Étude de l’église de Broualan

L’église de Broualan : dans le bourg

Plan du bourg avec les éléments qui nous ont servis pour notre enquête

Le calvaire

Voici le calvaire, sur la place de la Mairie. À l’arrière-plan, la maison du Chapelain.
Cloé et Pauline sont très intéressées par ce calvaire, car elles ont découvert des écritures gravées dessus.
Voici la technique des enfants pour déchiffrer ce qui est gravé sur le calvaire.
Ce sont des lettres écrites sur le calvaire : pas facile à lire !
Sur le calvaire il est écrit : m(issi)re :no (ël) : Olivier (etant) chap (elain) (,) j (ehan) Pelihon : a don (n) e cette +".
 
Ce qui est entre parenthèse n’est pas gravé : ils ont utilisé des abréviations,
par exemple ’m.re’ pour ’Missire’
SOURCE :

Le Patrimoine des Communes d’Ille-et-Vilaine-FLOHIC-éditions

Voici une croix : c’est la même que celle avec les crayons.
Servane J montre la croix.
Aline a trouvé un marteau sculpté sur le pied du calvaire. Monsieur Viot nous a expliqué que c’est sûrement le signe de l’artisan, pour se faire payer, comme on peut le voir sur la terrasse devant l’église au Mont Saint-Michel.
Cette croix gravée sur la maison du chapelain signifie sûrement que la maison était destinée à un homme d’église.

La maison du chapelain

La façade de la maison du chapelain ; chapelain, c’est un mot de la famille de chapelle…

Mais de quelle chapelle s’agit-il ? Et puis qu’est-ce que c’est, une chapelle ?

Définition de chapelle : Petite église n’ayant pas le titre de paroisse.

Tiens tiens, ce n’est pas vraiment une église… Mais qu’est-ce qu’une église ?

Définition d’église : Édifice consacré au culte de la religion chrétienne.

Et une paroisse ?

Paroisse : c’est le territoire sur lequel un curé exerce son métier.

Donc : une chapelle, c’est une petite église, pour laquelle il n’y a pas de prêtre mais un chapelain, et dans laquelle on ne fait pas de baptême (il n’y a pas de fonts baptismaux).

Mais notre église est bien une église pourtant, …

Nous avons un mystère à résoudre !

Sur cette maison, il y a des écritures gravées : nous avons réussi à tout déchiffrer !
Voici la transcription de l’inscription sur la façade
FONDATIONAPER DEBROUALAN
PETUITE POUR FAITTEP:MAR
L : CHAPLAINS IEPRUDANCE
UGUETDEMOISE LLEDELAGUER CHE F:AISNEED :
MESSIRELOUIS UGUETCHEVAL IERSEIGNEUR
DELAGUERCH EFAITENLAN 1732
Traduction :
 
Fondation (donation) à perpétuité (pour toujours) pour le chapelain de Broualan faite par Marie-Prudence Uguet, demoiselle de la Guerche, fille ainée de messire Louis Uguet, chevalier, seigneur de la Guerche, fait en l’an 1732.

La Guerche ?

Quel est cet endroit appelé La Guerche ?

Peut-être La Guerche qui est à 1500 m à l’Est du bourg ?

Ni une, ni deux, nous voilà partis à la rencontre des habitants de la Guerche.

Nous sommes partis de l’école et nous avons fait 1,5 km à pied pour aller explorer la Guerche.

À la Guerche nous avons rencontré les propriétaires de la maison qui est située à la Guerche. Là-bas nous avons vu une ferme.

Dès notre arrivée, nous remarquons un mur en ruine, signe d’un habitat ancien.

Avant on croyait qu’il y avait des ruines de château à la Guerche car nous avions vu des inscriptions sur la maison du chapelain qui mentionnaient un SEIGNEUR de la Guerche. Après nous avons su que les ruines venaient d’un manoir, grâce à un site internet.

En explorant la ferme, nous avons découvert deux portes et une fenêtre condamnées.

Ensuite la dame nous a montré un pilier très ancien, elle pense qu’il est du même temps que l’ancien manoir.

Le pilier très ancien
Le vieux pilier est à gauche sur la photo.

Nous savons que le manoir était entouré d’un mur en pierres, car nous avons trouvé plusieurs ruines de murs en pierres qui entouraient l’ancien manoir et la chapelle privés du seigneur.

Un pan d’un ancien mur…

Après nous sommes revenus à l’école en comptant nos pas pour calculer la distance. - Aline et Pauline ont compté 1500 pas de géants !

Cependant nous n’avons pas pu conclure au sujet de ce seigneur de La Guerche ; nous sommes presque sûrs que La Guerche qui est mentionnée sur la maison du chapelain est bien La Guerche où nous sommes allés, mais pour le prouver, il faudrait faire des fouilles sur place, et enquêter dans les archives.

Quand la maison du chapelain a été construite, la chapelle avait déjà 249 ans, presque deux siècles et demi. Une demoiselle Uguet fait construire une maison pour le chapelain de Broualan en 1732, mais elle pose comme condition que son nom soit cité à la messe chaque dimanche. Ce souhait est refusé par le seigneur de Landal de l’époque, elle perd sont procès contre lui et garde sa maison, qui n’a donc jamais été la maison du chapelain.
Gabriel, Cyril, Kenzo et Antoine

SOURCE :

Le Patrimoine des Communes d’Ille-et-Vilaine-FLOHIC-éditions

L’ancien presbytère

Définition de presbytère : c’est la maison du prêtre.

Vu de derrière : le jardin était entouré d’un mur de pierres
Le presbytère vu de face.
Le bâtiment est désormais une résidence, ce n’est plus le logement du prêtre.

Un monument historique : quelles conséquences pour les constructions aux alentours ?

Le château d’eau est situé à moins de 500 m de l’église (qu’on voit au dernier plan) : il a dû être camouflé sous un joli mur de pierres !
Sur la médaille de la commune de Broualan, l’église est au premier plan, devant la silhouette du château de Landal.

Si vous êtes intéressés par l’histoire, vous pouvez visiter notre site : nous avons publié un article sur le château de Landal.

SOURCES :

orales

  • M. et Mme Viot (dont nous remercions la relecture, chaleureuse et rigoureuse)
  • M. et Mme Davy
  • M. Gouablin
  • Mme Cuny

écrites

  • Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Tome II, éditions Flohic, article sur Broualan rédigé par René Viot
  • site internet : http//www.infobretagne.com/broualan.htm consulté le 24/03/2017

Si vous voulez vous rapprocher de l’église, voici notre exploration de l’extérieur de l’église…

L’église de Broualan : à l’extérieur

PLAN GÉNÉRAL Contrairement à la plupart des églises, le plan général de l’église de Broualan n’a pas une forme de croix…

C’est un hexagone auquel on a rajouté un rectangle, la sacristie.

Nous savons pourquoi l’église n’est pas en forme de croix car avant d’être une église, c’était une chapelle construite en 1483. C’est resté une chapelle pendant 370 ans.

En 1853 seulement c’est devenu une église.

Cette église s’appelle « Notre-Dame-de-Toutes-Joies ».

Cyril et Kenzo dessinent la sacristie vue de l’extérieur côté Est.
L’église de Broualan vue de trois-quarts

Les portes

Façade Ouest et portail
Porte Sud Est de l’église, utilisée pour sortir après les cérémonies, et pour les visiteurs au quotidien
Marley a dessiné la façade Sud.
Au dessus de cette porte, il y a des sculptures qui nous ont intéressés.
Sculpture à gauche de la porte
Sculpture à droite de la porte
Cette sculpture marquerait la différence entre le monde quotidien et le monde sacré, celui de l’église.
Océane a imaginé son visage parce qu’on ne le voit plus.
Cette porte (au Nord) est condamnée.
Porte pour aller directement dans la sacristie.

Les contreforts

Un contrefort, c’est un renfort de maçonnerie saillant, massif, qui sert à contenir les effets de la poussée des arcs. Il y a 11 contreforts à l’église.

Un contrefort dessiné par Baptiste. Un contrefort sert à contenir le poids de l’église.
Les pinacles au dessus des pilastres sont si lourds qu’ils contribuent à renforcer la structure de l’église.
Presque tous les contreforts ont un petit motif sculpté à leur pied.
Les contreforts (à l’extérieur) sont tous devant les piliers (à l’intérieur) à l’exception de quatre piliers : ces quatre piliers sont ceux qui servent à retenir le plafond.
Hugo, Cyril, Maëlyss et Matéo
Ce pilier intérieur correspond à un contrefort à l’extérieur, ce que Maëlyss vérifie …
… en mesurant la distance entre deux contreforts.

Les traces de la construction

Le carré plus clair est une trace des échafaudages de l’époque : un trou de boulin.
Les échafaudages du Moyen-Age laissaient des trous carrés dans les murs.
Grâce aux trous de boulins, on peut voir que la hauteur entre chaque étage d’échafaudage est assez régulière.
Sur la façade Sud, on remarque une différence de niveau entre les lits de pierre : on pense qu’ils ont construit la partie droite de la chapelle d’abord, puis qu’ils ont voulu l’agrandir.

Mais nous ignorons comment s’est passé cette décision : les habitants, qui avaient commandé cette chapelle, l’ont-ils trouvée trop petite pour garantir leur entrée au Paradis ? Ou ils ont bénéficié d’un financement supplémentaire imprévu ? Ou l’architecte a changé ? Quelques mystères demeurent…

Le chevet

Ceci est le chevet de notre belle église.
Kenzo a dessiné une partie du chevet et la sacristie.
Cette photo a été prise le matin car le soleil se lève.

Le clocher et sa tour

Le clocher au soleil levant : on voit bien que l’église est orientée vers l’Est.
Pauline a dessiné le clocher à partir d’une photo.
Le clocher est flanqué d’une tourelle. Dans cette tourelle, des escaliers permettent de monter jusqu’aux cloches.
La tourelle est couronnée de six gargouilles, dont quatre sont visibles ici.

Une gargouille, c’est une gouttière en saillie par laquelle s’éjectent les eaux de pluie. Elle est souvent sculptée en forme d’animal, de démon ou de monstre.

Océane

Le toit

J’ai demandé à mon papa si les ardoises des monuments historiques étaient les mêmes que les maisons. Les ardoises des maisons ne sont pas très lourdes, tandis que les ardoises des monuments exceptionnels sont beaucoup plus lourdes. Pour les attacher, il faut faire un trou à l’avance.
 
Le plus souvent les ardoises sont de taille décroissante : ça veut dire que la plus petite ardoise est tout en haut du toit jusqu’à la plus grande taille, en bas de la toiture.
 
Gwénola

La sacristie

Définition de sacristie : une sacristie, c’est une pièce annexe d’une église où sont déposés les objets du culte.

Définition du mot culte : hommage religieux rendu à un Dieu ou à un saint. Par exemple, la messe est un moment de culte.

Dessin de la sacristie côté Est réalisé par Baptiste

SOURCES

orales

  • M. et Mme Viot (dont nous remercions la relecture, chaleureuse et rigoureuse)
  • M. Gouablin
  • Mme Cuny

écrites

  • Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Tome II, éditions Flohic, article sur Broualan rédigé par René Viot.
  • Le Mont Saint-Michel au Moyen Age, C. Castellant, O. Mignon, J.-J. Onate, éditions J. P. Gisserot
Nathan et Océane mesurent le mur Nord à l’extérieur de l’église.

Si vous voulez lire la suite de notre enquête, rendez-vous à l’intérieur !

L’église de Broualan : à l’intérieur

PLAN GÉNÉRAL de l’église réalisé par Nathan et Romain

Il y a 1 portail, 3 portes sur l’extérieur, et 1 porte condamnée.
Nathan et Hugo mesurent l’intérieur de l’église.
L’autel utilisé pour les messes aujourd’hui, avec Romain qui mesure et derrière lui le lavabo principal.

La chaire et l’inscription

La chaire c’est où le prêtre va pour dire une partie de la messe, le sermon. Derrière la chaire, il y a une inscription gravée dans la pierre.

L’inscription gravée

Quand nous sommes montés dans la chaire lors d’un exercice où nous devions imaginer le prêtre qui parlait, nous avons remarqué des écritures gravées dans le mur.

Sur cette photo c’est la partie gauche de l’inscription…
… et sur celle-ci, la partie droite.
1483 écrit à la fin du XVe siècle : c’est de l’ancien français.
Cloé et Nathan ont « traduit » ce que la classe a déchiffré sur la chaire.
LE VIIIe JOUR
Le mot JOUR
Le mot DE
Deux premières lignes de l’inscription que nous avons réussi à lire :

« L’an mille-quatre-cent-quatre-vingt-trois le huitième jour de mars fut commencée cette chapelle par… ».

Nathan

Le mot CHAPELLE est lisible sur la 2e ligne.
Le mot CHAPELLE
Le mot CHAPELLE

Roman ou gothique ?

Nous avons étudié les architectures romanes (Xe - XIe siècles) et gothiques (XIIe- XVIe siècles). Sur Internet nous avons visité des églises romanes : Conques, Saintes, Le Thoronet, … et des cathédrales gothiques : Quimper, Laon, Notre-Dame de Paris, Bordeaux, Bayonne, Rouen, Lyon, Strasbourg, Amiens, Chartres et visité réellement l’abbaye du Mont Saint Michel.

L’église de Broualan est-elle de type roman ou gothique ? Voici les indices que nous avons relevés :

À l’extérieur de l’église, les contreforts de notre église sont de type roman, les pinacles (flèches au dessus des contreforts) sont caractéristiques du gothique, les arcs en ogive sont aussi gothiques.

À l’intérieur il y a des magnifiques vitraux gothiques. L’église est sombre, c’est roman, mais elle est haute, c’est gothique.

De toute façon, elle a été construite en 1483, donc elle est gothique.

Maëlyss

Les autels

Définition du mot autel :

  • dans l’Antiquité, un autel c’est une table de pierre à l’usage des sacrifices offerts aux dieux
  • de nos jours, c’est la table où l’on dit la messe.
Cloé a photographié l’autel du chœur, puis l’a représenté.
L’autel du chœur est sculpté en bois et se trouve au milieu de l’église.

Il y a 4 autels en pierre dans l’église, en plus de celui en bois.

Natacha a photographié l’autel en pierre, en granit, derrière l’autel en bois.
Yuna a photographié l’autel qui se trouve à côté de la sacristie.
Cet autel se trouve à côté du baptistère.
Cet autel est placé en face du précédent, derrière l’arche qui coupe l’église en deux.
Une plaque en marbre rappelle que les autels servaient avant à faire des sacrifices.

Les vitraux

Le chevet, vu de l’intérieur, avec 5 vitraux qui viennent d’être restaurés.
Reflet des vitraux sur les pierres du chœur : on dirait des fleurs de lumière.

L’année dernière, nous avons invité à l’école une vitrailliste.

Alors cette année, quand nous avons vu des gens installer des vitraux à l’église, nous sommes allés les interroger !

Après la restauration des vitraux, les vitraillistes installent des grilles à l’extérieur.
Cette grille sert à protéger le vitrail, elle a ensuite été posée à l’extérieur de l’église.
Un beau vitrail !

Le bénitier, les lavabos et le baptistère

Le bénitier sert à se tremper les doigts pour se faire le signe de croix.

Les lavabos

On a bien ri quand on a découvert qu’on pouvait dire aussi « piscine » pour nommer ces lavabos qui servaient à avoir les mains propres pour faire les rituels de la religion.

Ce lavabo est orné de colonnettes.
Ce lavabo, comme les autres, est surmonté d’une sorte d’étagère en pierre.
Ce lavabo est orné de colonnettes et de feuillages.
Ce lavabo est au Sud-Est, près du maitre-autel.

et l’évacuation de l’eau ?

Mais où l’eau s’évacue ?
Yuna et Yanis cherchent en vain par où l’eau s’évacue.

Les sculptures au dessus des lavabos

Nous avons reproduit, pour mieux les comparer, les sculptures qui ornent les 5 lavabos. Comme c’était très difficile, on a utilisé du papier calque, qu’on a ensuite photocopié.

On a découvert que chaque lavabo était unique. On a pu constater qu’ils étaient plus ou moins simplement décorés. Celui du maitre-autel est le mieux décoré.

