Dans cette rubrique, vous trouverez tous les sujets qui concernent le bocage, c’est-à dire le paysage autour de nos bourgs : des champs séparés par des haies, avec des chemins creux.

Plantation d’une haie

Début mars, nous avons été invités par Aurélien et Émilien à planter une haie, accompagnés par Marion et Pierre, qui travaillent tous à la Communauté de Communes.

Les haies du bocage sont belles, utiles et vivantes. Le long d’une prairie, nous avons planté une haie d’arbres d’espèces très variées : 3 viornes obier, 3 sureaux, 1 tilleul, 1 pommier, 1 merisier, 5 érables champêtres, 1 chêne, 4 noisetiers…

Émilien nous montre comment planter un arbre.
Il nous montre les racines d’un arbre.
Toute la classe se met au travail.
Au début, il faut creuser un trou.
Marlon creuse un trou en sautant à pieds joints sur la bêche.
Le trou doit être bien aligné avec la ficelle : une haie, c’est bien un ALIGNEMENT d’arbres !
Essya met de la terre, tasse, remet de la terre et retasse.

Juste avant de planter l’arbre, il faut tremper les racines dans un mélange de terre, d’eau et d’engrais (de la bouse) : ça s’appelle « praliner » les racines. Ensuite, il n’y a qu’à recouvrir les racines de terre…

Il faut mettre les racines sous terre, et laisser la tige de l’arbre au dessus. On met de la terre jusqu’au « collet » de l’arbre.
Aurélien nous donne des indications pour réussir la plantation.
Aurélien nous donne de bons conseils.
Quand on a remis la terre, il faut bien tasser.
Ensuite, il faut verser tout un seau de copeaux pour protéger le jeune plant d’arbre, de la déshydratation notamment.
On répartit bien les copeaux tout autour de l’arbre.
Voilà du travail bien fait ! Il ne reste plus qu’à ranger tous les outils.

Dans cette vidéo, Essya met de la terre, tasse, remet de la terre et retasse : la classe !

Le chêne de la Liberté à Sains

Juste à côté de la haie qu’on a plantée se trouve un Chêne de la Liberté.

C’est un arbre qui nous semblé très majestueux, presque féérique !
Il est grand, énorme, gigantesque !

Il est immense car il est très âgé : il a 231 ans !

Il a été planté en 1792 au moment où la France révolutionnaire luttait contre les monarchies européennes voisines : il fallait sauver la République, et la devise de la République c’est LIBERTÉ égalité fraternité . Alors, pour se donner du courage, de l’espoir, les gens des campagnes ont planté un chêne qu’ils ont baptisé « Chêne de La Liberté ». De nombreux chênes de la Liberté ont été arrachés au cours des luttes historiques, mais celui-là a survécu.

Il se trouve au croisement de 3 routes, et il est splendide.

Émilien nous montre l’objet qui sert à mesurer la hauteur d’un arbre : une croix de bucheron. Le boulon sert à indiquer la verticale.
Il nous explique comment s’en servir.
Valérie-Anne vise la cime de l’arbre. Il mesure 27,90 m de hauteur.
On touche, on palpe, on caresse, on écoute le chêne… L’écorce est rugueuse !
Non, on ne fait pas la ronde à l’envers autour de l’arbre…
… on a mesuré la circonférence du tronc avec le décamètre : 5 m !
Pour donner de la lumière à l’arbre, un bucheron coupe les autres arbres alentours.

On a mesuré l’envergure du chêne avec un décamètre. On a trouvé 28 m. C’est presque exactement sa taille !

Sous terre, les racines de cet arbre sont à peu près de la même taille que l’arbre lui-même. Incroyable, non ?

À quoi servent les haies ?

Accompagnés par Aurélien, Émilien, et Marion, nous avons admiré le paysage bocager vallonné depuis le sommet d’une colline sur la commune de Sains.

Le paysage bocager

Pour l’observer en détail tranquillement, nous avons pris le temps de dessiner ce paysage.

Toute la classe s’applique pour dessiner.
Brewenn regarde sa feuille puis le paysage pour bien dessiner.
Maëlan fait le croquis d’une haie.
Elzéar a fait un magnifique croquis : premier plan, second plan, arrière-plan, tout y est !
Aurélien nous apprend à lire le paysage.

