un chiot coûte entre 750 et 850 euros.

Le chiot devient adulte à 6 mois. Les chihuahuas sont lavés tous les 2 ou 3 mois et ceux qui vivent dans les parcs ont une toilette au printemps.

Chère Nadège,
 
Nous avons choisi (en votant) deux prénoms pour les adorables chiots d’Ice-tea que tu nous as proposé de baptiser. Tu as dit que leur prénom devait commencer par un N. Océane a proposé de transformer le prénom de la maman, et de faire Nice (ça veut dire super en anglais), et ça nous a beaucoup plu : la femelle s’appelle Nice-tea.
 
Pour le mâle, en souvenir de ton chien de race York, on a choisi New-York.
 
Nous espérons que tu aimeras bien ces noms.
 
Tous les élèves de l’école

PS de Yuna : Nice-tea est partie à Trémeheuc chez une petite fille de 10 ans.

Le Saint Bernard

Yuna et sa maman Nadège ont préparé un exposé sur le Saint Bernard avant d’amener à l’école leur chienne Saint Bernard, Hypsos

Race de grand chien de montagne, souvent dressé comme chien de recherche en avalanche. Il avait un tonnelet de schnaps (alcool fort) accroché à son cou pour donner à boire aux victimes d’avalanche à la fin du XIXe siècle (années 1850 – 1900).

Deux Saint-Bernards trouvent une personne inconsciente, gravure du XIXe siècle, CC BY 4.0

DESCRIPTION

Morphologie : large et robuste

Taille : 62 a 90 cm au garrot (hauteur de l’épaule). Le St Bernard le plus gros enregistré mesurait 107 cm à la tête, 89 cm au garrot et pesait 100 kg.

St Bernard avec un tonnelet attaché, CC BY-SA 2.5

Poil : long ou court, robe blanche et rousse. A l’origine, les Saint Bernards étaient bruns avec un masque foncé.

Un saint-bernard, par Alberto Carrasco Casado, CC BY 2.0

Il a la tête carrée, les yeux moyens, bruns ou noisette, les oreilles qui tombent, la queue longue et en panache.

Son caractère est doux, il est gentil et dévoué à son maitre. Par exemple, Hypson, notre chienne n’obéit qu’à notre mère. Il est têtu, et c’est très bon chien de garde si on le dresse. Il a pour réputation d’être un chien intelligent, il peut recevoir une formation de sauveteur.

Ce chiot Saint-Bernard s’appelle Rexy, il est à l’intérieur.

Origine : le nom provient des hôpitaux du grand St Bernard et du petit St Bernard situés au col du Saint Bernard dans les Alpes, où ces chiens étaient utilisés par les moines, d’abord pour la garde et la défense, puis pour la recherche des voyageurs en hiver.

Dans la neige, par Izabella Zamojska, Stary Gierałtów, CC BY-SA 2.5

Le St Bernard fut croisé avec des Terre-Neuve pour le rendre plus docile. Le St Bernard est maintenant remplacé par le Berger Allemand et Malinois pour la recherche de secours, car ils sont moins couteux à entretenir : le St Bernard mange beaucoup !

SOURCES : Wikipédia

Notre fourmilière artificielle : notre journal d’observation

Le lundi 8 septembre,

nous avons appris que nous allons avoir une fourmilière artificielle à l’école.

Avant d’accueillir notre fourmilière, on s’est posé plein de questions.
En plus de la fourmilière, nous visiterons l’Insectobus le mardi 23 septembre l’après-midi.

Nous avons écrit un article sur la visite de l’Insectobus à l’école : Des insectes nous ont rendu visite à l’école

Le lendemain,

nous avons vu une fourmilière immense dans le bois près de notre école.

C’est une fourmilière naturelle : les fourmis étaient noires et rousses, et très grosses.
Une fourmi avec nos crayons.
On a trouvé d’autres insectes : on a été courageux, on s’est même fait piquer par des moustiques !
Encore un autre insecte, qui brille : peut-être un scarabée ?