Lavabo sur le mur opposé au baptistère
Lavabo à côté du baptistère
Lavabo à droite du maître-autel
Ce lavabo est aussi assez simple.
Ce lavabo est plus simple.

Le baptistère

Au premier plan, le baptistère ; au second plan, un des 5 lavabos.
Le baptistère a été ajouté en 1853 quand la chapelle est devenue une église.

Le pafond

Le plafond du chœur de l’église est plus bas que le plafond de la nef. Pourtant, vu de l’extérieur, le toit est à la même hauteur.

Auparavant, ces cordes servaient à faire sonner les cloches.
Maintenant, c’est depuis ce boîtier (dans la sacristie) qu’on commande les cloches : c’est moins rigolo !

Les pierres tombales

Sur la pierre tombale il est écrit : « M.RE : NOËL : OLLIVIER » qui veut dire : Missire Noël Olliver.

On sait que Noël Olivier était chapelain grâce à l’inscription sur le calvaire à l’extérieur de l’église.

Sur la pierre tombale il y a deux L, alors que sur le calvaire il n’y a qu’un L. Il a été enterré en 1617, au XVIIe siècle.

Les dessins gravés sur la tombe représentent un calice, pour montrer que c’était un homme d’église.

Pierre tombale d’un seigneur de la Guerche

De chaque côté de l’autel de pierre qui se trouve au fond du chœur, les tombes des seigneurs de la Guerche témoignent des conflits persistants entre les autorités locales : il semble qu’ils ont été enterrés là à l’insu du prêtre de La Boussac, qui n’aurait vraisemblablement pas accepté si on lui avait demandé !

Dans notre église il y a cinq pierres tombales.
En voici une, sur laquelle on devine une date inscrite : 1605.
Sur celle-ci, on parvient à lire JAN. PELIHON. FILS. FRANC…

Le mobilier religieux

Dans l’église

Cette attache est mystérieuse…
… elle sert à tenir une croix faisant partie du trésor de l’église.

Les confessionnaux

Ces deux confessionnaux servent à se confesser.
Confessionnal : lieu fermé, isoloir, où le curé entend le croyant en confession.

Se confesser, c’est avouer ce qu’on a fait de mal à un homme d’église, par exemple le prêtre. Ensuite, on est soulagé.

Nathan et Yanis

Dans la sacristie

Le plafond de la sacristie présente des arcs en ogive qui se rejoignent à la « clé d’ogive ».
Dans la sacristie
Des tiroirs pour ranger à plat les vêtements du culte.
C’est une sorte de drapeau qu’on appelle une bannière, on la porte pendant les processions. Celle-ci est la plus ancienne.
Mme Viot nous explique que le prêtre porte une chasuble dorée pour les grandes fêtes.
Encore une croix !

Le trésor

Le trésor de l’église est bien rangé dans la sacristie.

SOURCES

orales

  • M. et Mme Viot (dont nous remercions la relecture, chaleureuse et rigoureuse)
  • M. Gouablin
  • Mme Cuny

écrites

  • Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Tome II, éditions Flohic, article sur Broualan rédigé par René Viot.

Si vous avez aimé cette visite, n’hésitez pas à explorer avec nous le village de Broualan, et ses sites en rapport avec l’église. Ou à revenir admirer l’extérieur de l’église.

Le BOCAGE, notre milieu naturel

Dans cette rubrique, vous trouverez tous les sujets qui concernent le bocage, c’est-à dire le paysage autour de nos bourgs : des champs séparés par des haies, avec des chemins creux.

Plantation d’une haie

Début mars, nous avons été invités par Aurélien et Émilien à planter une haie, accompagnés par Marion et Pierre, qui travaillent tous à la Communauté de Communes.

Les haies du bocage sont belles, utiles et vivantes. Le long d’une prairie, nous avons planté une haie d’arbres d’espèces très variées : 3 viornes obier, 3 sureaux, 1 tilleul, 1 pommier, 1 merisier, 5 érables champêtres, 1 chêne, 4 noisetiers…

Émilien nous montre comment planter un arbre.
Il nous montre les racines d’un arbre.
Toute la classe se met au travail.
Au début, il faut creuser un trou.
Marlon creuse un trou en sautant à pieds joints sur la bêche.
Le trou doit être bien aligné avec la ficelle : une haie, c’est bien un ALIGNEMENT d’arbres !
Essya met de la terre, tasse, remet de la terre et retasse.

Juste avant de planter l’arbre, il faut tremper les racines dans un mélange de terre, d’eau et d’engrais (de la bouse) : ça s’appelle « praliner » les racines. Ensuite, il n’y a qu’à recouvrir les racines de terre…

Il faut mettre les racines sous terre, et laisser la tige de l’arbre au dessus. On met de la terre jusqu’au « collet » de l’arbre.
Aurélien nous donne des indications pour réussir la plantation.
Aurélien nous donne de bons conseils.
Quand on a remis la terre, il faut bien tasser.
Ensuite, il faut verser tout un seau de copeaux pour protéger le jeune plant d’arbre, de la déshydratation notamment.
On répartit bien les copeaux tout autour de l’arbre.
Voilà du travail bien fait ! Il ne reste plus qu’à ranger tous les outils.

Dans cette vidéo, Essya met de la terre, tasse, remet de la terre et retasse : la classe !

Le chêne de la Liberté à Sains

Juste à côté de la haie qu’on a plantée se trouve un Chêne de la Liberté.

C’est un arbre qui nous semblé très majestueux, presque féérique !
Il est grand, énorme, gigantesque !

Il est immense car il est très âgé : il a 231 ans !

Il a été planté en 1792 au moment où la France révolutionnaire luttait contre les monarchies européennes voisines : il fallait sauver la République, et la devise de la République c’est LIBERTÉ égalité fraternité . Alors, pour se donner du courage, de l’espoir, les gens des campagnes ont planté un chêne qu’ils ont baptisé « Chêne de La Liberté ». De nombreux chênes de la Liberté ont été arrachés au cours des luttes historiques, mais celui-là a survécu.

Il se trouve au croisement de 3 routes, et il est splendide.

Émilien nous montre l’objet qui sert à mesurer la hauteur d’un arbre : une croix de bucheron. Le boulon sert à indiquer la verticale.
Il nous explique comment s’en servir.
Valérie-Anne vise la cime de l’arbre. Il mesure 27,90 m de hauteur.
On touche, on palpe, on caresse, on écoute le chêne… L’écorce est rugueuse !
Non, on ne fait pas la ronde à l’envers autour de l’arbre…
… on a mesuré la circonférence du tronc avec le décamètre : 5 m !
Pour donner de la lumière à l’arbre, un bucheron coupe les autres arbres alentours.

On a mesuré l’envergure du chêne avec un décamètre. On a trouvé 28 m. C’est presque exactement sa taille !

Sous terre, les racines de cet arbre sont à peu près de la même taille que l’arbre lui-même. Incroyable, non ?

À quoi servent les haies ?

Accompagnés par Aurélien, Émilien, et Marion, nous avons admiré le paysage bocager vallonné depuis le sommet d’une colline sur la commune de Sains.

Le paysage bocager

Pour l’observer en détail tranquillement, nous avons pris le temps de dessiner ce paysage.

Toute la classe s’applique pour dessiner.
Brewenn regarde sa feuille puis le paysage pour bien dessiner.
Maëlan fait le croquis d’une haie.
Elzéar a fait un magnifique croquis : premier plan, second plan, arrière-plan, tout y est !
Aurélien nous apprend à lire le paysage.

Nous avions réfléchi sur l’utilité des haies : nous en avions trouvé en classe, mais nous n’étions pas sûrs :

  1. Elles servent à lutter contre la pollution
  2. Elles servent de clôture aux vaches
  3. Elles servent à diminuer la taille des champs
  4. Elles servent aux oiseaux et aux rongeurs pour vivre

Avec nos guides, nous avons découvert plein d’autres fonctions, et précisé la première.

  1. Elles servent à lutter contre la pollution des cours d’eau (fleuves et rivières).
  2. Elles servent aux animaux (oiseaux, mammifères, insectes, amphibiens…) qui peuvent circuler en sécurité et vivre. On parle de CORRIDOR ÉCOLOGIQUE.
  3. Elles retiennent la terre quand il pleut : le sol s’use moins vite. Ainsi l’érosion des sols est moins forte.
  4. Elles servent à ralentir l’écoulement de l’eau sur les parcelles (ruissellement) et favorisent son infiltration dans le sol et les nappes : il y a moins d’inondations dans le fond des vallées.
  5. Elles donnent de l’ombre aux animaux.
  6. Elles coupent le vent : pour tout le monde, animaux et humains.
  7. Elles contiennent des arbres qui donnent du bois très utile pour se chauffer, notamment du petit bois. On appelle cette activité fagoter, c’est-à-dire faire des fagots. Elles contiennent aussi de beaux arbres, qui peuvent servir à bâtir, à faire des meubles : on appelle ce bois du bois d’œuvre.

Bref, elles sont très utiles, alors les pouvoirs publics - chez nous, c’est le Département et la Communauté de Communes - ont décidé d’aider les gens à en replanter : chez nous, c’est le programme « Breizh Bocage ».

La maquette d’un paysage bocager où on peut mettre et enlever des haies. C’est nos guides qui l’ont construite spécialement pour nous !
Marion verse de l’eau pour imiter la pluie - et de la poudre de café pour imiter la terre : on voit bien les effets du ruissellement qui emporte tout le café en poudre !
Marion nous explique les fonctions des haies.
Malo pose une haie pour retenir l’eau dans le champ d’en haut.

Il faut les replanter parce qu’elles ont été arrachées en très grand nombre (on en a arraché l’équivalent de 120 fois le tour de la Terre* !) depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale, pour mieux s’adapter aux machines agricoles modernes, énormes et efficaces. Cette action s’appelait le remembrement. On a pensé bien faire, il fallait nourrir tout le monde. Mais maintenant, on comprend qu’on a trop arraché les haies, et qu’on a besoin de toutes les espèces vivantes, de tous les services rendus par les haies.

* Source : Office Français de la Biodiversité

Pour information pour les adultes : le rapport sur les haies du CGAAER remis au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire le 24 avril 2023 dresse un constat alarmant et sans appel : les haies régressent six fois plus vite que l’on n’arrive à les reconstituer, alors qu’elles sont au carrefour de tous les enjeux environnementaux. Inverser cette tendance doit être une priorité de la planification écologique (Afac-Agroforesteries).

Les haies bocagères

BIENVENUE A BROUALAN, en BRETAGNE, en plein pays de bocage…

Le bocage est un paysage rural ; il est formé de champs clos par un alignement d’arbres et d’arbustes ou de talus. C’est un système semi-naturel formé, entretenu et maintenu par ou pour l’homme.

Le bocage a été réalisé par de nombreuses générations de paysans ; il constitue à l’origine une clôture de parcelle, un bord.

Guidés par Thimothée, nous étudions les mécanismes naturels de la haie bocagère.
Timothée nous explique que les arbres absorbent du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène (O2) - ce que respirent les humains.
Les arbres se nourrissent de sels minéraux trouvés dans la terre et d’eau (250 litres par jour pour un grand arbre en moyenne).
Cet arbre fait partie de la strate arborée : de 10 à 30 m.
La strate arbustive est bien fournie sur ce talus. Ici, un bosquet de noisetiers.
Cet arbuste est dans la strate arbustive : de 7 à 10 m. C’est un châtaignier de 10 ans environ.
Les plantes qui mesurent moins d’un mètre sont dans la strate des herbacées.
Il existe plusieurs formes pour le bord des feuilles : palmé, denté, ondulé, lobé, et lisse (saule). Le frêne a des feuilles composées de plusieurs folioles. La feuille de hêtre a des poils.
Un panneau présente le châtaignier sur fond d’herbe à Robert (géranium sauvage) et de fougères.
Le panneau qui présente le chêne pédonculé, sur fond de gaillet grateron, l’herbe qui « colle » aux vêtements.
A Sains, on a vu un chêne de la Liberté, planté en 1792, l’année de proclamation de la République Française.
Nous entrons dans le chemin creux de Lande Tusse.
Nous sommes dans un petit chemin creux : à gauche, des prairies, à droite, une forêt.
À l’entrée du chemin de Lande Tusse, nous avons fait 4 activités ; quand on avait les yeux bandés, il fallait reconnaître un arbre au toucher.
Le passage à gué du Guyoult.
L’eau du fleuve (qui se jette dans la mer) reflète le ciel.
Ceci est le pont qui sépare Trans-la-Forêt et Broualan. Dessous passe le fleuve le Guyoult.

Nous avions écrit un article qui parlait déjà de ce pont qui sépare les deux communes qui forment notre RPI…

Avec Aurélien, nous avons fait des activités comme la course de bateaux en coques de noix, au sens propre !
Nous écoutons Aurélien qui nous explique que l’eau est arrêtée par les talus, sinon elle ruisselle et elle creuse en emportant la bonne terre.
Le bocage sert d’habitat pour les animaux et aide la circulation de l’eau.
Quand il y a trop d’eau, le talus retient l’eau qui coule le long de la pente.
Nous nous servions d’une longue-vue pour observer les oiseaux.

Les chemins creux

Parfois, les chemins creux ne sont pas très creux. Par exemple, ici en allant de Broualan vers le fleuve Guyoult.
Flou ! Mais creux…
On arrive à la pierre…
Le chemin de la Lande Tusse est déjà indiqué sur les cartes du 16e siècle !
La pierre avec 4 entailles : on pense que des hommes ont fait ces entailles avec le projet de fendre ce rocher, puis ont renoncé.
Forêt vierge ? Non, chemin creux !
Les haies du bocage bordent des prés, ici une récolte de foin est prête.
Il fait sombre dans les sous-bois !
Il reste 1,5 km pour arriver à Trans-la-Forêt.
Voici le départ du chemin pour se rendre de Trans à l’étang de la Magentais.
Nous arrivons à Trans… après avoir marché une dizaine de kilomètres.

Les animaux du bocage

Nous habitons un pays de bocage et nous étudions les haies autour de chez nous.

Nous avons regroupé ici tous les animaux que nous avons déjà étudiés et qui vivent - ou qui peuvent vivre - dans une haie.

DES MAMMIFÈRES

DES OISEAUX

DES ARACHNIDES

DES INSECTES

DES AMPHIBIENS

DES SQUAMATES (lézards, serpents)

N’oublions pas les vaches, qui vivent très près des haies !

Des lieux magiques

Le pont
 
Il était une fois un pont,
un pont magique :
si on allait à droite du pont
on était à Broualan, à gauche du pont
à Trans.
 
Et si on était au milieu du pont
on était en même temps à Trans
et à Broualan,
mais si on était à un quart du pont,
où étions nous ?
Le pont magique
Un fauteuil de Dame Nature…
Des lutins ? Non, des champignons !
Cette flaque ressemble beaucoup au petit bonhomme de pain d’épice !
Une source magique pour les lutins ?

Des plantes à fleurs

Le nombril de Vénus.
Du houx, des ronces et des orties.
Les châtaigniers aussi sont des « plantes à fleurs » !
Voilà un oursin ! Mais non, c’est une bogue de châtaigne !
Un chêne qui se fait recouvrir de lierre.
DSC05717
Du lierre en fleur.
Le saule pleureur fait aussi des fleurs !
Les nénufars aussi !
Et les roseaux !
Un bosquet de noisetiers ; ses fleurs s’appellent des « chatons ».
Du buis et du lierre.
L’écorce de l’arbre, en poussant, a absorbé le fil de fer barbelé.
La mousse ne fait pas partie des « plantes à fleurs ».
Le fruit du hêtre : la faine.
Un bel arbre dans un jardin à Trans.

Des champignons communs

Une limace s’est régalée d’une jeune coulemelle.
Celle-ci est intacte.
Une amanite tue-mouche vue de dessus.
Deux jeunes amanites tue-mouche.
Des animaux ont dévoré chapeau de cette russule.