Nous avions réfléchi sur l’utilité des haies : nous en avions trouvé en classe, mais nous n’étions pas sûrs :

  1. Elles servent à lutter contre la pollution
  2. Elles servent de clôture aux vaches
  3. Elles servent à diminuer la taille des champs
  4. Elles servent aux oiseaux et aux rongeurs pour vivre

Avec nos guides, nous avons découvert plein d’autres fonctions, et précisé la première.

  1. Elles servent à lutter contre la pollution des cours d’eau (fleuves et rivières).
  2. Elles servent aux animaux (oiseaux, mammifères, insectes, amphibiens…) qui peuvent circuler en sécurité et vivre. On parle de CORRIDOR ÉCOLOGIQUE.
  3. Elles retiennent la terre quand il pleut : le sol s’use moins vite. Ainsi l’érosion des sols est moins forte.
  4. Elles servent à ralentir l’écoulement de l’eau sur les parcelles (ruissellement) et favorisent son infiltration dans le sol et les nappes : il y a moins d’inondations dans le fond des vallées.
  5. Elles donnent de l’ombre aux animaux.
  6. Elles coupent le vent : pour tout le monde, animaux et humains.
  7. Elles contiennent des arbres qui donnent du bois très utile pour se chauffer, notamment du petit bois. On appelle cette activité fagoter, c’est-à-dire faire des fagots. Elles contiennent aussi de beaux arbres, qui peuvent servir à bâtir, à faire des meubles : on appelle ce bois du bois d’œuvre.

Bref, elles sont très utiles, alors les pouvoirs publics - chez nous, c’est le Département et la Communauté de Communes - ont décidé d’aider les gens à en replanter : chez nous, c’est le programme « Breizh Bocage ».

La maquette d’un paysage bocager où on peut mettre et enlever des haies. C’est nos guides qui l’ont construite spécialement pour nous !
Marion verse de l’eau pour imiter la pluie - et de la poudre de café pour imiter la terre : on voit bien les effets du ruissellement qui emporte tout le café en poudre !
Marion nous explique les fonctions des haies.
Malo pose une haie pour retenir l’eau dans le champ d’en haut.

Il faut les replanter parce qu’elles ont été arrachées en très grand nombre (on en a arraché l’équivalent de 120 fois le tour de la Terre* !) depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale, pour mieux s’adapter aux machines agricoles modernes, énormes et efficaces. Cette action s’appelait le remembrement. On a pensé bien faire, il fallait nourrir tout le monde. Mais maintenant, on comprend qu’on a trop arraché les haies, et qu’on a besoin de toutes les espèces vivantes, de tous les services rendus par les haies.

* Source : Office Français de la Biodiversité

Pour information pour les adultes : le rapport sur les haies du CGAAER remis au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire le 24 avril 2023 dresse un constat alarmant et sans appel : les haies régressent six fois plus vite que l’on n’arrive à les reconstituer, alors qu’elles sont au carrefour de tous les enjeux environnementaux. Inverser cette tendance doit être une priorité de la planification écologique (Afac-Agroforesteries).

Les haies bocagères

BIENVENUE A BROUALAN, en BRETAGNE, en plein pays de bocage…

Le bocage est un paysage rural ; il est formé de champs clos par un alignement d’arbres et d’arbustes ou de talus. C’est un système semi-naturel formé, entretenu et maintenu par ou pour l’homme.

Le bocage a été réalisé par de nombreuses générations de paysans ; il constitue à l’origine une clôture de parcelle, un bord.