Le vendredi 12 septembre,

la fourmilière est arrivée en classe.

Nous nous servons de loupes pour regarder les minuscules fourmis.
La fourmilière installée au fond de notre classe : sur un meuble stable, sans rayons directs du soleil, sur un paillasson pour éviter les vibrations.
Vue de dessus
Par ce côté, on voit l’intérieur de la fourmilère.

Le 15 septembre

Nos observations :

J’ai vu des fourmis transporter des œufs.

Vendredi, j’ai vu une fourmi transporter une aile de mouche.

Quand la reine est immobile, elle pond par la bouche.

J’ai vu des œufs fissurés, la reine devant les œufs toute seule, qui empêchait les autres fourmis d’aller voir les œufs : ils allaient éclore je crois.

Il y a des fourmis qui sont passées à travers le coton par un petit trou.

Par un autre trou, les fourmis sont passées et elles ont mis leurs déchets dans des galeries qui étaient fermées par un coton : ça leur sert à la fois de cimetière (il y a des cadavres de fourmis), de poubelle et de déchetterie (il y a des restes, des graines vides) et des toilettes (c’est là où les fourmis vont faire leurs besoins).

Nos questions :

La reine des fourmis est plus grande, c’est pour ça qu’elle est reine ?

De quelle matière est faite la fourmilière de la classe ?

Est-ce que les mâles fourmis vivent avec les femelles ? Ou alors ils vivent en groupe entre eux ?

Ce qu’on croit savoir :

Les fourmis ne boivent pas.

Les fourmis se laissent mourir si elles n’ont pas de reine.

Les fourmis peuvent porter dix fois leur poids. Moi, j’en ai vu une porter plusieurs graines à la fois.

Nous avons appris que :

Nos fourmis mangent des graines : elles sont granivores.

Les fourmis rangent toutes leurs graines au même endroit, ça s’appelle un grenier (graine- granivore-grenier, ça commence pareil).

La fourmilière artificielle est faite avec du ciment, du sable et de l’argile : c’est pour que les fourmis soient bien au frais, qu’elles puissent se rafraîchir avec l’eau qui se trouve dessous.

La reine aime bien les endroits sombres, c’est pour ça qu’elle va dans les coins.

La reine ne pond pas par la bouche, mais ses œufs sont si petits qu’il faut une loupe et des bons yeux pour les voir. Ensuite, les œufs se transforment et deviennent des larves, c’est ça que la reine transporte dans sa bouche.

La feuille de Laura J.
Le croquis de notre fourmilière.
Le journal d’Esteban.
On a observé les fourmis et on les a dessinées.
En haut, la fourmi de Zoé, en bas celle de Jasonn.

Élodie a fait des recherches sur d’autres fourmis :

La fourmi tisserande d’Asie est rouge ; cette fourmi a la particularité d’installer son nid dans les arbres. Elle coud les feuilles avec la soie produite par les larves.

Maélys nous a apporté son album photo

On y a vu des fourmis qui portaient plein de feuilles sur le dos, on a vu que c’était avec leurs antennes. C’était en Guyane, en Amérique du Sud.

Le jeudi 18 septembre

Ce matin, Moya a vu qu’il y a des fourmis, qui ne sont pas la reine, qui sont plus grosses que les autres. On appelle les toutes petites : « les minus ». Et les un peu plus gros grosses : « les moireines ». Aujourd’hui, on a compté environ 41 fourmis vivantes (Clara, Maëlwenn, Esteban). Peut-être qu’il y a eu des naissances ? Zoé a remarqué des fourmis un peu rousses. Emi pense que c’est à cause de la lumière de la classe. Quand on regarde à la loupe, on voit des gravures sur le dos de la reine. La maitresse a dit que c’était la cicatrice laissée par les ailes qui sont tombées après que la reine se soit envolée de sa fourmilière précédente, et qu’elle ait été fécondée par des mâles. Les ailes tombent parce qu’elle n’en n’aura plus besoin.