ARTICLE EN COURS DE REDACTION

Nos nids d’oiseaux

Marine, notre stagiaire, nous a offert deux nids. Comme nous en avions déjà récolté une belle collection, nous lui avons demandé de l’aide. Valentine, son amie stagiaire, et Sébastien, l’année suivante, nous ont aidé à décrire et identifier nos nids.

Ne prenez pas les nids !

Si vous voyez des nids dans la nature, ne les touchez pas même s’ils sont vides : peut-être que les oiseaux reviendront l’année prochaine !

Nous pensons que c’est un nid de PIGEON (nid n°1)

  • Masse : 60 g
  • Diamètre : 19 cm environ
  • Composition : des brindilles, un peu de mousse
  • Élément principal : brindilles
  • Forme générale : le nid est plat et rond
  • Couleurs principales : marron foncé et mousse jaune On a remarqué une grande plume blanche et marron clair
Nid de pigeon vu de dessus
Nid de pigeon vu de profil

Nous pensons que ce sont des nids d’HIRONDELLES (nid n°2)

Le premier

  • Élément principal terre
  • Masse : 102 g
  • Paille / herbe séchée : « coussin de paille à l’intérieur »
  • Ovale et creux
  • Diamètres : 10 cm et 13 cm
  • Couleur principale : marron foncé
Nid d’hirondelle vu de dessus
Nid d’hirondelle vu de profil

Le second (nid n°2 bis)

  • Mesures des diamètres : 10 cm et 14 cm.
  • Masse : 106 g.
  • Crée avec de la terre, des brindilles, et de la paille.
  • Il est creux.
  • Couleur : marron clair, presque gris.
Nid d’hirondelle vu de dessus
Nid d’hirondelle vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de FAUVETTE (N°3)

  • Masse : 3 g
  • Le nid est creux.
  • Diamètre : 6 cm ou 7 cm
  • Fabriqué avec plus de terre
  • Couleur : jaune paille / herbe séchée
Nid de fauvette vu de dessus
Nid de fauvette vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de MOINEAU (N°4)

  • Diamètre : 16 cm
  • Brindilles fines, herbe séchée, crin de cheval
  • Beaucoup de mousse
  • Le nid est plat.
  • À l’intérieur du nid il y a des plumes mises pour les oisillons ou des plumes des oiseaux.
  • Masse : 28 g
  • Couleur marron
Nid de moineau vu de dessus
Nid de moineau vu de profil

Nous pensons que c’est un nid d’ACCENTEUR MOUCHET (N°5)

  • Diamètre : 11 cm
  • Masse : 20 g
  • Le nid est crée avec de la mousse verte, des brindilles, des petites plumes blanches et grises.
  • Il est rond et plutôt creux.
Nid d’accenteur mouchet vu de dessus
Nid d’accenteur mouchet vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de CHARDONNERET ÉLÉGANT (N°6)

  • Diamètre 9 cm
  • Masse : 8 g
  • Le nid est crée avec du crin de cheval, du coton, de la mousse verte, et des brindilles fines.
  • Il est rond et creux.
Nid de chardonneret élégant vu de dessus
Nid de chardonneret élégant vu de profil

Nous pensons que ce sont deux nids de PINSONS des arbres (N°7)

Le premier

  • Diamètre : 11 cm
  • Masse : 8 g
  • Le nid est crée avec du crin de cheval, de la ficelle, des plumes.
  • Il est rond.
  • Couleur mousse : jaune ou orange.
Nid de pinson des arbres vu de dessus
Nid de pinson des arbres vu de profil

Le second

  • Diamètre : 8,5 cm
  • Hauteur : 6 cm
  • Masse : 12,5 g
  • Matériaux : lichen, mousse, herbe, plumes, crin
  • Forme : le nid est bien rond, creux, la paroi est épaisse.
Le lichen nous fait penser que c’est un nid de pinson des arbres.
Le même nid vu de dessus

Nous pensons que c’est un nid de MERLE (N°8)

Kenzo, qui est dans la classes des CE, nous a confirmé ce que nous pensions : il a déjà vu un nid de merle avec des merles dedans, et il ressemblait exactement au nôtre.

  • Diamètre : entre 12 cm et 13 cm
  • Masse : 188 g
  • Il est crée avec des brindilles, de la mousse et de la terre.
  • Il est rond, mais le tour rend le nid ovale.
  • Couleur : marron clair
Nid de merle vu de dessus. On voit des restes de coquilles des œufs, qui sont bleus pâles avec des tâches marron.
Nid de merle vu de profil

Nous pensons que c’est un nid de TROGLODYTE MIGNON (N°9)

  • Diamètre : 10 cm et 7 cm
  • Masse : 29 g
  • Il est crée avec de la mousse verte, des feuilles mortes et des brindilles.
  • Il est creux.
  • Il est vert et marron foncé.
Nid de troglodyte mignon vu de dessus
Nid de troglodyte mignon vu de profil

Clara et Zoé ont trouvé un nid extraordinaire : il a la forme d’un pavé !

Nous savons que c’est un nid de MÉSANGE BLEUE (N°10)

Il était dans la boîte aux lettres abandonnée de leurs grands-parents. Un jour, Alice, leur grand-mère, a entendu des pépiements qui sortaient de cette boîte : surprise !

À l’intérieur, il y avait 7 oisillons de mésange bleue.

Elles ont attendu que les oisillons s’envolent pour prendre le nid.

Nid de mésange bleue vu de dessus
  • Masse : 104 g
  • Taille :
  • Longueur : 25 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Hauteur : 11 cm
  • Composition : mousse et poils d’animaux
  • Élément principal : mousse
  • Forme générale : pavé droit (= parallélépipède rectangle)
  • Couleurs principales : vert de la mousse en bas et gris-marron des poils de mammifères sur le dessus.
Nid de mésange bleue vu de profil, du petit côté
Nid de mésange bleue vu de profil, du grand côté
ça fait un joli colis ! Les mésanges ont apporté mousse par mousse, brindille par brindille, crin par crin, poil par poil, le matériau pour construire leur nid : quel travail !
Avec cette vieille boite aux lettres providentielle, le couple de mésanges bleues a trouvé un endroit idéal pour faire un nid solide !

Nous pensons que c’est un nid de ROUGE-GORGE familier (N°11)

  • Diamètre : 8,5 cm
  • Hauteur : 3,5 cm
  • Masse : 6 g
  • Matériaux : mousse, herbe, crin
  • Forme : le nid est rond, assez profond, les parois sont plutôt fines, assez fragiles.
La taille et la matière nous font penser qu’il s’agit d’un nid de rouge-gorge.
Le même nid, vu de dessus

Nous pensons que c’est un nid de MÉSANGE CHARBONNIÈRE (N°12

  • Longueur : 17 cm
  • Largeur : 11 cm
  • Hauteur : 7 cm
  • Masse : Inconnue : nous n’avons pas pu peser le nid, qui est pris dans les branches.
  • Matériaux : mousse, feuilles, herbe, branche de sapin.
  • Nous l’avons trouvé dans le jardin de l’école, dans un hôtel à insecte en branches de sapins qui était accroché à la gouttière.
Le fait qu’il soit dans une branche nous fait penser que c’est un nid de mésange charbonnière.

SOURCES :

  • Les nids dans la cour de l’école (hirondelles)
  • Guide de la nature milieu par milieu (forêt - montagne - littoral - lacs et rivières - campagne) ARTHAUD, 2002
  • Le guide des oiseaux autour de chez vous, Tétras édition
  • Le guide ornitho, de chez Delachaux et Niestlé
  • toutes nos BTj sur les oiseaux
  • Internet : mots-clés : nid de brindilles, reconnaître les nids, nid de pinson…
  • Kenzo, Alice, Monique et tous nos proches qui se sont intéressés à cette enquête sur les nids du bocage autour de chez nous.

Nous avons pensé à bien d’autres « nids » d’autres animaux : la fourmilière des fourmis, la termitière des termites, la toile d’araignée, la ruche des abeilles, le barrage des castors, les terriers des renards, des blaireaux, des lapins, le nid de l’écureuilou de la chouette dans un tronc d’arbre, …

Monique, la dame du car, a su que nous travaillions sur les nids : elle nous a prêté le morceau de son nid de frelons, que les pompiers avaient enlevé de son grenier.

Morceau de nid de frelons : on voit des alvéoles en forme d’hexagones réguliers.
Ce nid de frelons est fabriqué avec des couches (c’est feuilleté) de papier « mâché ».
Vue de dessous

Étude des grottes de Saulges

La formation des grottes

article réalisé par Joséphine, Charlotte et Violette

Violette a dessiné une région calcaire.
Un paysage de région calcaire dessinée par Josephine.
On entre dans la grotte par ce couloir.
Virginie nous explique : la grotte qu’on va visiter a été ouverte au public après qu’on ait dynamité un passage pour y entrer. Les hommes préhistoriques sont seulement allés dans la première partie de la grotte.
Ici on voit sur la paroi un dépôt de calcite.
On a vu plusieurs orgues faits de plusieurs stalactites collées.
On a vu des chenilles de pierre : les stalactites poussent en faisant ces traits, comme les cernes des souches des arbres.
Une fois passés sous l’étroit pont, nous entrons dans un couloir magnifique !
Encore un orgue.
Dans les grottes, on trouve quelques graffitis de notre époque.
On a vu des parois avec des stalactites collées.
On trouve beaucoup d’orgues dans les grottes.
Le plan de la grotte de Rochefort.

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des animaux préhistoriques

Il y avait beaucoup d’animaux sur la terre en même temps que les hommes préhistoriques. Nous avons choisi d’en étudier 4 en particulier, mais il y en avait bien d’autres : le lion des cavernes, la hyène des cavernes, le cerf géant, l’ours des cavernes, le bouquetin, le bœuf musqué, l’élan, le renard polaire, l’antilope saïga, le bison, l’aurochs…

Nolan et Victor

Les rennes

Le renne se nourrit de lichen (qui ressemble à de la mousse sèche) et de brindilles. Mâles et femelles portent des bois en hiver. En été, il migre (se déplace) vers le nord pour brouter l’herbe et la végétation de la toundra (paysage du nord, avec des herbes et des petits arbustes). Les rennes vivent en troupeaux de plusieurs milliers d’animaux qui se séparent parfois en groupes plus petits.

Elzéar et Théo Pe.

Les chevaux

Les ancêtres des chevaux

Les eohippus, ancêtres des chevaux, mesuraient entre 25 et 50 cm.

Un schéma d’eohippus.

Progressivement, leur taille s’est développée. Il y a 38 millions d’années, ils n’avaient plus que trois doigts au lieu de quatre.

Certains broutaient du feuillage, d’autres de l’herbe. Au cours de leur évolution, les membres se sont allongés et leur course s’est faite plus rapide. Celui qui ressemblait le plus au cheval actuel était l’equus caballus.

D’Amérique, il a colonisé l’Asie et l’Europe. Il est à l’origine des races de chevaux existant aujourd’hui.

Lilou et Emma

Le rhinocéros laineux

Il vivait dans les forêts d’Europe et d’Asie à l’époque glaciaire. Son épaisse toison rousse le protégeait du froid et il réchauffait l’air qu’il respirait à travers le conduit de ses narines. Grâce à sa bosse remplie d’une réserve de graisse il pouvait survivre pendant les hivers les plus rigoureux.

Souvent représenté sur les parois des cavernes, les rhinocéros laineux étaient peu chassés par les hommes préhistoriques, ils étaient trop dangereux comparés aux chevaux et aux rennes. On a retrouvé des rhinocéros laineux intacts, figés dans des blocs de glace.

On voit bien la toison, c’est-à-dire le pelage laineux, du rhinocéros laineux.

Description : Il pèse 3,5 tonnes, soit 3 500 kg. 2 cornes : la plus grande : longueur 1m30 poids 70 kg

Luna a décalqué le rhinocéros laineux de la photo précédente.
Malo aussi : on voit mieux le contour que sur la photo.

Luna et Malo

Le mammouth

En 1900 deux chasseurs d’élans ont découvert en Sibérie le corps d’un énorme animal pris dans la glace : c’était un mammouth. On en a ensuite retrouvé beaucoup d’autres en parfait état, conservés de façon identique. Certains même avaient encore de l’herbe dans la gueule ! Pendant près de 2 millions d’années, ils vécurent en Sibérie, dans le nord de l’Amérique et de l’Europe.

Les plus grands mammouths furent le mammouth impérial d’Amérique (3,70 m de haut) et, en Europe centrale, le mammouth trogontheri (4,50 m de haut).

Le mammouth se servait de ses défenses d’ivoire recourbées en spirale de plus de 2,50 m, pour combattre, mais aussi pour se frayer un chemin dans la forêt ou la neige. Les hommes préhistoriques utilisaient les défenses des mammouths pour la charpente de leur huttes, qu’ils recouvraient de peau.

Les mammouths vivent en troupeaux. Ils ont des défenses de 3 m de long. Les mammouths ont une épaisse fourrure pour se protéger du froid. Le mammouth est l’ancêtre des éléphants. Il y a 10 000 ans, ils disparurent englués dans les lacs de bitume recouverts d’eau où ils étaient venus se désaltérer, tués par des chasseurs ou victime du réchauffement du climat.

Marine et Victor

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des hommes préhistoriques

Les hommes préhistoriques que nous avons vus dans le musée de Saulges sont vraiment impressionnants.

Au fil du temps, les hommes préhistoriques sont devenus… NOUS : des hommes modernes.
L’homme de Neandertal était plus petit que les Homo sapiens, mais plus trappu. Les Homo sapiens étaient plus graciles.
Au dessus des yeux, les hommes de Neandertal avaient des « gros sourcils » en os : un bourrelet osseux. Mais ils n’avaient pas de front, alors que les Homo sapiens en ont un.
Ce crâne d’homme de Neandertal a une bosse importante à l’arrière : son cerveau était plus gros que le nôtre !

Des outils préhistoriques

Les objets en pierre

Tous les hommes de Cro-magnon savaient tailler le silex.

Un biface en silex.
Bifaces et racloirs : les racloirs et les grattoirs servent à racler les peaux de bête.

Mais il y avait aussi des spécialistes qui étaient capables de faire des armes et des outils plus beaux que les autres.

Un biface mieux taillé, en silex.

Les Cro-magnon donnaient des formes différentes à leurs silexs.

Cinq lames taillées par un habile tailleur.

Chaque outil pouvait servir pour un ou plusieurs usages. Quand la lame ou la pointe était abimée, ils retaillaient ou le transformaient en un autre outil.

Ce sont des burins mais on dirait des perçoirs.
Une magnifique pierre taillée : on l’appelle une feuille de laurier.

Maho, Hugo, Malo, et Nolan

Les outils en bois, en bois de renne (andouiller), en corde et en peau

La panoplie du chasseur

Le pieu

C’est l’arme la plus simple : un morceau de bois taillé en pointe. Pour durcir la pointe, il suffit de la faire chauffer au feu. Bien avant Cro-Magnon, les premiers hommes utilisaient déjà cette arme.

Le couteau de silex

Un morceau de silex taillé est fixé à un manche en bois.

La sagaie

C’est une arme à mi-chemin entre la lance et la flèche.

La pointe de la sagaie était en os ou en bois de renne. Le manche, qu’on appelle la hampe, était en bois.

Une sagaie et un propulseur.

L’extrémité de la pointe était taillée en biseau ; la hampe également. On ajustait les deux et on les attachait avec une fine lanière de cuir.

Des bâtons percés, en bois de renne, servaient à redresser les hampes. On chauffait légèrement le bois et on le tordait dans le sens voulu.

On ne connaitra jamais toutes les armes que les Cro-Magnon ont pu utiliser.

Comme le bois ne se conserve pas pendant des milliers d’années, certaines armes ont disparus. Cependant, on a retrouvé des vestiges d’armes en pierre et en bois de renne qui nous permettent aujourd’hui de nous décrire quelques armes d’hommes préhistoriques…

La fronde

C’est une bande souple souvent en cuir, formant une poche dans laquelle on place le projectile à lancer.

Le propulseur

Les hommes préhistoriques pouvaient lancer les sagaies à la main. Mais pour les lancer plus loin et plus fortement, ils utilisaient un propulseur.

Un propulseur.