Guidés par Thimothée, nous étudions les mécanismes naturels de la haie bocagère.
Timothée nous explique que les arbres absorbent du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène (O2) - ce que respirent les humains.
Les arbres se nourrissent de sels minéraux trouvés dans la terre et d’eau (250 litres par jour pour un grand arbre en moyenne).
Cet arbre fait partie de la strate arborée : de 10 à 30 m.
La strate arbustive est bien fournie sur ce talus. Ici, un bosquet de noisetiers.
Cet arbuste est dans la strate arbustive : de 7 à 10 m. C’est un châtaignier de 10 ans environ.
Les plantes qui mesurent moins d’un mètre sont dans la strate des herbacées.
Il existe plusieurs formes pour le bord des feuilles : palmé, denté, ondulé, lobé, et lisse (saule). Le frêne a des feuilles composées de plusieurs folioles. La feuille de hêtre a des poils.
Un panneau présente le châtaignier sur fond d’herbe à Robert (géranium sauvage) et de fougères.
Le panneau qui présente le chêne pédonculé, sur fond de gaillet grateron, l’herbe qui « colle » aux vêtements.
A Sains, on a vu un chêne de la Liberté, planté en 1792, l’année de proclamation de la République Française.
Nous entrons dans le chemin creux de Lande Tusse.
Nous sommes dans un petit chemin creux : à gauche, des prairies, à droite, une forêt.
À l’entrée du chemin de Lande Tusse, nous avons fait 4 activités ; quand on avait les yeux bandés, il fallait reconnaître un arbre au toucher.
Le passage à gué du Guyoult.
L’eau du fleuve (qui se jette dans la mer) reflète le ciel.
Ceci est le pont qui sépare Trans-la-Forêt et Broualan. Dessous passe le fleuve le Guyoult.

Nous avions écrit un article qui parlait déjà de ce pont qui sépare les deux communes qui forment notre RPI…

Avec Aurélien, nous avons fait des activités comme la course de bateaux en coques de noix, au sens propre !
Nous écoutons Aurélien qui nous explique que l’eau est arrêtée par les talus, sinon elle ruisselle et elle creuse en emportant la bonne terre.
Le bocage sert d’habitat pour les animaux et aide la circulation de l’eau.
Quand il y a trop d’eau, le talus retient l’eau qui coule le long de la pente.
Nous nous servions d’une longue-vue pour observer les oiseaux.

Les chemins creux

Parfois, les chemins creux ne sont pas très creux. Par exemple, ici en allant de Broualan vers le fleuve Guyoult.
Flou ! Mais creux…
On arrive à la pierre…
Le chemin de la Lande Tusse est déjà indiqué sur les cartes du 16e siècle !
La pierre avec 4 entailles : on pense que des hommes ont fait ces entailles avec le projet de fendre ce rocher, puis ont renoncé.
Forêt vierge ? Non, chemin creux !
Les haies du bocage bordent des prés, ici une récolte de foin est prête.
Il fait sombre dans les sous-bois !
Il reste 1,5 km pour arriver à Trans-la-Forêt.
Voici le départ du chemin pour se rendre de Trans à l’étang de la Magentais.
Nous arrivons à Trans… après avoir marché une dizaine de kilomètres.

Les animaux du bocage

Nous habitons un pays de bocage et nous étudions les haies autour de chez nous.

Nous avons regroupé ici tous les animaux que nous avons déjà étudiés et qui vivent - ou qui peuvent vivre - dans une haie.

DES MAMMIFÈRES

DES OISEAUX

DES ARACHNIDES

DES INSECTES

DES AMPHIBIENS

DES SQUAMATES (lézards, serpents)

N’oublions pas les vaches, qui vivent très près des haies !

Des lieux magiques

Le pont
 
Il était une fois un pont,
un pont magique :
si on allait à droite du pont
on était à Broualan, à gauche du pont
à Trans.
 
Et si on était au milieu du pont
on était en même temps à Trans
et à Broualan,
mais si on était à un quart du pont,
où étions nous ?
Le pont magique
Un fauteuil de Dame Nature…
Des lutins ? Non, des champignons !
Cette flaque ressemble beaucoup au petit bonhomme de pain d’épice !
Une source magique pour les lutins ?

Des plantes à fleurs

Le nombril de Vénus.
Du houx, des ronces et des orties.
Les châtaigniers aussi sont des « plantes à fleurs » !
Voilà un oursin ! Mais non, c’est une bogue de châtaigne !
Un chêne qui se fait recouvrir de lierre.
DSC05717
Du lierre en fleur.
Le saule pleureur fait aussi des fleurs !
Les nénufars aussi !
Et les roseaux !
Un bosquet de noisetiers ; ses fleurs s’appellent des « chatons ».
Du buis et du lierre.
L’écorce de l’arbre, en poussant, a absorbé le fil de fer barbelé.
La mousse ne fait pas partie des « plantes à fleurs ».
Le fruit du hêtre : la faine.
Un bel arbre dans un jardin à Trans.

Des champignons communs

Une limace s’est régalée d’une jeune coulemelle.
Celle-ci est intacte.
Une amanite tue-mouche vue de dessus.
Deux jeunes amanites tue-mouche.
Des animaux ont dévoré chapeau de cette russule.