Le 22 septembre

Nos observations et nos recherches :

Toutes les fourmis vivent en société dans des nids appelés fourmilière. Il existe environ 10 000 espèces de fourmis. Leur corps mesure de 0,8 mm à 30 mm selon l’espèce. Parfois, les fourmis envahissent les maisons des humains. Elles conquièrent d’immenses territoires (un territoire de presque 6 000 km de diamètre en Argentine).

Le 23 septembre

Nos observations et nos recherches :

Maëlwenn et Esteban ont apporté à l’école des insectes qu’ils ont trouvé dans leur maison : ils ont tous 6 pattes, 2 antennes, le corps en 3 parties, et des ailes.

Le journal d’Elodie

Aujourd’hui, on a vu la reine pondre des œufs. Des fourmis « moirennes » (moyennes) - on dit des ouvrières - ont transporté les œufs jusque dans le grenier à graines.

On a remarqué que la reine ne sortait jamais de la fourmilière : elle ne va jamais chercher à manger. Elle n’est pas souvent seule les autres fourmis transportent ses œufs, elles la nourrissent, elles la nettoient, elles s’occupent de ses déchets.

A la fin de la journée, sur le conseil de Monsieur Insectobus, qui nous a loué la fourmilière, on a mis un cache en plastique rouge translucide devant la fourmilière : ça les protège au cas où le soleil taperait. Monsieur Insectobus nous a dit qu’elles feraient peut-être plus d’œufs si elles se sentaient protégées. Le cache est rouge, comme les fourmis ne voient pas le rouge, elles se sentent dans le noir. Nous avons enlevé les cotons qui bouchaient les couloirs vides de la fourmilière, et celui qui bouchait l’entrée de leur déchetterie : des fourmis risquaient de rester coincées dans cette poubelle ! Nous avons aussi éloigné le coton qu’elles avaient installé à l’entrée principale de leur habitation.

Le 25 septembre,

Esteban a apporté une fourmilière artificielle d’une autre sorte à l’école …

La première fourmilière artificielle d’Esteban.

Le vendredi 26 septembre,

Esteban a apporté encore une fourmilière à l’école : quel travail !

La deuxième fourmilière artificielle d’Esteban vue de l’extérieur : au fond, il y a des plantes.
à l’intérieur, il a fait la reine et le mâle, et des ouvrières.

Le lundi 29 septembre

Les fourmis ont rapporté à l’entrée de leur fourmilière tout le coton qu’on avait éloigné : elles ont beaucoup travaillé ! Moya pense que les fourmis sont déjà plus nombreuses ; Moya, Zoé et Laël vérifient en les comptant. Ils en dénombrent environ 50 : notre fourmilière est en pleine forme !

Comme on va confier la fourmilière à la classe des petits demain, on charge Clara et Nolan de préparer les conseils qu’on leur donnera, pour ne pas les empêcher de découvrir des choses, mais pour leur faire cependant profiter de notre expérience !

Ce soir, Laël a découvert que les fourmis ont fait un grand déménagement : le grenier de leurs graines préférées a changé de côté, les larves aussi… Nous nous demandons bien pourquoi ?

Maélys s’est inspirée d’Esteban et des fourmilières de l’Insectobus pour réaliser à son tour une fourmilière.

Des fourmis artificielles : une ouvrière et une reine. On voit bien la différence de taille entre les deux : c’est bien pour expliquer à nos petits frères et soeurs.
La fourmilière artificielle de Maélys a deux étages.

Le mardi 30 septembre

Nous avons observé des nymphes dans notre fourmilière : c’est blanc, et les yeux un peu noirs. On décide d’envoyer chaque jour un élève de la classe pour suivre leur éclosion.