Une sagaie lancée à la main franchit 20 à 30 mètres. Lancée avec un propulseur, elle peut atteindre 50 à 70 mètres.

Une femme préhistorique lance une sagaie.
Nous sommes à l’école en train d’apprendre comment on lance une sagaie avec un propulseur.

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Il y avait aussi des objets qui n’étaient pas des armes.

L’aiguille

L’aiguille est taillée dans un bois de renne, l’aiguille sert à coudre. Le fil est fait avec du tendon de renne !

Ce sont les hommes de Cro-Magnon qui ont inventé l’aiguille à chas, c’est-à-dire l’aiguille qui possède un petit trou pour passer le fil.

Sterenn, Léa et Shanice

SOURCES :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des maisons et des feux préhistoriques

Au tout début

Les premiers hommes préhistoriques vivent en petits groupes dans des campements rudimentaires (= peu perfectionnés) faits de huttes circulaires en branchages ou bien s’abritent derrière des paravents de branchages ou encore trouvent refuge dans les arbres. Les conditions de vie étant rudes (= difficiles), hommes et femmes devaient participer aux différentes tâches, qu’il s’agisse de dépecer (= découper en morceaux) les animaux morts, de les transporter ou de fabriquer des outils.

Les premières maisons

Pour se faire un abri, ils prenaient ce qu’ils trouvaient sur place.

S’il y avait des arbres, ils coupaient des branches qu’ils fixaient au sol avec des pierres, avant de les réunir au sommet, puis les couvraient de branchages ou de peaux des bêtes qu’ils avaient tuées à la chasse : ça faisait comme des tipis d’Indiens.

Quand on a visité la grotte Rochefort, notre guide nous a raconté que les hommes préhistoriques ont habité dans cette grotte. Elle était grande, haute de plafond, bien sèche, et on pouvait y faire du feu parce qu’il y avait une fissure pour que la fumée s’échappe.

Mais c’était rare de trouver une grotte si confortable. D’habitude, les hommes préhistoriques n’habitaient pas dans les grottes.

Matis et Baptiste

Les techniques pour faire du feu

L’homme a sûrement utilisé le feu bien avant de savoir le faire naître, c’est-à-dire « faire du feu ». Cette prodigieuse (= géniale) découverte est probablement un hasard : un tailleur de pierre cogne un silex contre un minerai (= pierre qui contient du métal) de fer. Les étincelles qui jaillissent mettent le feu aux herbes.

En frappant ces deux pierres (un silex et une marcassite) on obtient une étincelle.

Ou bien encore, en frottant deux morceaux de bois l’un contre l’autre, l’homme produit un petit tas de sciure échauffée qui joue le rôle de braises (= morceaux de bois rouges en train de brûler).

La cuisson des aliments

Avec leur simple feu de bois, les hommes de Cro-Magnon pouvaient cuire la nourriture de multiples façons. Voici quelques méthodes de cuisson qu’ils utilisaient…

  • La cuisson sur les braises
  • La grillade
  • La cuisson à la broche (le morceau de viande ou le poisson est embroché et maintenu à une certaine distance du feu pour ne pas brûler)
  • La cuisson au four : on creuse un trou dans la terre et pose au fond des pierres qui ont été chauffées. On place la nourriture dessus et on remet une couche de pierres chaudes. On rebouche le trou avec de la terre pendant tout le temps de la cuisson.
  • La soupe : dans une peau de bête, ils mettaient de l’eau, et pour la faire bouillir ils mettaient dedans des pierres chauffées dans le feu. Ils attrapaient les pierres brûlantes avec un bâton plié en forme de pince. La peau était suspendue au-dessus d’un feu, et comme elle était pleine d’eau elle ne brûlait pas. Dedans, ils mettaient des racines, des herbes, des feuilles, des fleurs comestibles, des graines et des bouts de viande, et ça faisait une bonne soupe !

Zoé et Servane

Nos expériences pour faire du feu

Tout ce qu’il faut pour faire du feu préhistorique : les pierres, et le champignon d’amadou. On a retrouvé ce matériel avec un homme congelé depuis 5 000 ans, Otzi.
On est des préhistoriens ! On essaye de reproduire des gestes des hommes préhistoriques.
Avec la classe, nous avons essayé de faire du feu…
… on a essayé…..
… essayé, essayé…
… longtemps essayé…
… tous essayé…
… beaucoup essayé… en vain.
On n’a fait que des étincelles qui tombent dans l’amadou mais ça ne prend pas.
Même les enfants de l’autre classe nous ont aidés !

Pour s’éclairer

Les Cro-magnon utilisaient deux procédés (= techniques) …

Les torches

Pour faire fonctionner une torche, il suffit de prendre la partie centrale d’un morceau de bois, qui se consume (=brule) lentement avec une flamme qui permet d’éclairer. Quand la torche risque de s’éteindre, il faut la frotter contre un rocher et la flamme repart.

Les lampes

Les Cro-magnon avaient inventé un autre système d’éclairage, plus perfectionné que les torches. Ce sont des lampes qui fonctionnent avec de la graisse animale qu’on appelle le suif. Le support est une pierre tendre (du grès) sculptée en forme de cuillère.

Lisa a dessiné une lampe à graisse.

On pose dessus un morceau de suif et des brindilles d’arbre. Quand on allume la brindille, la chaleur fait fondre le suif qui coule sur une brindille. La lampe fonctionne alors comme une bougie, en donnant un peu plus de lumière. Elle ne dégage pas de noir de fumée.

Mélody, Lisa et Théo Patin

Sources :

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Des arts préhistoriques

article réalisé par Léa et Victor

La peinture

Peindre était une chose complexe. Il fallait trouver la matière colorante, la préparer, puis l’appliquer contre les parois de la grotte.

Photographie H. Paitier, livre « Saulges et la Préhistoire en Mayenne » de Jacques Naveau.
Le cheval 11, relevé, reproduit par Léa.

Pour la couleur, ils utilisaient : de l’argile pour le blanc, des charbons de bois pour le noir et de l’ocre (une terre colorée). L’ocre peut faire plusieurs teintes qui vont du rouge au jaune et que l’homme de Cro-Magnon savait modifier en la chauffant. Ils préparaient l’ocre en broyant la terre avec un pilon (bout de bois qui sert à écraser)

Un pilon.

dans un petit creux dans une pierre. Une fois réduite en poudre, on pouvait utiliser l’ocre telle quelle ou en la mélangeant dans de l’eau. Cela dépendait de la façon d’appliquer la couleur sur les parois.

Photographie H. Paitier, livre « Saulges et la Préhistoire en Mayenne » de Jacques Naveau.

La méthode la plus simple de mettre de la peinture sur la paroi était avec le doigt. Ils pouvaient aussi utiliser des pinceaux en touffe d’herbe ou en crin de chevaux sauvages. Dans ces deux cas, l’ocre devait être mélangé dans l’eau.

Les Cro-Magnon projetaient aussi directement la poudre sur la paroi. Comme les grottes sont toujours humides, la poudre collait à la paroi. C’était la meilleure méthode pour faire les grandes plaques de couleurs qui couvrent le corps des animaux.

Ils avaient sans doute plusieurs systèmes pour projeter la poudre. L’un d’eux nous est connu : il faut prendre un tube creux, par exemple un os, et le remplir de poudre. On met l’une des extrémités (l’un des bout) du tube dans la bouche, on se place à une dizaine de centimètres de la paroi, et on souffle.

Les artistes de l’époque ont adapté leurs techniques à l’aspect des parois, à la nature des roches, et à l’imperfection des surfaces.

La gravure

Les outils de silex étaient l’instrument idéal pour graver la surface de petits objets en os ou la paroi des rochers.

Le cheval Thibaut

Dans ce dernier cas, l’opération était évidemment plus difficile. Des préhistoriens ont essayé les techniques des Cro-Magnon et se sont rendu compte qu’il fallait passer près de cinquante fois un burin de silex contre la paroi pour creuser une rainure d’un ou deux millimètres de profondeur. Graver de cette façon plusieurs animaux de grande taille devait être un travail considérable !

Nous avons vu une toute petite tête gravée de rhinocéros laineux dans la grotte Margot.

Musée de la Préhistoire - Grottes de Saulges

Visites de musées

Le Scriptorial d’Avranches : ses alentours

La ville d’Avranches se trouve juste en face du Mont Saint Michel : lorsque la Révolution Française a fermé l’abbaye, c’est dans cette ville qu’ont été stockés les manuscrits réalisés au Mont Saint Michel au Moyen âge.

Sur cette maquette sont représentés tous les lieux importants au Moyen-âge dans la baie du Mont Saint Michel.

Sur l’image, il y a deux îles rouges : le Mont Saint Michel à gauche, et le Mont Tombelaine, à droite. En haut, à droite, à la croisée des routes représentées en rouge, on voit Avranches, représentée en beige.

Le musée du Scriptorial est installé sur le site du château d’Avranches : il est derrière les remparts médiévaux.
Sur le chemin de ronde, nous avons l’impression que les remparts ont été fabriqués en sable, mais en réalité ils sont faits en pierre, et en chaux. Ils viennent d’être restaurés.
Cette meurtrière servait au Moyen-âge à se protéger des ennemis et aussi à tirer à l’arc sur eux.
Sur ce donjon, tout en haut il y a des blasons entre les créneaux. Ces blasons ont une forme de bouclier.
Voici une des tours de guet qui protégeaient le château d’Avranches.
Cette sculpture en bois représente une pile de livres : au Moyen-âge, c’est comme ça qu’on rangeait les précieux manuscrits.
Ils ont sculpté un manuscrit ouvert dans du bois : c’est rigolo, parce qu’à l’époque, les feuillets des manuscrits n’étaient pas fabriquées à partir de bois…
… par contre, les couvertures étaient fabriquées en planches de bois !

Nous vous invitons à visiter le Scriptorial avec nous…

Visite du Scriptorial d’Avranches

Le scriptorial d’Avranches est l’endroit où l’on peut admirer les manuscrits réalisés par les moines auMont Saint Michel, et comprendre comment ils ont été réalisés.

Cette maquette représente le Mont-Saint-Michel. Le clocher marron a été construit en dernier.
L’abbaye domine le village, qui hébergeait les nombreux pèlerins au Moyen-âge.
En vert foncé, on voit la Merveille, c’est ce que voyaient les pèlerins en arrivant.
Ce sont de vieilles pièces d’avant le Moyen-âge : de l’Antiquité.
Dans le musée, on peut admirer des peintures, des sculptures, mais aussi des panneaux qui nous expliquent, qui nous donnent des précisions.
Une sculpture en bois coloré au centre : les agneaux sont le symbole de l’innocence.
La légende dit que Saint Michel a troué le crâne d’Aubert pour l’obliger à construire une église sur le Mont Tombe, le futur Mont Saint Michel.
Dans le musée, certains manuscrits sont représentés en grand.
Les enfants sont très intéressés, ils essaient de déchiffrer l’écriture des moines copistes.
L’ange Saint Michel transperce un démon, qui symbolise le mal.
Ce sont des chapiteaux, qui se trouvent au dessus des colonnes dans les cloîtres.
C’est un tombeau du Moyen-âge : on l’appelle un sarcophage (comme on le dit pour les Pharaons d’Égypte).

Au Scriptorial, on découvre aussi comment étaient réalisés les manuscrits.

La fabrication des manuscrits au Moyen-âge

Au Scriptorial d’Avranches, on peut découvrir le travail des moines copistes au Moyen-Age.

Sur cette miniature, on dirait qu’un moine enseigne à un seigneur à écrire. Extrait d’un livre entièrement écrit en lettres d’or entre 1030 et 1050 (Echternach)
Une peau de mouton est en train de sécher, avant que les moines n’écrivent dessus : les manuscrits du Moyen-âge étaient écrits sur des parchemins en peau de mouton.
Cette tablette servait de cahier de brouillon aux apprentis copistes.
Voici les objets de la ’trousse’ des moines copistes.
Les cornes servaient de réserve d’encre : d’encriers.
Liste des composants de l’encre au Moyen-Age

Pour fabriquer les encres, les moines se servaient de toutes sortes de matières : minérales (qui viennent des pierres), végétales (issues des plantes) ou même animales : par exemple, pour le rouge, de teinte pourpre, ils utilisaient un coquillage connu depuis l’Antiquité pour sa belle couleur.

Les matières pour faire de l’encre rouge
Liste des ingrédients servant à faire du rouge

Ils avaient aussi besoin de liant,

Liste des liants
Les liants sont en fait des colles, faites avec de l’os, de l’œuf, de la peau de bête…

et de dorures…

Liste du matériel pour la dorure
On voit bien la dent de sanglier, pour lisser les feuillets d’or.
Pour que les pages du manuscrits tiennent ensemble, on les cousait.
La première et la quatrième de couverture sont en bois et recouvertes de cuir.
Le manuscrit terminé, avec des cabochons de métal pour que les manuscrits ne moisissent pas quand les moines les empilent.
Enluminure

La dernière étape consistait à illustrer le manuscrit.

Le Moyen-âge au musée de Bretagne

reportage réalisé par la classe de CM

aux Champs Libres,

  • de l’Armorique à la Bretagne
  • 1532 : la fin de l’indépendance
Nous sommes sur une vitre, il y a un trésor de pièces en dessous. Ce sont des sous qui datent de l’Antiquité : pourquoi ont-ils enterré ce trésor ? De qui avaient-ils peur ?
Une déesse gauloise, fabriquée en métal, avec un casque qui ressemble à un casque romain. Peut-être une déesse gallo-romaine ?
Des statuettes de déesses et de dieux, fabriquées en poterie (moulage) : avant de croire en un seul dieu, les Gaulois qui habitaient en Armorique croyaient en plusieurs dieux…
A l’arrière-plan, des vases en poterie : ce sont des urnes funéraires pour mettre les cendres des morts. On voit que les objets sont un peu cassés : ils sont restés longtemps sous terre.
Un cercueil d’enfant : avec le christianisme, on n’incinère plus les corps des morts, on les enterre.
Un manuscrit avec des lettrines écrit en latin : au Moyen-Age, il n’y avait pas encore d’imprimerie, les moines copistes écrivaient la Bible (l’histoire de Jésus) à la main.
Une carte de la Bretagne qui montre les attaques des Vikings et les routes prises par les Bretons arrivés d’Angleterre (à l’époque, l’Angleterre s’appelait la Bretagne).
La légende de la carte ci-dessus.
Des outils (hache, couteau) et des armes (épée, poignard) en métal. On ne voit que du métal, les manches en bois ou le cuir ont été détruits par le temps.
Une auge du Moyen-Age : la légende raconte qu’elle a servi de barque pour amener les saints bretons en Armorique, par exemple Saint Samson qui a sa cathédrale à Dol.
La lettrine M pour Marc l’Evangéliste.
Une sculpture d’un ange qui prie.
Une pierre tombale gravée.
Une sculpture d’un chef religieux qui sert de pierre tombale : un gisant, réalisé en granit.
Un gisant d’un noble, réalisée en marbre.
Le roi de France qui a épousé Anne de Bretagne en premier : Charles VIII.
La duchesse Anne de Bretagne qui s’est mariée à deux rois de France, la première fois en 1532 : ce mariage a rattaché la Bretagne à la France.
De la vaisselle du Moyen Age pour les pauvres : elle est en poterie. Esteban la dessine avec application.
C’est bien de savoir dessiner pour devenir architecte par exemple.
J’ai dessiné un couteau, des statues et un livre médiéval. Esteban

Le bal des espèces : tous vivants, tous différents

Lors de notre visite des Champs Libres, nous sommes allés voir une exposition intitulée « Tous vivants, tous différents »

Simon, l’animateur, nous a posé des question sur le monde du vivant : les animaux, les plantes et les champignons.

Nous écoutons attentivement Simon

Il fallait trouver quelles sont les principales étapes de la vie d’un être vivant :

  • la naissance,
  • la croissance,
  • la reproduction,
  • et la mort.
Le coquillage bivalve peut vivre jusqu’à 400 ans, l’insecte « éphémère » ne vit qu’une journée.
Ces deux éléphants se ressemblent, mais ce sont deux espèces d’éléphants différentes (éléphant d’Asie, éléphant d’Afrique), qui ne peuvent pas se reproduire ensemble.
C’est un lion, avec une grande crinière marron. C’est une lionne, de la même espèce, mais sans crinière. Le mâle et la femelle d’une même espèce peuvent être très différents.
Un paysage de mangrove (région littorale tropicale).

