Le Scriptorial d’Avranches : ses alentours

La ville d’Avranches se trouve juste en face du Mont Saint Michel : lorsque la Révolution Française a fermé l’abbaye, c’est dans cette ville qu’ont été stockés les manuscrits réalisés au Mont Saint Michel au Moyen âge.

Sur cette maquette sont représentés tous les lieux importants au Moyen-âge dans la baie du Mont Saint Michel.

Sur l’image, il y a deux îles rouges : le Mont Saint Michel à gauche, et le Mont Tombelaine, à droite. En haut, à droite, à la croisée des routes représentées en rouge, on voit Avranches, représentée en beige.

Le musée du Scriptorial est installé sur le site du château d’Avranches : il est derrière les remparts médiévaux.
Sur le chemin de ronde, nous avons l’impression que les remparts ont été fabriqués en sable, mais en réalité ils sont faits en pierre, et en chaux. Ils viennent d’être restaurés.
Cette meurtrière servait au Moyen-âge à se protéger des ennemis et aussi à tirer à l’arc sur eux.
Sur ce donjon, tout en haut il y a des blasons entre les créneaux. Ces blasons ont une forme de bouclier.
Voici une des tours de guet qui protégeaient le château d’Avranches.
Cette sculpture en bois représente une pile de livres : au Moyen-âge, c’est comme ça qu’on rangeait les précieux manuscrits.
Ils ont sculpté un manuscrit ouvert dans du bois : c’est rigolo, parce qu’à l’époque, les feuillets des manuscrits n’étaient pas fabriquées à partir de bois…
… par contre, les couvertures étaient fabriquées en planches de bois !

Nous vous invitons à visiter le Scriptorial avec nous…

Visite du Scriptorial d’Avranches

Le scriptorial d’Avranches est l’endroit où l’on peut admirer les manuscrits réalisés par les moines auMont Saint Michel, et comprendre comment ils ont été réalisés.

Cette maquette représente le Mont-Saint-Michel. Le clocher marron a été construit en dernier.
L’abbaye domine le village, qui hébergeait les nombreux pèlerins au Moyen-âge.
En vert foncé, on voit la Merveille, c’est ce que voyaient les pèlerins en arrivant.
Ce sont de vieilles pièces d’avant le Moyen-âge : de l’Antiquité.
Dans le musée, on peut admirer des peintures, des sculptures, mais aussi des panneaux qui nous expliquent, qui nous donnent des précisions.
Une sculpture en bois coloré au centre : les agneaux sont le symbole de l’innocence.
La légende dit que Saint Michel a troué le crâne d’Aubert pour l’obliger à construire une église sur le Mont Tombe, le futur Mont Saint Michel.
Dans le musée, certains manuscrits sont représentés en grand.
Les enfants sont très intéressés, ils essaient de déchiffrer l’écriture des moines copistes.
L’ange Saint Michel transperce un démon, qui symbolise le mal.
Ce sont des chapiteaux, qui se trouvent au dessus des colonnes dans les cloîtres.
C’est un tombeau du Moyen-âge : on l’appelle un sarcophage (comme on le dit pour les Pharaons d’Égypte).

Au Scriptorial, on découvre aussi comment étaient réalisés les manuscrits.

La fabrication des manuscrits au Moyen-âge

Au Scriptorial d’Avranches, on peut découvrir le travail des moines copistes au Moyen-Age.

Sur cette miniature, on dirait qu’un moine enseigne à un seigneur à écrire. Extrait d’un livre entièrement écrit en lettres d’or entre 1030 et 1050 (Echternach)
Une peau de mouton est en train de sécher, avant que les moines n’écrivent dessus : les manuscrits du Moyen-âge étaient écrits sur des parchemins en peau de mouton.
Cette tablette servait de cahier de brouillon aux apprentis copistes.
Voici les objets de la ’trousse’ des moines copistes.
Les cornes servaient de réserve d’encre : d’encriers.
Liste des composants de l’encre au Moyen-Age

Pour fabriquer les encres, les moines se servaient de toutes sortes de matières : minérales (qui viennent des pierres), végétales (issues des plantes) ou même animales : par exemple, pour le rouge, de teinte pourpre, ils utilisaient un coquillage connu depuis l’Antiquité pour sa belle couleur.

Les matières pour faire de l’encre rouge
Liste des ingrédients servant à faire du rouge

Ils avaient aussi besoin de liant,

Liste des liants
Les liants sont en fait des colles, faites avec de l’os, de l’œuf, de la peau de bête…

et de dorures…

Liste du matériel pour la dorure
On voit bien la dent de sanglier, pour lisser les feuillets d’or.
Pour que les pages du manuscrits tiennent ensemble, on les cousait.
La première et la quatrième de couverture sont en bois et recouvertes de cuir.
Le manuscrit terminé, avec des cabochons de métal pour que les manuscrits ne moisissent pas quand les moines les empilent.
Enluminure

La dernière étape consistait à illustrer le manuscrit.