La dernière fourmilière d’Esteban : une fourmilière artificielle qui imite une fourmilière naturelle, avec des ennemis : araignées, … Réalisée en papier, avec du scotch et beaucoup de travail !
La première fourmilière de Maëlwenn et Estelle, artificielle, faite avec une bouteille, du papier, du scotch, des rouleaux de carton, un bouchon et plein d’envie d’élever des vraies fourmis !

Des insectes nous ont rendu visite à l’école

Le mardi 23 septembre, l’Insectobus est venu dans la cour de notre école et nous l’avons visité.

Avant l’arrivée de l’Insectobus, nous avons beaucoup travaillé sur la fourmilière que nous avons dans la classe depuis le 12 septembre. Nous avons rédigé un article sur nos observations intitulé Notre fourmilière artificielle

Toutes les questions qu’on a posées : en noir les questions sur les fourmis, en bleu sur l’Insectobus.

Dans l’Insectobus, il y avait 24 vivariums : 21 espèces d’insectes différents.

La tente de l’Insectobus.

On a vu des insectes : des fourmis, des chenilles (des enfants-papillons), des chrysalides de papillons, des criquets, des cafards (on dit des blattes), des phasmes (ils ressemblent à des branches ou à des feuilles) …

Les 3 parties du corps des insectes : la tête, le thorax, l’abdomen.

On n’a pas vu de mille-pattes parce que ce ne sont pas des insectes : ils ont entre 40 et 750 pattes. On n’a pas vu d’araignées, ni de tiques, ni d’acariens parce que ce ne sont pas des insectes : ils ont 8 pattes, ils n’ont pas d’ailes, ils n’ont pas d’antennes, pas de carapace…

On n’a pas vu de ver parce que ce ne sont pas des insectes : ils n’ont pas de pattes, pas d’ailes, pas d’antennes, pas de carapace, leur corps est en une partie.

Ce qui distingue les animaux des autres êtres vivants, c’est qu’ils ont (presque tous) une tête, une bouche et des yeux.
L’abeille a trouvé une fleur : elle va prévenir les autres abeilles qu’elle a trouvé une fleur, en dansant. Sa danse fait un 8 qui indique la direction de la fleur.
La fourmi a découvert un criquet mort, elle va laisser trainer son abdomen par terre sur le chemin du retour à la fourmilière, comme ça les autres fourmis trouveront la proie, et pourront la rapporter à la fourmilière.
Quand nous rentrons dans la tente, nous voyons des photographies géantes d’insectes. Ici, un cétoine doré.
Une mante religieuse.
Une coccinelle, un machaon, et à droite une sauterelle (longues antennes).

Les différents genres d’insectes qu’on a vus :

Des papillons

Les chenilles d’un papillon domestique qui ne vit pas à l’état sauvage… le bombyx du mûrier.
Des cocons de vers à soie : plus tard, un papillon appelé « bombyx du mûrier » en sortira. Le fil de soie de cette chrysalide mesure plus d’1 km de long. Pour récupérer la soie, il faut tuer le papillon.

Des fourmis

Dans cette fourmilière, les fourmis fourmillent : le noir, ce n’est que des fourmis. Les fourmis sont sur la reine pour la cacher, pour faire de l’obscurité.
On a mis des faux pucerons géants en plastique au dessus de la fourmilière, remplis d’eau sucrée pour que les fourmis viennent prendre le miellat de l’abdomen des faux pucerons.
Il y a un tracteur en plastique dans la cage de droite : ce sont des fourmis moissonneuses, qui sont granivores.
On a utilisé du rouge pour que les fourmis soient dans le noir : elles n’aiment pas la clarté, elles ne voient pas le rouge. Par contre, nous, on peut les voir.
On a fait un paysage pour que les fourmis se sentent dans la nature, et bien dans leur fourmilière.
Il y a deux fourmilières qui communiquent par un petit tuyau.
Un long tuyau.
Dans la partie jaune, des ouvrières s’occupent des larves et des nymphes. Le grand arbre imite la nature.
La fourmi la plus grosse du monde et la fourmi « balle de fusil »

Zoé a entendu une information intéressante : dans une région du monde où vivent des fourmis « balles de fusil », à l’âge de 18 ans les jeunes passent une épreuve pour devenir guerriers.