Ce sont des arbres qui ont les racines dans l’eau salée et un peu hors de l’eau pour respirer. Mathys les a comparées à un « troupeau de racines ».

C’est une maquette de palétuvier avec : des gros poissons, des petits poissons, des coquillages dans l’eau, du corail, de l’éponge naturelle.
C’est un poisson, le périophtalme, qui vit dans l’eau et hors de l’eau.

Il peut respirer dans l’eau et hors de l’eau.

Il est sur une racine.

Il mange des crabes violonistes.

L’évolution

Au fil des générations, les espèces évoluent pour s’adapter à leur environnement.

Si les ressources sont rares, les animaux se combattent.

Ceux dont les particularités leur procurent un avantage survivent et peuvent transmettre leur ADN.

Ainsi, chacun des pinsons ci-dessous s’est doté du bec qui convient le mieux au genre de nourriture disponible dans son habitat spécifique.

pinsons de Darwin
On devait enfiler notre bras dans la cotte de maille, puis attraper le plus de boules.

Il y avait un bec qui était plus pratique que les autres pour attraper les grosses perles.

C’était une expérience pour nous rappeler les becs des pinsons de Darwin !

Aile, patte ou nageoire ?

On pouvait voir les os de notre bras, et on pouvait voir que d’autres animaux avaient des membres fabriqués un peu comme notre bras : d’abord un gros os, après deux os, et enfin plusieurs petits os.

Cela s’explique car nous avons hérité cela de notre ancêtre commun.

Il y a un ancêtre commun à tous les mammifères (ici, la baleine, l’humain, la taupe et la chauve-souris), qui avait un membre avant (on dit : antérieur) composé d’un gros os, puis de deux os, et enfin de plusieurs petits os, qu’il nous a légué à tous, nous les mammifères.

Puis, chaque espèce a évolué différemment, en fonction de ses besoins.

Certains membres sont devenus des nageoires, des bras, d’autres des pattes, d’autres enfin des ailes.

Tous sur le pont !

Aux Champs Libres, nous avons découvert un atelier intitulé : « Tous sur le pont ! »

Un animateur nous a présenté la séance sur les ponts dans le laboratoire de Merlin, qui se trouve au rez-de-chaussée de l’Espace des Sciences.
On est « tous sur le pont ! » : on participe beaucoup en levant le doigt.

Différents ponts qui existent dans le monde

Ce pont est très ancien, il est construit naturellement : il n’est fabriqué qu’avec des éléments naturels.
Ce pont a été inventé avec l’aide du hasard : un arbre était tombé en travers d’un ruisseau, cela a dû inspirer les hommes préhistoriques…
Ce pont romain s’appelle le pont du Gard. C’est un aqueduc qui transportait de l’eau pour l’amener à la ville de Nîmes il y a 2000 ans.
Ce pont sert à faire traverser un fleuve aux trains. C’est un pont ferroviaire.
Ce pont sert à faire traverser un fleuve aux bateaux. C’est un pont-canal.
Les ponts servent à franchir un obstacle.

Un pont solide inventé par Léonard de Vinci à la Renaissance

Ce pont n’a pas de piles mais il est très solide.

C’est le début du pont de Léonard de Vinci.
ça tient bien !
ça tient toujours bien !
Le voilà terminé ! Mais on pourrait encore le continuer…

Les forces qui s’exercent sur un pont

La force de flexion : ça fait fléchir.
La force de torsion : ça tord (tordre).
La force de traction : ça tire (tirer, tracter).
La force de compression : ça compresse (compresser).
C’est le tableau des 5 forces qui s’exercent sur un pont.
En 1940, aux Etats-Unis d’Amérique, le pont de Tacoma a été construit.
Un jour, le vent a tapé dans le pont, il l’a fait bouger tant et tant que le tablier s’est cassé.

Un pont avec une arche

Le tablier n’est pas assez solide, alors on a inventé l’arche pour le soutenir.
Avec une arche, ça tient.

Un pont en arc

Au début d’un pont en arc, il faut mettre un coffrage.
Ensuite, mettre des pierres. Celle du milieu s’appelle la clef de voûte.
Ensuite, on retire le coffrage.
Le pont construit à la main par Jasonn est très très solide : il a pu marcher dessus.

Notre visite aux Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine

L’écriture au Moyen-Age

Au début de notre visite, en mars, Madame Françoise Mercier, qui est archiviste, nous a présenté une frise sur l’écriture dans l’histoire dont elle est l’auteure. Aux archives, elle nous l’a présentée en très grand (la frise s’étend sur un pan de mur).

Elle nous a aussi communiqué le document sous forme électronique, et elle nous a autorisés à le publier sur notre site. Nous la remercions beaucoup pour ce document très utile, que vous pouvez télécharger en bas de page. Le voici :

Frise des archives départementales : les écritures au fil des siècles
Un moine copiste

Voici un moine copiste qui écrit sur du parchemin. Au Moyen-Age il n’y avait que les moines et les seigneurs qui savaient écrire. Au Mont Saint-Michel il y avait plein de moines copistes.

Bosley

Une peau de mouton préparée en parchemin

Les petits seigneurs et les pauvres n’avaient que la patte du mouton pour écrire leurs textes, les grands seigneurs et le roi pouvaient utiliser toute la peau du mouton.

Marystela

Plumes pour écrire : plumes de dinde ou d’oie

Voici des plumes. Elles servaient à écrire. Il y avait des petites et des grandes.

Au Moyen-Age on enlevait les barbes latérales et on écrivait avec le tube de la plume.

Trystan

Nous avons observé ce document pour savoir avec quel alphabet il était rédigé

Ce document du XVIe siècle est en écriture Gothique textura avec de l’encre noire et rouge.

Matthias

Cours de calligraphie

C’est un pot d’encre noire qu’on a utilisé pour faire de la calligraphie.

Il y a aussi un pinceau et une plume en acier. La professeure de calligraphie nous a dit : « Prenez votre plume qui a un petit réservoir, prenez aussi le pinceau et trempez-le dans l’encre noire, mettez une ou deux gouttes dans le réservoir de la plume et écrivez ! Les gauchers, vous devez tourner votre feuille. »

Clarisse

Ceci est le plan de travail pour la calligraphie.

Tout en haut, c’est l’encre pour écrire, avec une plume pour la calligraphie et un pinceau. En dessous, il y a la feuille pour écrire, avec des lignes tracées.

À droite, on voit un buvard : ça sert à sécher l’encre.

Lysa

La découverte du bâtiment des Archives Départementales

Cette photo a été prise tout en bas du bâtiment des archives.

C’est le quai de débarquement où tous les documents arrivent. Ils y aussi des routes sous le bâtiment pour que les camions et les voitures apportent les documents.

Sullivan

Une dame nettoie des archives empoussiérées.

Les dames de la salle de triage utilisent un aspirateur pour nettoyer les documents poussiéreux. Il y a beaucoup de papier !

Quand les archives arrivent, on en fait l’inventaire (= la liste), on les classe et les place dans des boites qui résistent au feu et à l’eau.

Aubin, Mathilde, et Anaïs

La boîte noire

Cette boîte n’est pas comme les autres, celle-là ne craint ni le feu ni l’eau. S’il y a du feu dans le bâtiment, ou s’il est inondé, grâce à la boîte les documents seront mieux conservés.

Jérémy et Maël

Ce poster du Mont Saint Michel était dans un grenier.

Cette affiche a été rongée par les rats et les souris, parce qu’ils adorent le papier et la colle.

Elle va être réparée à l’atelier de restauration des Archives.

Laure, une restauratrice, va le réparer avec du papier japon : pour combler les trous elle utilise du papier japon avec de la colle, et pour que ça ne bouge pas, elle la met dans une pochette plastique pendant une journée.

Ensuite le public pourra la consulter.

Kelly, Jérico, Vincent et Julien

Dans les couloirs, il y a des documents d’archives pour décorer les murs.

Benoît nous a expliqué que la ville de Rennes a subi un incendie important en 1720. Presque tout le centre-ville a été brûlé, mais le feu a épargné ce bâtiment qui s’appelle le Parlement.

Mélanie

Des étagères montées sur rails : on aperçoit les rails au sol.

Les boîtes sont rangés par numéros des cotes.

Un gros tuyau fait circuler l’air.

Les meubles bougent grâce à des rails.

Mathys et Lewis

C’est un volant qui sert à déplacer les étagères.
Cette photo a été prise du quatrième étage.

On voit une partie de Rennes, l’hôpital de Pontchaillou et les bureaux en dessous.

Cyril

Dans la salle de lecture

Il y a des tables, des chaises et des lampes de bureau.

C’est là qu’on peut consulter des archives : on demande à l’accueil le document qu’on veut en donnant sa cote.

Morgane

Ici il y a une bibliothèque où on range les livres d’inventaire.

Derrière la bibliothèque on voit des murs vitrés noirs.

Ces livres, on ne peut pas les emprunter mais on doit les consulter pour trouver le numéro (= la cote) du document qu’on veut lire.

Au plafond il y a aussi des vitres.

Marina

Benoît, l’archiviste, nous a montré le cadastre napoléonien de nos communes : c’est le premier cadastre qui a été réalisé en France (après celui des Romains dans l’Antiquité).

Il nous a montré les deux villages de Trans-la-Forêt et Broualan (à cette époque, la commune de Broualan faisait partie de la commune de Boussac).

Sur cette photo il y a le château de Landal, que nous avons visité en octobre 2012.

Ce cadastre date de 1837.

Erwann

Ce document est intitulé : « Liste Nominative des habitants de la commune de Trans ».

C’est la première page de couverture du recensement de 1936. Le recensement sert à connaître le nombre d’habitants dans le village, et en France.

Sur ce livre c’est le village de Trans-la-Forêt.

Élia

Recensement de la commune de Broualan en 1936
C’est la page suivante du recensement de Broualan

Dans le recensement de la commune de Broualan, nous avons trouvé les noms des personnes qui habitaient au Domaine et nous avons vu la famille Dugué : j’ai reconnu ma grand-mère qui s’appelle Marie.

Il y a aussi mes trois grands-tantes qui s’appellent Simone, Madeleine et Renée et mes arrière-grands-parents Louis, Léon et Ernestine.

Valentine

Voici en téléchargement la frise historique sur les écritures à travers l’histoire, réalisée par Françoise Mercier.

FriseAtelierCalligraphie

La ville de Rennes

Le bâtiment des Champs Libres à Rennes

Dans les Champs Libres, il y a une bibliothèque de six étages en forme de pyramide à l’envers, où nous avons vu l’exposition Les livres sont-ils tous pareils ?

Sur la maquette ci-dessus, la bibliothèque est à gauche, et on voit le mur intérieur de la bibliothèque avec ses carreaux en couleur. Cette maquette tactile a été conçue pour les aveugles.
Vue du sixième étage de la bibliothèque Le mur est penché vers l’extérieur et les barres des vitres sont parallèles, on a l’impression que ça pourrait s’écrouler…
On a marché sur des bandes rugueuses qui permettent aux aveugles de s’orienter.

Il y a un Espace des Sciences en forme de tronc de cône, dans lequel il y a :

  • au rez-de-chaussée, une salle d’exposition temporaire où nous avons vu l’exposition « Regards sur le vivant »,
  • au 1er étage une salle de la Terre où nous avons vu l’exposition « Tous vivants, tous différents » et l’animation intitulée Le bal des espèces,
  • et au deuxième étage le planétarium, avec un toit arrondi.
Le toit du planétarium des Champs Libres

La gare et les trains, le métro

Nous sommes allés en train à Rennes le 15 janvier :

nous en avons profité pour explorer ce moyen de transport en commun.

L’ensemble des voies ferrées d’un pays s’appelle le réseau ferroviaire.

Les rails des voies ferrées sont parallèles.

Les bouts de bois en travers des rails s’appellent des traverses.

Quand deux voies ferrées se croisent, on appelle ça un aiguillage.

Et quand une route croise une voie ferrée, on dit que c’est un passage à niveau  : il y a des barrières, une sonnerie et un feu rouge pour empêcher les accidents entre le train et les voitures.

Les genres de wagons sont : wagon citerne, wagon de marchandises, wagon de voyageurs (on dit : « voiture »).

Les différentes sortes de trains sont : métro, draisines, TGV (Train à Grande Vitesse), TER (Train Express Régional), train de marchandises.

Le TER peut rouler jusqu’à 160 km/h, mais entre Combourg et Rennes, il roule en moyenne à 130 km/h.

Le TGV peut rouler jusqu’à plus de 300 km/h (en fait, il peut rouler plus vite mais ensuite les bras articulés ne touchent plus correctement les câbles électriques).

Le train à vapeur d’Aubin

Locomotive à vapeur inventée et dessinée par Aubin, qui fonctionne avec du bois.

Maintenant les locomotives fonctionnent avec un moteur électrique : locomotives électriques.

Elles prennent l’électricité dans les câbles avec un bras articulé.

À Rennes il y a une dizaine de voies ferrées, à Combourg deux : Combourg est une petite ville.

Vue de la gare de Rennes

La gare de Rennes est très grande, parce que la ville de Rennes est une métropole régionale.

On a vu des métros souterrains, qui circulent sous la ville de Rennes.

Aiguillage : sur une voie ferrée, dispositif composé d’un ensemble de rails qui peuvent bouger pour permettre aux trains de passer d’une voie à l’autre. Exemple : deux trains se sont percutés à cause d’une erreur d’aiguillage.

Draisine : Petit véhicule automoteur utilisé pour l’entretien et la surveillance des voies.

La gare de Combourg et les trains

reportage réalisé par la classe de CM

Quand on est arrivé à la gare de Combourg à 7h45, on a vu la gare de nuit : il y avait plein de lampadaires pour y voir clair.

A l’arrière-plan, on voit la passerelle qui sert aux piétons à passer au dessus des voies ferrées. Au premier plan, l’abri-quai.
La façade de la gare de Combourg qui vient d’être rénovée.
Pour que les aveugles ne s’approchent pas trop des voies, il y a des sortes de tapis à bosses qu’on sent sous les pieds quand on avance.
La voie ferrée en direction de Saint Malo. A la gare de Combourg, il n’y a que deux voies ferrées.
Un élève en train de descendre les marches de la passerelle avec son père.
Les rails sont parallèles, grâce aux traverses.
Dans la gare de Rennes, il y a des escalators : c’est une grande ville, qui a une grande gare comme un pont au dessus des 7 voies ferrées.

Étude de la ville de Dol de Bretagne

Le menhir du Champ Dolent

article réalisé par Matis, Elzéar, Maëlan et Shinesse

Il y a deux principales sortes de mégalithes : les dolmens et les menhirs.

Les dolmens sont de gigantesques tables de pierre. Ce sont des tombes collectives, liées au culte des ancêtres. À l’origine, ils sont recouverts de terre. Les archéologues ont parfois retrouvé des armes et des poteries à l’intérieur des dolmens.

Les menhirs sont des pierres dressées. Certains sont isolés, d’autres sont groupés comme à Carnac. Les premiers mégalithes datent de - 5000 environ, les derniers ont été construits vers - 2000.

Nous sommes allés voir le mégalithe le plus proche de chez nous : le menhir du Champ Dolent.

Nous savons que des Homo sapiens sapiens (nos ancêtres) ont transporté ce menhir à la période néolithique.

On a observé le menhir et on s’est demandé pourquoi ils l’ont déplacé jusqu’ici.
  • À l’époque où ils ont installé ce menhir, on sait que les humains vivaient dans des petits villages, ils se nourrissaient déjà de leur agriculture et de leur élevage, mais aussi de cueillette, de pêche et de chasse.
  • Ils maitrisaient la vannerie, la poterie et le tissage, et sûrement aussi les métaux.
  • Ils avaient sûrement une religion sur laquelle nous ne savons pas grand chose, mais nous croyons savoir que c’est elle qui a conduits les hommes préhistoriques de la période néolithique à installer des mégalithes en Europe, et notamment en Bretagne.