ARTICLE EN COURS DE REDACTION

Nos nids d’oiseaux

Marine, notre stagiaire, nous a offert deux nids. Comme nous en avions déjà récolté une belle collection, nous lui avons demandé de l’aide. Valentine, son amie stagiaire, et Sébastien, l’année suivante, nous ont aidé à décrire et identifier nos nids.

Ne prenez pas les nids !

Si vous voyez des nids dans la nature, ne les touchez pas même s’ils sont vides : peut-être que les oiseaux reviendront l’année prochaine !

Nous pensons que c’est un nid de PIGEON (nid n°1)

  • Masse : 60 g
  • Diamètre : 19 cm environ
  • Composition : des brindilles, un peu de mousse
  • Élément principal : brindilles
  • Forme générale : le nid est plat et rond
  • Couleurs principales : marron foncé et mousse jaune On a remarqué une grande plume blanche et marron clair
Nid de pigeon vu de dessus
Nid de pigeon vu de profil

Nous pensons que ce sont des nids d’HIRONDELLES (nid n°2)

Le premier

  • Élément principal terre
  • Masse : 102 g
  • Paille / herbe séchée : « coussin de paille à l’intérieur »
  • Ovale et creux
  • Diamètres : 10 cm et 13 cm
  • Couleur principale : marron foncé
Nid d’hirondelle vu de dessus
Nid d’hirondelle vu de profil

Le second (nid n°2 bis)

  • Mesures des diamètres : 10 cm et 14 cm.
  • Masse : 106 g.
  • Crée avec de la terre, des brindilles, et de la paille.
  • Il est creux.
  • Couleur : marron clair, presque gris.
Nid d’hirondelle vu de dessus
Nid d’hirondelle vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de FAUVETTE (N°3)

  • Masse : 3 g
  • Le nid est creux.
  • Diamètre : 6 cm ou 7 cm
  • Fabriqué avec plus de terre
  • Couleur : jaune paille / herbe séchée
Nid de fauvette vu de dessus
Nid de fauvette vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de MOINEAU (N°4)

  • Diamètre : 16 cm
  • Brindilles fines, herbe séchée, crin de cheval
  • Beaucoup de mousse
  • Le nid est plat.
  • À l’intérieur du nid il y a des plumes mises pour les oisillons ou des plumes des oiseaux.
  • Masse : 28 g
  • Couleur marron
Nid de moineau vu de dessus
Nid de moineau vu de profil

Nous pensons que c’est un nid d’ACCENTEUR MOUCHET (N°5)

  • Diamètre : 11 cm
  • Masse : 20 g
  • Le nid est crée avec de la mousse verte, des brindilles, des petites plumes blanches et grises.
  • Il est rond et plutôt creux.
Nid d’accenteur mouchet vu de dessus
Nid d’accenteur mouchet vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de CHARDONNERET ÉLÉGANT (N°6)

  • Diamètre 9 cm
  • Masse : 8 g
  • Le nid est crée avec du crin de cheval, du coton, de la mousse verte, et des brindilles fines.
  • Il est rond et creux.
Nid de chardonneret élégant vu de dessus
Nid de chardonneret élégant vu de profil

Nous pensons que ce sont deux nids de PINSONS des arbres (N°7)

Le premier

  • Diamètre : 11 cm
  • Masse : 8 g
  • Le nid est crée avec du crin de cheval, de la ficelle, des plumes.
  • Il est rond.
  • Couleur mousse : jaune ou orange.
Nid de pinson des arbres vu de dessus
Nid de pinson des arbres vu de profil

Le second

  • Diamètre : 8,5 cm
  • Hauteur : 6 cm
  • Masse : 12,5 g
  • Matériaux : lichen, mousse, herbe, plumes, crin
  • Forme : le nid est bien rond, creux, la paroi est épaisse.
Le lichen nous fait penser que c’est un nid de pinson des arbres.
Le même nid vu de dessus

Nous pensons que c’est un nid de MERLE (N°8)

Kenzo, qui est dans la classes des CE, nous a confirmé ce que nous pensions : il a déjà vu un nid de merle avec des merles dedans, et il ressemblait exactement au nôtre.