Au début de la cérémonie, quelques personnes préparent une potion soporifique pour les fourmis, avec des plantes et de l’eau. Elles trempent des fourmis « balles de fusil » dedans, et ensuite elles les déposent dans des sortes de raquettes en forme de gants où les fourmis se retrouvent coincées, elles ne peuvent plus se dégager.

Ensuite, ils décorent les gants, et les préparent avec des feuilles pour que les gens qui mettent les gants aux jeunes ne se fassent pas piquer.

Les jeunes se colorent les mains et tout le corps en noir avec de la peinture, parfois ils se dessinent une fourmi sur le dos.

Enfin, les jeunes enfilent les gants, et lèvent les bras au ciel en dansant pour dissimuler la douleur des piqûres des fourmis, qui fait aussi mal qu’un coup de fusil. Tous pleurent.

Quand c’est fini, ils enlèvent les gants, ils sanglotent, et ils se mettent en boule en gémissant…

Comme c’est difficile de devenir un guerrier : il leur faut du courage, même l’homme le plus résistant pleurait !

Des phasmes

Ce phasme tiare ressemble à une sculpture de feuilles.
Des phasmes couleur feuille morte : ça tombe bien, aujourd’hui, c’est l’automne !
Il est bien camouflé : vert phasme sur vert feuille. Et il a même les épines ! Peut-être pour se défendre si on le voit malgré tout ?
Celui-ci est un phasme cuir qui est en train de manger son aliment préféré : des feuilles de ronces.
On voit bien les pattes attachées au thorax du phasme cuir.
Le phasme feuille est sur le bras de Monsieur Insectobus. La ressemblance avec une feuille est si étonnante qu’on a envie de le toucher pour vérifier que son corps n’est pas fait avec la matière des feuilles mais bien avec la matière du squelette extérieur des insectes (un peu comme nos ongles).

Avant de visiter l’Insectobus, on avait pensé à d’autres insectes qu’on connaît : des sauterelles, des scarabées, des coccinelles, des frelons, des abeilles, des guêpes, des bourdons, des cousins, des moustiques, des pucerons, des tiques, des poux, des termites, des punaises, des perce-oreilles, des mouches, des gendarmes, des phyllies, des libellules… Alors on a décidé de faire des exposés sur certains insectes : rendez-vous bientôt dans la rubrique : « Exposés sur les animaux »

Comment élever des phasmes

réalisé par Lisa, Sarah et toute la classe de CM

  1. Utiliser une boîte, en verre de préférence.
  2. Mettre des papiers absorbants au fond de la boîte.
  3. Asperger de l’eau sur le papier pour l’humidité.
  4. Mettre des tiges de ronces pour les nourrir.
  5. Couper une bouteille en plastique en deux, puis mettre un fond d’eau dans la moitié inférieure et du papier par dessus l’eau pour qu’ils ne se noient pas.
  6. Les soigner une fois par semaine.
  7. Changer le papier en même temps que vous les soignez.
  8. Trier les œufs (petits et ronds), des excréments (petits et longs). Éliminer les excréments.

Dernier conseil : Faites attention qu’ils ne s’enfuient pas quand vous les soignez !

Note importante de l’équipe enseignante :

Un phasme vit environ 1 an. Si vous désirez stopper l’élevage, vous ne devez pas relâcher les phasmes dans la nature. En effet, il n’y a pas de phasmes dans le milieu naturel autour de chez nous, et nous ne devons pas introduire de nouvelles espèces, pour protéger celles qui y habitent déjà. Pour vous débarrasser des phasmes que vous ne parviendriez pas à offrir, vous pouvez les mettre au congélateur : ils s’endormiront avant de geler, c’est une méthode douce - ou les rapporter à l’école.