Les menhirs, isolés ou regroupés, sont donc des lieux sacrés. Parfois, ils les gravaient ou les sculptaient.

On s’est demandé de combien de mètres il était planté dans le sol.
On a mesuré combien d’enfants il fallait pour entourer le menhir : de face il en faut moins que de dos. On n’est pas aussi souple de dos que de face !
Maëlan et Elzéar ont dessiné le déplacement du menhir tel que l’ont imaginé les préhistoriens.
Expérience de relevage de menhir en 1985 à Plabennec, en Finistère : 400 hommes ont réussi à lever un menhir de 19 T et de 7,30 m de haut ! Combien en a-t-il fallu au Champ Dolent ?
On s’est pris pour des hommes préhistoriques et on a dansé pour célébrer l’exploit d’avoir installé le menhir là.
Ce dessin du menhir montre que les catholiques l’ont christianisé au XIXe siècle : ils lui ont mis une croix dessus, mais elle a été enlevée depuis, peut-être sur les conseils de préhistoriens.

SOURCES :

  • Photos de François Landry
  • Guide touristique de la ville de Dol de Bretagne
  • Dessin anonyme de 1845

Les douves de Dol de Bretagne

article réalisé par Gabrielle, Essya, Aodren, Inès et Joséphine

La ville de Dol a fait construire des remparts en pierre pour se protéger au XIV ème siècle (dans les années 1300). Elle a ensuite amélioré ses tours pour mieux se protéger.

Belle vue plongeante : à droite, le rempart, et notre classe sur la promenade des douves.

Les douves de Dol n’ont jamais été remplies d’eau : le marais suffisait pour se protéger des attaques ennemies. On devrait donc plutôt les appeler des fossés, parce que le mot « douve » signifie que c’est rempli d’eau.

Sous les remparts, on s’est pris pour des ennemis qui venaient attaquer la ville de Dol. Heureusement, on a survécu !
Au pied de la grande tour des Carmes, on a été choqués par la quantité de déchets polluants…
On a remarqué que la grande tour des Carmes était penchée en bas, puis il y avait une ligne de pierres claires en granit, puis les murs sont verticaux.
En voyant cette photo, Joséphine a imaginé que c’était une énigme. Il fallait choisir une porte : à gauche, celle de la nature, celle du milieu, rien de spécial mais on peut s’attendre à de mauvaises surprises, et celle de droite, la prison. Les trois ont un intérêt.
En fait, c’était une barrière pour ne pas tomber, qui donnait accès aux escaliers pour passer d’un étage à l’autre.
Nous pensons que des gens irresponsables ont jeté les déchets par ce trou qui donne sur le chemin de ronde. Après tout, cette tour a un peu une forme de poubelle, mais… c’est une tour du XVe siècle en forme de fer à cheval !
On voit bien les différents étages de la tour qui hébergeait les soldats de la garde.
Le schiste des remparts est comme les ardoises : il est feuilleté et il s’use plus vite que le granit.
On voit bien les meurtrières-canonnières entourées de granit clair.
La tour des Carmes est ronde, elle date du XIVe siècle.
Nous dessinons la tour des Carmes.
On a même dessiné avec la sève de plantes : du vert (du lierre) trouvé par Inaya, et du jaune (chélidoine) expérimenté par Thiago.
Thiago dessine, très appliqué !
Tour des Carmes_Brewenn
Tour des Carmes_Inaya
Tour des Carmes_Joséphine

SOURCES :

  • Photos de François Landry
  • Guide touristique de la ville de Dol-de-Bretagne

La cathédrale Saint Samson

article réalisé par Valérie-Anne, Maëlys, Marlon, Meddy et Tim

En arrivant des douves, on découvre la cathédrale par la face nord. Quand elle a été construite au XIIIème siècle, il n’y avait pas encore les remparts : c’était une cathédrale-forteresse.

C’est l’arrière de la cathédrale, qui servait de rempart contre les assaillants.

Au sol, on a vu les traces du rempart et de la tour du XIVème siècle : c’est un chemin sans herbe. Le rempart nord était à peine à quelques mètres de la cathédrale.

Ce plan permet de voir les remparts qui ont disparu, en rouge clair, et en foncé, ce qui reste.
Il y a des travaux pour rénover la cathédrale : on voit bien les nouveaux joints entre les pierres toutes propres. C’est du travail très bien fait !
Par cette goulotte, les charpentiers font tomber des bouts de charpente usés avant de les changer. Des fois, ça coince !
Les bouts de bois tombent dans la benne bleue en faisant des grands bruits.
Sur le porche sud, ils ont nettoyé les statues gravées dans le calcaire blanc.
On a compté 42 statues sur ce porche : elles sont toutes différentes.
Il y a des coeurs gravés dans le pilier en granit, pour rendre hommage à l’évêque Coeuret.
Avant, le coq était sur la tour sud de la cathédrale, comme girouette. Maintenant, il est à l’intérieur, à côté du plus ancien mur de la cathédrale, qui est vieux d’environ 900 ans !

Devant la cathédrale, il y a un bateau en granit. C’est pour rappeler la légende de la fondation de la ville de Dol : Saint Samson serait venu dans un bateau en pierre pour « apporter la bonne nouvelle » du message chrétien. On dit qu’il évangélisait la région. On dit aussi que c’est lui qui a fondé la ville de Dol au VIe siècle, dans les années 500-599.

Le bateau en pierre a été testé dans le port de Saint Malo avec une équipe de rugbymen dedans : il flottait ! Ils étaient drôlement impressionnés. Mais il n’avançait pas.

SOURCES :

  • Photos de François Landry
  • Guides touristiques de la ville et de la cathédrale de Dol
  • Plan de Patrick Amiot

Le fleuve du Guyoult à Dol-de-Bretagne

Le Guyoult arrive à Dol par le sud et repart par l’ouest puis le nord. Nous, nous sommes passés devant la piscine, puis entre le cinéma et la salle de l’Odyssée.

Plan de Dol
Nous regardons le plan d’eau depuis un pont en bois.

Sur un pont, on a écouté, entendu et vu : des canards, des poules d’eau (= des foulques macroules), des poissons, un héron, l’eau, une pie, un coucou, des mouettes, un rouge-gorge, des fourmis, des chèvres, des moutons et des araignées.

On a même vu un nid de chenilles !
On est passé sur plein de petits ponts et il y avait des roseaux.

Dans les villages de Broualan et de Trans

La chaudière à bois de notre école de Broualan

Grâce au maire de notre village, Monsieur André Davy, et au Service Départemental de l’Énergie de l’Ille-et-Vilaine (SDE 35), nous avons exploré l’utilisation de l’énergie dans notre école. Des animateurs et animatrices des associations Des Idées Plein La Terre et de la SCIC EnR Pays de Rance nous ont accompagnés dans cette enquête.

Sébastien nous montre le silo où il y a les copeaux de bois…
… et la vis qui sert à amener les copeaux de bois dans la chaudière.
Nous sommes descendus dans la chaufferie avec Sébastien.
Il a ouvert une porte : il y avait beaucoup de copeaux de bois !
Sébastien nous montre la machine qui apporte les copeaux dans la chaudière.
On voit le foyer de la chaudière.
Sébastien répond à nos questions.
Sébastien nous montre les tuyaux d’eau chaude qui chauffent l’école et la salle des fêtes.
Il nous explique comment la chaudière fonctionne avec le plan.
En rentrant en classe, nous avons dessiné le schéma de la chaudière.

Au château de Landal

Nous avons étudié un monument historique de la commune de Broualan à la manière des historiens.

Nous avons étudié un monument historique de la commune à la manière des historiens :

le CHÂTEAU de LANDAL

Voici ce que nous avons pu rassembler comme informations et comme hypothèses.

Nous avons réuni les informations recueillies lors de notre sortie du 12 octobre, en observant les lieux et en interrogeant Mme Porée qui nous a guidés (au nom des propriétaires du château), et les informations que certains enfants de la classe connaissaient déjà du site de Landal. Seule la question sur les pigeons n’était pas historique mais biologique.

Nous avons dessiné le château de Landal vu depuis le début de l’allée cavalière.

Dans un second temps, nous avons fait un travail de documentation pour vérifier ce que nous pensons et chercher les réponses à certaines de nos questions. C’est l’étape de la recherche documentaire.

Voici nos sources principales :

  • Landal, entre mythes et réalité, René Colas, 2011, Société d’Histoire et d’Archéologie de Saint Malo.
  • Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Flohic Editions, 2001
Voici le château de Landal tel que nous l’avons vu en arrivant.

Le château

Description  : Autour du château, il y a :

* des remparts (grands murs en pierre pour protéger le château des attaquants),

* un pont-levis disparu (il y a un portail à la place),

* quatre tours

* le château lui-même, qui s’appelle le donjon

* et des douves (grands fossés qui servent à protéger le château des ennemis).

À l’intérieur, il y a des écuries (endroit où les habitants du château gardaient les chevaux). Il y a des parpaings à la place des fenêtres pour que personne ne puisse entrer : c’est dangereux.

En le regardant ainsi, nous avons imaginé ce qu’était la vie des gens du Moyen-Age : que pensait un paysan devant cette belle forteresse ?

QUESTIONS : Quand a-t-il été construit ? Pourquoi les paysans ont-ils accepté de construire ce château (qu’est-ce qu’ils y gagnaient) ?

1. Hypothèses : On pense que ce château a été construit au Moyen Age (entre 500 et 1500) pour les nobles seigneurs de Landal.

Les paysans qui habitaient autour ont fait le château. Ils l’ont construit pour ne pas être battus ou emprisonnés.

2. Nos recherches : Le château de Landal a été construit au XVème siècle (entre 1400 et 1500), mais le donjon et d’autres parties comme le pont-levis ont été refaits au XIXe siècle (1848). En fait, le donjon n’a que 150 ans environ, mais il a été reconstruit sur le modèle du château précédent.

Au Moyen Age, les paysans n’étaient pas souvent propriétaires de leurs terres. Le seigneur possédait un domaine, qu’on appelait « fief » (qui a donné le mot « féodal »), et il autorisait les paysans à cultiver des parcelles de son fief. En échange, les paysans devaient lui donner une partie de leur récolte, et ils devaient lui rendre des services quand il le demandait (les corvées).

Par exemple, ils devaient aider à construire les premiers châteaux en pierre au XIIème siècle, ou devaient participer à la surveillance du château en faisant leur tour de guet sur le chemin de ronde. Les paysans pouvaient se réfugier dans le château fort en cas d’attaque d’une armée ennemie : le seigneur devait les protéger, c’était son rôle dans la société.

Maël, Vincent, Bosley, Matthias, Mathys, Valentine, Aubin, Lewis, et Jérico

La chapelle

Description : La chapelle est située à une cinquantaine de mètres à l’extérieur du château. La porte est arrondie et un peu pointue en haut. Autour de la porte et des trois fenêtres il y a des pierres taillées (taillées par des tailleurs de pierre pour les rendre lisses). Le reste des murs est construit avec des pierres ordinaires.

Les ouvertures sont maintenant fermées par des parpaings. Le plan de la chapelle n’est pas en forme de croix (comme le sont normalement les églises). Les hauteurs des murs des deux côtés ne sont pas symétriques.

La façade de la chapelle de Landal

Mme Porée a dit que les gens qui habitaient dans le château allaient tous les jours prier à la chapelle sauf le dimanche, ils allaient à l’église de Broualan.

Sur les photos anciennes, la porte est en bois et ornée de fer forgé (par un forgeron) en forme de spirales.

Clarisse, Elia, et Morgane

Le colombier

Le colombier du château de Landal

Description : murs en pierres, porte en bois, ouverture sur le dessus pour laisser passer les pigeons. C’est un endroit où les pigeons se reposent et se reproduisent, avant d’être mangés par les habitants du château. A l’intérieur, il y a 300 nids en pierre. La porte d’entrée est très petite. Le colombier sert de protection contre les prédateurs, à la façon d’un poulailler.

QUESTION : Quelles sont les différences entre un pigeon et une colombe ?

1. Notre hypothèse : La colombe est blanche et petite, le pigeon est plus foncé et plus gros.

2. Nos recherches : Ils font tous partie de la classe des oiseaux. Il existe plus de 300 espèces qu’on appelle « pigeon » : les pigeons ramiers (on dit aussi : « palombe »), les tourterelles, les colombes… Le nom de colombe est donné à certaines espèces de pigeons au plumage blanc.

Donc la taille ne compte pas comme élément distinctif. L’art d’élever des pigeons et de les entraîner s’appelle la colombophilie.

Marina, Kelly, Mélanie, Julien, Clarisse et Elia

L’allée cavalière

Description : Mme Porée nous a dit qu’avant il y avait des châtaigniers et des chênes. On a replanté des hêtres après la Seconde Guerre Mondiale parce que les Allemands avaient réquisitionné les vieux arbres. Les hêtres ont donc environ 70 ans. L’allée mesure 1200 mètres de long et 45 m de large. Il y a aussi un vieux moulin à pommes (en pierre) qui servait à faire du cidre.

Notre groupe est tout petit au milieu de la magnifique allée cavalière !

QUESTIONS : De quand date la réalisation de cette allée ? Pour quel usage ?

1. Notre hypothèse : L’allée cavalière servait de chemin d’arrivée principal au château pour les gens riches qui circulaient à cheval : c’était chic d’avoir une belle allée.

Les piétons circulaient dans les chemins creux sur les côtés

2. Nos recherches :

Les historiens pensent qu’elle a été réalisée vers 1782, juste avant la Révolution française. Du coup, on pense que c’était bien comme signe de puissance et de richesse qu’elle a été construite (comme le colombier).

Jérémy et Trystan

La ferme et les champs

Au second plan, la ferme, et à l’arrière-plan, l’étang de Landal, vus depuis l’allée cavalière

Description  : On a vu un tracteur rouge, un hangar avec de la paille, la ferme avec des fenêtres cassées.

On sait (photos anciennes) qu’avant il y a eu des chevaux et des moutons dans les champs.

Dans les champs maintenant, et depuis longtemps, il y a des vaches.

L’agriculture il y a cent ans : il y avait des chevaux de trait qui servaient à labourer, herser, battre le blé, moissonner, faucher, écraser les pommes et rapporter les récoltes à la ferme.

QUESTION  : De quand datent les premiers tracteurs ?

1. Nos hypothèses :

Il y a cent ans, pour l’agriculture, il y avait des chevaux de trait qui servaient à labourer, herser, battre le blé, moissonner, faucher, écraser les pommes et rapporter les récoltes à la ferme…

Puis les chevaux ont été remplacés par les tracteurs.

2. Nos recherches :

Les premiers tracteurs ont été inventés aux États-Unis vers 1890.

Les premiers tracteurs ne sont arrivés dans les campagnes bretonnes que vers 1930, et ils avaient des roues en métal.

Il a fallu attendre les années 1950 pour voir des tracteurs plus souvent dans les champs.

Marystela, Morgane, Cyril et Sullivan

Les étangs

Description : Cyril sait que dans les étangs il y des brochets, des carpes, des gardons, des anguilles, des canards.

L’étang de ceinture de Landal reflète les nuages…

QUESTIONS : Les étangs ne servaient-ils que de protection ? Sont-ils naturels ou artificiels ?

1. Nos hypothèses : Les étangs servent de ceinture protectrice au château. Ils ont été creusés par les hommes.

2. Nos recherches : Il y avait des étangs avant que des moines ne s’installent à Landal, mais les hommes les ont améliorés en fabricant des digues pour diriger l’eau.

Donc les étangs sont naturels et artificiels. Ils servaient bien de protection, de réserve de poissons, mais pas seulement : la force de l’eau qui passait d’un étang à l’autre servait à faire tourner plusieurs moulins, qui appartenaient au seigneur de Landal, qui faisait payer aux paysans le droit de moudre le blé au moulin banal.

Anaïs, Lysa, Nawen, Erwann

Étude d’une archive de Broualan

Évolution des professions des parents d’élèves

Nous avons trouvé des archives de notre commune, Broualan, et notamment le registre matricule des élèves admis à l’école depuis 1934.