  • Diamètre : entre 12 cm et 13 cm
  • Masse : 188 g
  • Il est crée avec des brindilles, de la mousse et de la terre.
  • Il est rond, mais le tour rend le nid ovale.
  • Couleur : marron clair
Nid de merle vu de dessus. On voit des restes de coquilles des œufs, qui sont bleus pâles avec des tâches marron.
Nid de merle vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de TROGLODYTE MIGNON (N°9)

  • Diamètre : 10 cm et 7 cm
  • Masse : 29 g
  • Il est crée avec de la mousse verte, des feuilles mortes et des brindilles.
  • Il est creux.
  • Il est vert et marron foncé.
Nid de troglodyte mignon vu de dessus
Nid de troglodyte mignon vu de profil

Clara et Zoé ont trouvé un nid extraordinaire : il a la forme d’un pavé !

Nous savons que c’est un nid de MÉSANGE BLEUE (N°10)

Il était dans la boîte aux lettres abandonnée de leurs grands-parents. Un jour, Alice, leur grand-mère, a entendu des pépiements qui sortaient de cette boîte : surprise !

À l’intérieur, il y avait 7 oisillons de mésange bleue.

Elles ont attendu que les oisillons s’envolent pour prendre le nid.

Nid de mésange bleue vu de dessus
  • Masse : 104 g
  • Taille :
  • Longueur : 25 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Hauteur : 11 cm
  • Composition : mousse et poils d’animaux
  • Élément principal : mousse
  • Forme générale : pavé droit (= parallélépipède rectangle)
  • Couleurs principales : vert de la mousse en bas et gris-marron des poils de mammifères sur le dessus.
Nid de mésange bleue vu de profil, du petit côté
Nid de mésange bleue vu de profil, du grand côté
ça fait un joli colis ! Les mésanges ont apporté mousse par mousse, brindille par brindille, crin par crin, poil par poil, le matériau pour construire leur nid : quel travail !
Avec cette vieille boite aux lettres providentielle, le couple de mésanges bleues a trouvé un endroit idéal pour faire un nid solide !

Nous pensons que c’est un nid de ROUGE-GORGE familier (N°11)

  • Diamètre : 8,5 cm
  • Hauteur : 3,5 cm
  • Masse : 6 g
  • Matériaux : mousse, herbe, crin
  • Forme : le nid est rond, assez profond, les parois sont plutôt fines, assez fragiles.
La taille et la matière nous font penser qu’il s’agit d’un nid de rouge-gorge.
Le même nid, vu de dessus

Nous pensons que c’est un nid de MÉSANGE CHARBONNIÈRE (N°12

  • Longueur : 17 cm
  • Largeur : 11 cm
  • Hauteur : 7 cm
  • Masse : Inconnue : nous n’avons pas pu peser le nid, qui est pris dans les branches.
  • Matériaux : mousse, feuilles, herbe, branche de sapin.
  • Nous l’avons trouvé dans le jardin de l’école, dans un hôtel à insecte en branches de sapins qui était accroché à la gouttière.
Le fait qu’il soit dans une branche nous fait penser que c’est un nid de mésange charbonnière.

SOURCES :

  • Les nids dans la cour de l’école (hirondelles)
  • Guide de la nature milieu par milieu (forêt - montagne - littoral - lacs et rivières - campagne) ARTHAUD, 2002
  • Le guide des oiseaux autour de chez vous, Tétras édition
  • Le guide ornitho, de chez Delachaux et Niestlé
  • toutes nos BTj sur les oiseaux
  • Internet : mots-clés : nid de brindilles, reconnaître les nids, nid de pinson…
  • Kenzo, Alice, Monique et tous nos proches qui se sont intéressés à cette enquête sur les nids du bocage autour de chez nous.

Nous avons pensé à bien d’autres « nids » d’autres animaux : la fourmilière des fourmis, la termitière des termites, la toile d’araignée, la ruche des abeilles, le barrage des castors, les terriers des renards, des blaireaux, des lapins, le nid de l’écureuilou de la chouette dans un tronc d’arbre, …

Monique, la dame du car, a su que nous travaillions sur les nids : elle nous a prêté le morceau de son nid de frelons, que les pompiers avaient enlevé de son grenier.

Morceau de nid de frelons : on voit des alvéoles en forme d’hexagones réguliers.
Ce nid de frelons est fabriqué avec des couches (c’est feuilleté) de papier « mâché ».
Vue de dessous