Un cheval de trait breton à l’école…

Le mercredi 13 mai, Andalouse et Fjord sont venus nous rendre visite à l’école, invités par Maélys. On est très contents, et on remercie Jean-Charles !

Pour préparer cet événement, Maélys a présenté à tous les enfants de l’école un exposé sur le cheval de trait breton, et sur Andalouse et Fjord en particulier…

Qui est Andalouse ?

Andalouse, c’est une vraie bretonne.

Andalouse est une jument, elle est née en 2010, quand j’avais 5 ans, maintenant c’est elle qui a 5 ans !

970 kg et ben dis donc, c’est presque une tonne !

Elle a gagné beaucoup de titres. Elle est très calme. Je suis déjà montée sur elle quand j’étais petite, mais on ne peut pas faire des courses de vitesse avec les chevaux de trait.

Andalouse a déjà eu deux petits : une pouliche et un poulain.

La première c’est ma marraine qui lui a donnée son prénom, elle s’appelle Éra ça devait commencer par un E, c’est une femelle.

Le deuxième c’est moi, mon papy a choisi Fjord parmi les 3 noms que je lui avais proposés : Fjord, Falko et Foudre (ça devait commencer par un F, c’est l’année des F pour les chevaux de pure race bretonne).

Au pas, au trot, au galop !

Andalouse a déjà subi le stress parisien quand elle était au salon de l’agriculture, en février 2013 : elle a défilé pour représenter la race bretonne, il l’a faite marcher, au pas, ensuite au trot et au galop devant un jury.

C’est mon papy qui a élevé Andalouse, il est très fier d’elle et toute la famille aussi. Il a plein de plaques de toutes les couleurs, gagnées avec tous les chevaux qu’il a élevés. Il a une autre jument, c’est la sœur d’Andalouse elle s’appelle Bella.

Questions posées par Maélys à son grand-père Jean-Charles, l’éleveur d’Andalouse

  1. Combien de temps la jument porte son bébé ? 11 mois en moyenne.
  2. En combien de temps un poulain ou une pouliche apprend à marcher ? En 1 heure environ.
  3. Comment on met les fers aux chevaux ? Pour mettre un fer à un cheval on pointe les clous dans les sabots c’est un maréchal-ferrant qui le fait.
  4. Combien de fois le poulain ou la pouliche tètent leur mère ? Toutes les 30 min.
  5. Est-ce que le cheval de trait travaille encore ? Très peu car les tracteurs les ont remplacés.

Exposé : le cheval de trait breton

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.
  • Classe : mammifères
  • Ordre : ongulés
  • Famille : équidés
  • Nom scientifique (latin) : Equus cabalus

Taille : 1,45 à 2 mètres au garrot, pour les races lourdes

Longévité : de 20 à 35 ans

Races : On compte seulement une vingtaine de races de chevaux lourds : le breton, le percheron, le boulonnais, le shire, le suffolk, le comtois, l’ardennais, le brabançon, le vladimir, le clydesdale…

Il existe deux types de chevaux bretons : le postier breton, mi-lourd, ne dépassant pas 1,50 m au garrot, et le trait breton, plus grand, tout en puissance.

2. Locomotion

Tous les chevaux ont 3 allures : le pas, le trot, le galop.

L’invention du harnais date du Moyen Âge. Il a permis aux chevaux de tirer toujours plus lourd, sans se faire mal aux épaules.

Hue ne veut pas dire « En avant ! », mais « À droite » ! Dia signifie « À gauche ». D’où l’expression « tirer à hue et à dia » qui veut dire tirer dans tous les sens !

3. Alimentation

Herbe, fourrage, feuillages, grains, légumes (betteraves, carottes, etc.).

Habitat : pâture ou …écurie !