Page de couverture du registre d’inscription (on dit registre matricule) de l’école de Broualan de 1936 à 2004

Nous avons fait la liste des professions des parents d’élèves de l’école par périodes de 20 ans.

Nous avons remarqué qu’il y avait beaucoup de cultivateurs dans les années 1930. Nous avons alors compté le nombre d’agriculteurs par rapport aux autres métiers.

Voici nos résultats :

  • 1 - entre 1934 et 1955, il y avait 114 cultivateurs sur 178 professions.
  • 2 - entre 1956 et 1975, il y avait 95 cultivateurs sur 165 professions.
  • 3 - entre 1976 et 1995, il y avait 22 cultivateurs sur 103 professions.
  • 4 - entre 1996 et 2013, il y avait 12 agriculteurs sur 71 professions.

Pour pouvoir comparer ces périodes entre elles il nous fallait des pourcentages. Nous avons appliqué la règle de 3.

  • 1- (114 X 100) : 178 = 11400 : 178 = 64 %
  • 2- (95 X 100) : 165 = 9500 : 165 = 58 %
  • 3- (22 X 100) : 103 = 2200 : 103 = 21 %
  • 4- (12 X 100) : 71 = 1200 : 71 = 17 %

En 80 années, le nombre de cultivateurs à Broualan a beaucoup diminué, surtout à partir de 1975. Voici notre hypothèse, qu’il faudra vérifier : c’est peut-être dû à l’arrivée des tracteurs. Les champs se sont agrandis, et il fallait moins de main-d’œuvre pour les cultiver. On appelle ça la mécanisation de l’agriculture.

Nous avons remarqué que dans le registre le nom de la profession d’agriculteur a changé de nom, avant on parlait de cultivateur, après les années 1970 on utilise le terme d’agriculteur. Nous nous demandons si ce que ce changement de nom correspond à une transformation du métier.

Une plante exotique à Broualan : le tabac

Depuis Napoléon Ier , Broualan avait obtenu le droit de cultiver du tabac. Il faut une autorisation pour que la commune en question soit acceptée ou refusée. En effet, Broualan était une commune pauvre qui avait une terre pauvre. C’est une culture surveillée par l’État parce l’État prélève des impôts sur le tabac.

Les paysans avaient du mal à boucler les fins de mois, ils ont donc cultivé pour la plupart du tabac : il y en avait 9 à Broualan.

Le tabac est une graine très petite, elle est même microscopique.

Il faut beaucoup de soin pour cultiver le tabac.

Le tabac est une plante tropicale qui pousse en Europe : Italie, Espagne, Grèce, et en France, dans le Périgord, la Bretagne, l’Alsace, le Poitou …

Il a besoin de chaleur et d’humidité. Il a été rapporté d’Amérique.

Les graines de tabac blond de Virginie sont semées en mars sous des serres. Il y a de l’eau dans des piscines peu profondes, dans l’eau ils mettent des graines sur du terreau : c’est le semoir qui met des graines.

Puis ils mettent le bac ou plutôt les bacs dans l’eau en mars. Ils attendent. Deux semaines après on commence à voir la plante et la racine qui sortent.

On attend que le tabac grandisse jusqu’à mi-mai.

À la mi-mai on va les planter dans les champs : ils font des sillons avec le tracteur, ensuite ils mettent les plants de tabac en paquets, ils les installent sur le tracteur (c’est le même outil que pour planter les choux).

Le tracteur se met en route, des personnes s’asseyent sur les sièges à l’arrière du tracteur, ils prennent une poignée de plants de tabac dans les mains et les donnent à la machine qui se trouve derrière le tracteur et devant les sièges.

La machine pince les tiges une par une et les met dans les sillons.

À la mi-juin, ils récoltent le tabac, mais entre deux, ils doivent couper la fleur et aussi les bourgeons car ainsi le tabac sera meilleur (pour le tabac brun, il ne fallait laisser que 9 feuilles sur chaque pied de tabac).

Revenons à la récolte : le tabac mesure environ 2 mètres de haut et ses feuilles peuvent atteindre 1 mètre.

Ce sont les feuilles du bas qui sont cueillies les premières, car ce sont les plus mûres.

Ils les font ensuite sécher dans des fours à 45°C pendant cinq jours.

Des feuilles de tabac séchées

Le séchage terminé, ils les classent en deux catégories et font des paquets : des balles de feuilles de tabac.

Ils vendaient le tabac brun à la SEITA (la Société nationale d’Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes).

Clarisse

Nous avons eu ces renseignements en regardant un film aimablement prêté par des anciens cultivateurs de tabac de Broualan, qui nous ont aussi donné les feuilles qui sont en photo. Nous les remercions ici.

La vie à Broualan au XXe siècle

Le jeudi 23 mai, nous sommes allés chez Charlotte et Louis, les voisins de notre école, pour les interroger sur le passé de Broualan. Ils nous ont chaleureusement et généreusement reçus. Clarisse en a rédigé le compte-rendu.

Charlotte est née au milieu des années 30.

Pendant son enfance, il y avait 18 commerces à Broualan : 1 boulangerie, 4 épiceries, 3 bouchers, 2 menuisiers, 5 cafés, 2 cordonniers et 1 forgeron.

Charlotte a toujours habité à Broualan et quand elle s’est mariée avec Louis à l’âge de 19 ans et lui à 21 ans, ils ont repris la ferme du tonton de Charlotte. Avant qu’ils s’y installent, un bout de leur maison était au forgeron du village : ils ont gardé un souvenir de cette époque !

L’enclume du forgeron de Broualan

La mairie était à la place de l’actuelle école et donc les gens se mariaient dans l’école. Ils nous ont raconté comment ils cultivaient le tabac, et montré un pied de tabac qu’ils ont gardé :

Un pied de tabac qui a poussé à Broualan

Ils ont tous les deux connus la guerre (la Seconde Guerre Mondiale), ils racontent que ça a été terrible à Broualan et nous ont donné des exemples : sa voisine, qui était Résistante, a été fusillée par la milice allemande.

Il n’y avait qu’un téléphone à Broualan, ou plutôt une cabine téléphonique, et elle était dans une épicerie du bourg.

Il y avait aussi un presbytère (la maison du curé) et beaucoup plus de champs car ils étaient beaucoup plus petits (c’était avant le remembrement).

Ils ont commencé l’école à 6 ans et Charlotte a arrêté à 13 ans, Louis à 12 ans car leur famille avait besoin d’eux dans les champs.

Il n’y a que 2 enfants de l’année de Louis qui ont continué l’école et qui sont allés au collège. Il n’y a eu que 2 enfants de sa génération car il fallait avoir un trousseau ; un trousseau c’est avoir des tenus propres pour tenir du lundi au samedi parce qu’ils devaient dormir sur place, au collège de Dol-de-Bretagne, c’était un internat.

Clarisse

Le château d’eau de Broualan

Notre école est toute proche d’une tour mystérieuse, qui est très jolie, en pierre, qui ressemble à la tour d’un château. Et c’est bien le cas : c’est un château d’eau !

Vue de notre cour d’école…
Mais au fait, qu’est-ce que c’est, un château d’eau ?

Vendredi 29 juin, nous sommes allés visiter le château d’eau de Broualan, guidés par Séverine, du syndicat des eaux de Beaufort.

Ce château d’eau a été construit entre 1961 et 1967. Il a été fait de manière à s’harmoniser avec l’église de Broualan, qui est classée « Monument Historique ». En effet, le château d’eau est à moins de 500 m de l’église. Voilà pourquoi il est si joli ! Souvent, les châteaux d’eau ont des formes moins esthétiques, plutôt des champignons métalliques… Le nôtre est un cylindre en pierre.

Première surprise : à l’intérieur, ce cylindre est creux, c’est vide… hormis quelques tuyaux.

Au dessus du plafond se trouvent deux bassins qui alimentent en eau les habitants.

Il mesure 23 m de haut, les bassins mesurent 3 m de haut, le plafond est donc à 20m de hauteur.

Deux tuyaux servent à remplir les bassins, deux à la distribution d’eau. Le noir sert à vidanger.

Chaque bassin contient 100 m3 : c’est 100 000 litres ! Il y a deux bassins, pour pouvoir en laver un, une fois par an, sans couper l’eau aux habitants.

Ce château d’eau est le premier après l’usine de Landal : on dit que c’est un château de tête. Il alimente en eau les communes de Broualan, de Trans-la-forêt, les campagnes de Baguer-Morvan, et parfois celles de Pleine-Fougères, d’Epiniac et de Saint Léonard…

Les échelles sont réservées au personnel : on n’a pas pu grimper.
Les grilles permettent de surveiller les canalisations plus facilement, d’ouvrir et de fermer les vannes…
Un robinet sert à vérifier la qualité de l’eau : c’est le robinet de prélèvement.
Séverine ouvre le robinet d’eau pour goûter et prélever l’eau. L’eau qui s’échappe est propre, elle est rejetée dans le fossé.
Sous les grilles, des canalisations servent à transporter l’eau.
Dans les canalisations, on installe des vannes pour ouvrir ou fermer la canalisation.
À l’intérieur du château d’eau, les canalisations sont recouvertes d’une protection contre le gel.

Sous terre, les canalisations n’ont pas besoin d’être protégées contre le gel : la terre les protège.

Canalisation par laquelle passe l’eau qui est distribuée dans nos robinets.
La canalisation de refoulement, c’est celle d’adduction : c’est par là qu’on remplit le château d’eau.
L’entrée du château d’eau est surmontée d’un haut mur nu.
Le boitier d’électricité, le compteur…
Dans ce boitier, il y a tous les capteurs qui surveillent les fuites, les problèmes…
La lumière rouge indique un problème : ici, c’est la porte qui est ouverte !

Alors, comment fonctionne-t-il, ce château d’eau ? L’eau arrive de l’usine de Landal par des canalisations et poussée par des pompes. Cette eau potable remplit les 2 bassins. Lorsqu’une personne ouvre un robinet, l’eau descend à cause de l’altitude, à cause de la gravité qui attire l’eau vers le sol.

La commune de Broualan est à 113 m d’altitude. L’eau est donc à 126 m quand les bassins sont pleins. Comme 1 bar représente 10 m d’altitude, l’eau peut atteindre 12 bars au niveau de la mer.

Une maquette du château d’eau pour expliquer son fonctionnement.

Broualan : le domaine communal

À l’occasion des élections municipales

Le jeudi 13 février, Monsieur le Maire, Didier GOUABLIN, la secrétaire de mairie, Marie-Claire, et Christelle PORCHER, adjointe au maire, ont répondu à nos questions.

Les prochaines élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars. Où auront-elles lieu ? Le bureau de vote se tiendra dans la salle du conseil municipal.

- Et l’urne ? L’urne de Broualan est toute transparente. Elle est fermée avec deux clés différentes. Le jour des élections, la première personne qui vient voter prend une des deux clés ; elle doit la rapporter pour le dépouillement. Comme ça, personne ne peut tricher.

La commune de Broualan

- Quand a-t-elle été créée ? Le 2 avril 1887, la commune de Broualan s’est séparée de celle de La Boussac.

Recto de la médaille de la commune de Broualan : on y voit l’église du bourg, et le château de Landal.
Verso de la médaille : c’est la date de création administrative de la commune.

- Combien y a-t-il d’administrés à Broualan ? Il y a 371 habitants.

- Combien de km² mesure la superficie de la commune ? La commune mesure environ 13 km² (1276 ha).

- Combien y a-t-il de maisons ? Il y a environ 200 maisons.

- Combien y a-t-il de foyers ? Il y a environ 160 foyers.

- Combien y a-t-il d’agriculteurs ? Il y a environ 16 ou 17 exploitation agricoles.

- Combien y a-t-il de commerces ? Il n’y a plus qu’un magasin qui fait café, tabac, épicerie, et dépôt de pain.

Vous pouvez (re)lire l’article sur Broualan au XXe siècle.

Quand le maire était petit (dans les années 50), il y avait encore une boucherie à la place de l’actuelle mairie.

- Combien de médecins, kiné… ? Il n’y a aucun médecin ni kinésithérapeute.

- Combien de terrains constructibles ? Il y en a 4, qui sont viabilisés, et qui sont dans le lotissement de la Chênaie.

Le domaine communal

1- Quels sont les bâtiments publics ? Il y a la mairie, l’école, la cantine, la garderie, la salle des fêtes, l’église (qui est classée monument historique), l’atelier technique, le hangar (où on stocke le bois déchiqueté pour chauffer l’école), l’ancien presbytère, la maison communale, le cimetière, les lagunes.

L’ancien presbytère a été transformé en appartements confortables.
L’ancienne mairie de Broualan, maintenant c’est une partie de l’école : la garderie et le laboratoire.
Des cartes postales du temps où les voitures n’étaient pas encore utilisées à Broualan.

2- Quelles sont les rues et les voies communales ? Il y a environ 27 km de voirie à entretenir.

3- Comment sont traités les déchets ? Ils sont gérés par le canton de Pleine-Fougères.

4- Comment sont traitées les eaux usées ? Le tout-à-l’égout a été refait en 2008, il y a ensuite le poste de refoulement qui amène les eaux usées aux lagunes.

Votre mandat

De quels projets, de quelles réalisations êtes-vous le plus fier ? Comme je suis maire depuis 2008, je suis fier d’avoir viabilisé le lotissement, installé une chaudière à bois pour l’école, et refait l’assainissement de Broualan.

Le cadastre

Les enfants regardent le cadastre de Broualan.
Monsieur le Maire nous montre les hameaux où nous habitons sur une photo satellite de la commune. Le bourg, où se situe notre école, se trouve au centre du territoire communal.

L’église de Broualan

L’église vue depuis la route de La Boussac.
On voit à droite la sacristie de l’église, c’est là où on range les affaires pour les messes.
Une porte dans l’église pour entrer dans la sacristie.
Une statue de Pieta très connue parce qu’elle a été épargnée par un incendie.
Une plaque commémorative pour les morts de la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918.
Le plafond de l’église est un peu comme celui du Mont Saint Michel : il est gothique, ça veut dire que les arcs sont brisés.

Dans le bourg

L’adjointe au maire nous présente la maison communale, qui sert aux associations.
La pierre au dessus de la fenêtre (linteau) est sculptée, elle était cassée et elle doit venir d’une autre maison plus ancienne.
On voit ici un anneau qui servait à attacher les chevaux avant qu’on utilise des voitures pour se déplacer.
Nous sommes rentrés dans le cimetière car il est géré par la mairie.
Avant d’avoir l’eau courante au robinet, on prenait de l’eau à la fontaine.

Le château d’eau

Ce château d’eau fournit de l’eau à Broualan et à Trans. Il est beau, parce qu’il est recouvert de pierres. On a dû le rendre si joli parce qu’il est proche de l’église, qui est classée « Monument historique ».
Le syndicat « Les Eaux de Beaufort » est le propriétaire de notre superbe château d’eau, qui domine la cour de notre école.

Trans-la-Forêt : le domaine communal

Le lundi 10 février 2014, Monsieur le Maire, Jean-Louis HELLEUX, a répondu à nos questions.

Les prochaines élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014. Où auront-elle lieu ? Le bureau de vote se tiendra dans la salle des fêtes.

- Et l’urne ? Il y a deux urnes à Trans. Une est toute transparente, l’autre a le dessus blanc. Elles sont fermées avec deux clés différentes, comme ça, les élections sont loyales : c’est la démocratie locale.

La commune de Trans-la-Forêt

Vue générale du bourg de Trans prise depuis le champ d’un camarade de la classe.

- Quand a-t-elle été créée ? La commune de Trans s’appelle Trans-la-Forêt depuis 1996 seulement. Avant, elle s’appelait Trans. Elle apparaît sur les cartes vers le XIVe siècle.

Trans vient du gaulois « tri » (trois) et « dant » (sommet). TRANS s’est appelé successivement TRANT ( vers 939 ) TRAHONNO (au XI ème ) TRAHEM (en 1188) TRENT (en 1235) TREHENT (au XIII ) TRAHAN (en 1385) TRANN (en 1415) TRAN (en 1433) Traan (en 1455), TRANO (au XV ) TRANEIO ( en 1516). puis TRANS jusqu’au 10 août 1996 date à laquelle le complément La Forêt est rajouté pour différencier notre commune de Trans en Mayenne.

- Combien y a-t-il d’administrés à Trans ? Il y a 602 habitants.

- Combien de km² mesure la superficie de la commune ? La commune mesure environ 15 km² (1483 ha).

- Combien y a-t-il de maisons ? Il y a environ 350 maisons.

Les hameaux de Trans

- Combien y a-t-il de foyers ? Il y a environ 330 foyers.

- Combien y a-t-il d’agriculteurs ? Il y a environ 22 exploitations agricoles.

- Combien de commerces ? Il n’y a plus que deux magasins : un qui fait café, tabac, épicerie, poste et dépôt de pain, et une boulangerie.

- Combien de médecins, kiné… ? Il y a un kinésithérapeute et un podologue.

- Combien de terrains constructibles ? Il y a plusieurs terrains, sur environ 4 ha.

Le domaine communal

1- Quels sont les bâtiments publics ? Il y a la mairie, l’école, la cantine, la garderie, la salle polyvalente, l’église, l’atelier technique, le cimetière, les lagunes et des maisons qui vont être rénovées.

2- Quelles sont les rues et les voies communales ? Toutes les rues et les chemins sont communaux, sauf les deux routes départementales.

3- Comment sont traités les déchets ? On verra à la déchetterie de Pleine-Fougères et au centre de tri de Saint Méen le Grand qu’on va visiter en avril.

4- Comment sont traitées les eaux usées ? Elles sont traitées par lagunage (3 lagunes = 3 étangs), mais bientôt le village s’équipera d’une station de phytoépuration : les eaux seront nettoyées par des bactéries qui vient sur les racines des roseaux.

Votre mandat

De quels projets, de quelles réalisations êtes-vous le plus fier ? En 18 ans de mandat, c’est le RPI qui le rend le plus fier : il y avait 10 élèves au début de son mandat, maintenant il y en a 112 (en tout : 70 à Trans, 42 à Broualan).

C’est la salle des fêtes de Trans-la-Forêt où se tiendra le bureau de vote des prochaines élections.
Voici un lotissement : c’était un terrain communal, qui a été vendu par parcelles pour construire des maisons.
Le château d’eau est aujourd’hui désaffecté. Il sert désormais d’antenne relais aux réseaux téléphoniques.
Voilà l’ancienne école privée.

Les projets de la commune

On voit ici deux anciennes maisons rachetées par la commune, qui va en faire des appartements accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Monsieur le Maire nous explique avec joie qu’il y aura bientôt un musée du sabot dans la 3e maison (c’est l’ancien atelier du sabotier) : un projet dont il est très fier !

Le monument aux morts

Sur la place de l’église, nous regardons le monument aux morts.
Sur cette face sont écrits les noms des habitants de Trans qui sont « morts pour la France » à la première guerre mondiale.
Un tailleur de pierres a sculpté ce monument en granit bleu, le même que celui qui a réalisé le monument aux morts de Broualan.
Juste à cet endroit se tenait une halle.
L’ancienne boucherie, qui abrite maintenant une couturière.
On voit un crochet qui servait à monter le grain dans le grenier, à l’aide d’une poulie.
L’église de Trans.
La girouette du clocher de l’église.
Un ancien abreuvoir en granit reconverti en pot de fleurs.
Une pierre sculptée montre que cette maison date de 1674 : le XVIIe siècle.

Des anciennes cartes postales du village de Trans

La gare de Trans se trouvait à la place de l’actuelle école.
Sur la gauche, on voit les rails du tram de Trans qui reliait Rennes au Mont Saint Michel.
La route qui mène à Pleine-Fougères : on voit aussi les rails à gauche, et la route n’est pas encore goudronnée.
L’ancienne école des filles de Trans se trouvait à la place de l’actuel atelier technique. Nous aperçevons au premier plan les rails du tram.
Dans la grand rue de Trans, on voit les nombreux écoliers en blouse qui regardent le photographe.
Maintenant, le cimetière n’est plus autour de l’église comme on le voit ici.
La halle de Trans, avec des écoliers. Elle a maintenant disparu.
La maison des sabotiers dans la forêt de Villecartier.
Au coin à gauche juste avant le carrefour, il y avait un hôtel-restaurant qui faisait aussi charcuterie.
Voici le contre-champ de la photo précédente. Ces cartes postales ont été prises à l’occasion des « villages fleuris ».
Le château de la Villarmois, à Trans, juste à côté de la forêt de Villecartier.
Le carrefour principal et la grande rue de Trans. Au premier plan, on voit une automobile ancienne, qui date des années 1900 - 1930. Au deuxième plan, un cheval : à cette époque, on utilisait les deux pour se déplacer.

La fabrication du cidre

réalisé par Cyril

Quand ils étaient dans la classe d’Anita, Hugo et Antoine ont présenté un exposé sur la réalisation du cidre.

Cette année, après avoir visité la forêt de Villecartier, nous avons travaillé sur le bois, et les produits que les humains réalisent à partir du bois. Alors que nous parlions de tonneaux Cyril s’est souvenu de ces photos qu’il présente ci-dessous.

Mon oncle lave les tonneaux.
Il met les pommes dans le panier.
Mon père étale les pommes broyées.
Cette photo est belle : on voit la lumière chaude des pommes broyées, qui fait un contraste avec le gris du ciel d’automne. C’est en automne qu’on fait le cidre, à la mi-novembre.

Le Mont Saint Michel et sa baie

Au Mont Saint Michel

Nous sommes allés au Mont Saint Michel en car depuis l’école, puis nous sommes arrivés sur le parking. Du parking jusqu’au Mont Saint Michel, nous avons marché en imaginant qu’on était des pèlerins.

Nous avons emprunté la nouvelle passerelle qui sert à relier le Mont Saint Michel au continent maintenant qu’il est redevenu une île.

LE MONT SAINT MICHEL : une île grâce à un barrage

Le pont-barrage vu depuis la rive normande du Couesnon.
Voici le barrage dont la vanne est ouverte : la marée est montante, le Couesnon se remplit d’eau de mer que le barrage gardera.

À chaque marée descendante, ils relâchent de l’eau depuis le barrage sur le Couesnon pour enlever le sable afin que le Mont Saint Michel redevienne une île.

En 2013, il restait la digue-route et la passerelle n’était pas terminée.
Maintenant, la digue-route a disparu et la passerelle est terminée.
Vue depuis la rive bretonne du Couesnon.
DANS L’ABBAYE

L’ÉGLISE DE L’ABBAYE

Ces pierres sont marquées d’un signe pour que les tailleurs de pierre puissent se faire payer.
Les gens qui ont restauré la terrasse devant l’église ont laissé ces signes apparents pour rendre hommage aux tailleurs de pierre.

L’église abbatiale (= de l’abbaye) a été construite entre 1023 et 1085 sur la pointe du rocher.

Elle fut installée à 80 m au dessus de la mer, sur une plate-forme de 80 m de long.

Plan de l’église abbatiale

La nef présente trois niveaux : arcades, tribunes et fenêtres hautes.

Tout en bas, l’arcade. Au milieu, la tribune. Tout en haut, les fenêtres hautes.

La nef est de style roman : elle possède des formes arrondies.

Sur un des arcs ils ont mis plus de pierres, pour que ce soit plus solide.

Cette partie de l’église, qui est très ancienne, a plus de 950 ans.

Le plafond du chœur de l’église : on voit un arc roman (la fin de la nef) et des arcs gothiques.

Le chœur est de style gothique (il a environ 500 ans) : il est plus élevé et laisse rentrer la lumière.

C’est le chœur de l’église, gothique flamboyant, avec beaucoup de lumière.
Marley a dessiné le chœur de l’église.

1 - Description : qu’est-ce qu’on voit ?

Il y a 18 piliers énormes dans le chœur de l’église.

Un des gros piliers du choeur de l’église.
Ce pilier est sculpté pour donner l’impression d’être moins énorme.

On voit aussi une statue de la vierge Marie.

Il y a 7 chapelles : on les appelle des chapelles rayonnantes.

2 - Fonction : à quoi ça sert ?

L’église sert à montrer combien il faut croire en dieu. Elle sert aussi à faire des prières tous ensemble, on appelle ça célébrer la messe.

Cet instrument s’appelle un orgue, il sert pour célébrer les messes.
Le clavier de l’orgue

Dans les abbayes, les messes sont célébrées par les moines.

De nos jours, il y a encore des gens qui croient en dieu, et nous avons vu la fin d’une messe : l’orgue résonnait dans toute l’église, c’était magnifique à entendre et émouvant.

3- Histoire : comment et quand cela a été construit ?

Elle a été construite dans les premières décennies de l’an mil (entre 1023 et 1085).

Elle a été construite en granit (granit des îles Chausey qui appartenaient à l’abbaye) et elle a été construite il y a 1000 ans.

LE CLOÎTRE

1- Description : qu’est–ce qu’on voit ?

C’est une galerie couverte de bois avec 137 colonnettes dont 127 changées lors de la dernière restauration.

Voici une des 10 colonnettes datant de 800 ans environ : la pierre d’origine est constituée de coquillages fossilisés.
Voici quelques-unes des 127 colonnettes à avoir été changées.

Au-dessus des colonnettes, il y a des sculptures de diables, de fleurs, d’anges, de dragons, etc.

Ce dragon attrape une grappe de raisin.
Les sculptures sont très fines et belles.
Ce diable fait peur aux moines quand ils font leurs prières.
Cette sculpture de tête de diable est située au-dessus des colonnettes.
Cette sculpture représente un hibou caché dans les fleurs, pour mettre à l’épreuve la foi des moines.
Deux dragons face à face représentés dans les feuillages.

En entrant, sur la gauche, il y a 3 grandes fenêtres (des baies) qui donnent une magnifique vue sur le ciel et sur la mer (la Manche).

Les trois baies qui donnent sur le ciel et la mer - dessin réalisé par Jasonn.
Vue depuis le cloitre d’une des baies vitrées dessinées par Jasonn, et la baie du Mont Saint Michel en arrière-plan.
Les baies dessinées par Jasonn vues depuis la terrasse devant l’église abbatiale. A travers ces baies vitrées, on aperçoit même des colonnettes du cloitre.

Au milieu du cloître il y a un jardin : il rappelle le jardin dont parle la Bible, il représente le Paradis.

La forme du cloître est carrée.

Il y a aussi 2 lavabos qui sont dans le cloître.

Cette photographie de l’église a été prise depuis le jardin du cloître.

2 – Fonction : à quoi ça sert ?

Dans le cloître, les moines priaient et méditaient.

Les sculptures de diables, de hiboux, de dragons, etc., les perturbaient dans leur méditation et rendaient leur foi plus forte.

Les lavabos servaient aux moines à se laver les mains avant d’aller manger au réfectoire.

Le plafond du scriptorium est tout moisi : le cloître, juste au-dessus, laissait passer l’eau. Des travaux ont rendu le cloître étanche.

LA MERVEILLE

Dans la Merveille, il y a 3 salles à manger qui rappellent la société médiévale :

  • en bas, le repas des pauvres
  • au second niveau celui des seigneurs, des guerriers
  • au sommet, le repas des moines.

Le réfectoire des moines

Le réfectoire des moines a été terminé en 1217. Il est au-dessus de la salle des Hôtes et il communique avec le cloître.

Le plafond du réfectoire des moines est en bois pour ne pas être trop lourd.

Les moines mangent en silence sauf le moine semainier qui lisait la bible à voix haute.

Le réfectoire est construit pour qu’une seule personne parle à la fois : les lancettes jouent le rôle d’un micro.

Voici les lancettes du réfectoire : elles permettent que la voix résonne.
Ici, on voit 9 lancettes sur les 55.
En haut de ce mur de 80 m de haut, on aperçoit les lancettes du réfectoire des moines.

Dans une longueur du réfectoire il y 31 lancettes (fenêtres).

En tout, sur les 2 côtés du réfectoire, il y a 55 lancettes.

Le mur Nord de la Merveille joue un rôle de défense dans les fortifications du Mont Saint Michel.

La salle des Hôtes

Cette salle se trouve exactement sous le réfectoire.

Elle était destinée à la réception des rois et des nobles.

On a vu les deux cheminées de la salle des Hôtes qui servaient à cuire les viandes à la broche.

Grâce aux enfants, on voit bien la taille de cette énorme cheminée.

Les moines, eux, ne mangeaient pas de gros animaux à la broche.

Cette pièce ressemble plus à un château qu’à une abbaye.

Le scriptorium

C’est dans le scriptorium que les moines recopiaient les manuscrits avant l’invention de l’imprimerie. On peut voir ces manuscrits à Avranches, au Scriptorial.

Dans le scriptorium, on voit la cheminée qui servait à réchauffer les moines copistes. Il y a des piliers, et la partie sculptée du haut s’appelle un chapiteau.

LES CRYPTES DE L’ABBAYE

Définition du mot « crypte » : espace construit sous une église, sous son chœur.

1 - Description : les cryptes

Dans la crypte des gros piliers, il y a :

  • 8 gros piliers qui font environ 5,15 m de périmètre
  • 2 petits piliers de 2,70 m de périmètre environ, qui sont au milieu des gros piliers.

La crypte a été élevée au XVe siècle.

Ce pilier de la crypte se termine par des arcs qui le font ressembler à un palmier.

La chapelle saint Martin : la crypte Saint Martin a été élevée après l’an mil pour servir de fondation au bras Sud du transept de l’église abbatiale.

Cette crypte présente une voûte d’une portée impressionnante de 9 m.

Des arcs gothiques dans la crypte de la chapelle St Etienne.

2- Fonction : à quoi ça sert ?

La crypte des gros piliers sert à soutenir le chœur de l’église abbatiale.

Nous sommes sous le chœur de l’église !
Quand nous sommes dans la crypte des gros piliers, nous apercevons l’intérieur du chœur.
Dans le chœur, nous pouvons voir l’ouverture qui donne dans la crypte des gros piliers.
Grâce aux cryptes, les architectes du Mont Saint Michel ont pu construire une flèche à plus de 80 m au-dessus du niveau de la mer.
Ce dessin a été réalisé par Maëlwenn. Il représente Saint Michel.
Cette sculpture est une reproduction de celle qui est tout en haut de la flèche du clocher de l’église abbatiale.

Après la révolution française de 1789, le Mont Saint-Michel a été transformé en prison.

Cette roue servait à remonter la nourriture pour les prisonniers : c’est une roue à écureuils, qui fonctionnait avec 6 prisonniers dedans.
Le chariot, ou plateau, qui transportait la nourriture.
Plan incliné vu depuis la roue à écureuil (d’en haut).
Plan incliné vu d’en bas.
AUTOUR DE L’ABBAYE
Tombelaine (l’autre ile de la baie du Mont Saint Michel, inhabité) et la baie à marée basse
Le bâtiment des Fanils, qui servait à stocker les réserves des moines.

L’ARCHITECTURE MILITAIRE

La façade d’entrée de l’abbaye est bien fortifiée.
Un gros canon du XIIIe siècle.
Ce canon du début du XIVe siècle appartenait à des Anglais…
… en voici la preuve !

Nos sources

  • Les manuscrits du Mont-Saint-Michel, Jean-Luc Leservoisier, Edition Ouest-France
  • Le Mont-Saint-Michel, Édition du patrimoine
  • Le Mont-Saint-Michel au Moyen Age, Cyrille Castellant et Olivier Mignon, Jean-Jacques Onate, Édition Jean-Paul Gisserot
  • Contes et légendes du Mont-Saint-Michel, Marc Déceneux, Edition Ouest-France
  • Le Mont Saint Michel, Jean-Paul Benoit, Édition Jean-Paul Gisserot
  • Le Mont-Saint-Michel, Jean-Luc Legros, Édition Charles Corlet
  • L’histoire de la baie du Mont-Saint-Michel et de son abbaye, Jean-Claude Lefeuvre, Jean-Pierre Mouton et André Mauxois, Édition Ouest-France

Dans la baie du Mont Saint Michel avec Al Lark