4. Reproduction

Nombre de petits : un poulain ou une pouliche par an, si on permet à la jument de s’accoupler avec un étalon.

C’est rare quand la jument fait des jumeaux, mais si cela arrive, il y en a toujours un qui meurt.

Les chevaux de trait ont l’air costaud, et pourtant leurs races sont bien fragiles… car ils ne sont plus assez nombreux : il reste seulement 150 juments mulassières du Poitou, et 500 juments boulonnaises, c’est bien peu pour assurer l’avenir de ces races.

Mais le trait breton est la deuxième race la plus nombreuse en France après le comtois : cette race n’est pas en danger d’extinction !

Sources :

  • Wapiti n°82
  • Dans les sabots du trait breton, Cyrille MAGUER, Liv’éditions.

Et voilà l’article que les CE1-CE2 ont rédigé pour rendre compte de cette matinée très réussie.

Lettre à Jean-Charles
Lettre de remerciement à Bernard Thomas, qui est venu aider le papy de Maélys pour tenir les chevaux.

Des chevaux de trait bretons

A la rentrée, cette année, Maélys nous a dit que le troupeau de chevaux de traits bretons de son grand-père était installé dans le champ à côté de chez elle… Alors nous sommes allés retrouver le poulain Fjord, que nous avions rencontré peu de temps après sa naissance.

Juste après la rentrée nous sommes allés rendre visite à tous les chevaux de Jean-Charles, le grand père de Maélys.
Olivia, la maman de Maélys, nous présente Fjord et sa famille.
Andalouse aime se faire câliner le nez par les enfants.
Fjord a beaucoup grandi mais il tète toujours Andalouse.
Fjord dresse ses oreilles vers nous pour mieux nous écouter ; entre ses oreilles, il a encore son toupet de poulain.
Fjord est déja costaud et grand pour son âge : 6 mois !
Sa crinière est bien mise mais il a un épi.
Éra montre son plus beau profil : c’est la grande soeur de Fjord.
Le poulain Falko est en train de muer : il a encore son poil de poulain et déjà du poil de jeune.
Andalouse a participé à des concours cet été : Jean-Charles lui a rasé sa crinière pour laisser passer le licol…
… et il l’a ferrée !
Les chevaux sont intrigués par quelque chose !
A ses oreilles, on voit qu’Andalouse est paisible : elle se repose et on devine que Fjord se dirige vers ses mamelles !
Les chevaux se régalent, oui, ils se régalent tous ensemble ! On dit que les chevaux sont des animaux grégaires : ils aiment faire les choses tous ensemble : boire ensemble, manger ensemble, galoper ensemble….
Andalouse, Fjord, Bella et Falko sont allés à un concours à Bazouges la Pérouse. Andalouse et Fjord ont été 4e donc dans les gagnants. Bella et Falko étaient 6e donc dans les perdants alors Andalouse et Fjord ont gagné ce prix.

Les fers des chevaux

Laura nous a apporté un fer de cheval de course : il est très léger, en aluminium.
Le fer du cheval mesure 14 cm et 5 mm en largeur. Il est très lourd.
Dans le fer il y a l’emplacement prévu pour 8 clous.
Sa pointe devant mesure 3 cm et 2 mm et c’est un fer pour un cheval de trait.

Une salamandre à l’école !

réalisé par Laura G

Je l’ai trouvée dans un champ.
La salamandre est dans une boite pour la transporter jusqu’à l’école.
On voit la salamandre de près sur cette photo. On voit qu’elle a des taches jaunes sur son corps noir. C’est une salamandre tachetée : elle ressemble à un lézard.
Les salamandres adultes mesurent environ 20 centimètres et peuvent vivre jusqu’à 25 ans. On avait mis de l’herbe parce qu’elles aiment bien se cacher dedans.
J’ai relaché la salamandre dans le champ à côté de ma maison parce qu’elle a peut-être une famille.