Le Moyen-âge au musée de Bretagne

reportage réalisé par la classe de CM

aux Champs Libres,

  • de l’Armorique à la Bretagne
  • 1532 : la fin de l’indépendance
Nous sommes sur une vitre, il y a un trésor de pièces en dessous. Ce sont des sous qui datent de l’Antiquité : pourquoi ont-ils enterré ce trésor ? De qui avaient-ils peur ?
Une déesse gauloise, fabriquée en métal, avec un casque qui ressemble à un casque romain. Peut-être une déesse gallo-romaine ?
Des statuettes de déesses et de dieux, fabriquées en poterie (moulage) : avant de croire en un seul dieu, les Gaulois qui habitaient en Armorique croyaient en plusieurs dieux…
A l’arrière-plan, des vases en poterie : ce sont des urnes funéraires pour mettre les cendres des morts. On voit que les objets sont un peu cassés : ils sont restés longtemps sous terre.
Un cercueil d’enfant : avec le christianisme, on n’incinère plus les corps des morts, on les enterre.
Un manuscrit avec des lettrines écrit en latin : au Moyen-Age, il n’y avait pas encore d’imprimerie, les moines copistes écrivaient la Bible (l’histoire de Jésus) à la main.
Une carte de la Bretagne qui montre les attaques des Vikings et les routes prises par les Bretons arrivés d’Angleterre (à l’époque, l’Angleterre s’appelait la Bretagne).
La légende de la carte ci-dessus.
Des outils (hache, couteau) et des armes (épée, poignard) en métal. On ne voit que du métal, les manches en bois ou le cuir ont été détruits par le temps.
Une auge du Moyen-Age : la légende raconte qu’elle a servi de barque pour amener les saints bretons en Armorique, par exemple Saint Samson qui a sa cathédrale à Dol.
La lettrine M pour Marc l’Evangéliste.
Une sculpture d’un ange qui prie.
Une pierre tombale gravée.
Une sculpture d’un chef religieux qui sert de pierre tombale : un gisant, réalisé en granit.
Un gisant d’un noble, réalisée en marbre.
Le roi de France qui a épousé Anne de Bretagne en premier : Charles VIII.
La duchesse Anne de Bretagne qui s’est mariée à deux rois de France, la première fois en 1532 : ce mariage a rattaché la Bretagne à la France.
De la vaisselle du Moyen Age pour les pauvres : elle est en poterie. Esteban la dessine avec application.
C’est bien de savoir dessiner pour devenir architecte par exemple.
J’ai dessiné un couteau, des statues et un livre médiéval. Esteban

Le bal des espèces : tous vivants, tous différents

Lors de notre visite des Champs Libres, nous sommes allés voir une exposition intitulée « Tous vivants, tous différents »

Simon, l’animateur, nous a posé des question sur le monde du vivant : les animaux, les plantes et les champignons.

Nous écoutons attentivement Simon

Il fallait trouver quelles sont les principales étapes de la vie d’un être vivant :

  • la naissance,
  • la croissance,
  • la reproduction,
  • et la mort.
Le coquillage bivalve peut vivre jusqu’à 400 ans, l’insecte « éphémère » ne vit qu’une journée.
Ces deux éléphants se ressemblent, mais ce sont deux espèces d’éléphants différentes (éléphant d’Asie, éléphant d’Afrique), qui ne peuvent pas se reproduire ensemble.
C’est un lion, avec une grande crinière marron. C’est une lionne, de la même espèce, mais sans crinière. Le mâle et la femelle d’une même espèce peuvent être très différents.
Un paysage de mangrove (région littorale tropicale).

Ce sont des arbres qui ont les racines dans l’eau salée et un peu hors de l’eau pour respirer. Mathys les a comparées à un « troupeau de racines ».

C’est une maquette de palétuvier avec : des gros poissons, des petits poissons, des coquillages dans l’eau, du corail, de l’éponge naturelle.
C’est un poisson, le périophtalme, qui vit dans l’eau et hors de l’eau.

Il peut respirer dans l’eau et hors de l’eau.

Il est sur une racine.

Il mange des crabes violonistes.

L’évolution

Au fil des générations, les espèces évoluent pour s’adapter à leur environnement.

Si les ressources sont rares, les animaux se combattent.

Ceux dont les particularités leur procurent un avantage survivent et peuvent transmettre leur ADN.

Ainsi, chacun des pinsons ci-dessous s’est doté du bec qui convient le mieux au genre de nourriture disponible dans son habitat spécifique.

pinsons de Darwin
On devait enfiler notre bras dans la cotte de maille, puis attraper le plus de boules.

Il y avait un bec qui était plus pratique que les autres pour attraper les grosses perles.

C’était une expérience pour nous rappeler les becs des pinsons de Darwin !

Aile, patte ou nageoire ?

On pouvait voir les os de notre bras, et on pouvait voir que d’autres animaux avaient des membres fabriqués un peu comme notre bras : d’abord un gros os, après deux os, et enfin plusieurs petits os.

Cela s’explique car nous avons hérité cela de notre ancêtre commun.

Il y a un ancêtre commun à tous les mammifères (ici, la baleine, l’humain, la taupe et la chauve-souris), qui avait un membre avant (on dit : antérieur) composé d’un gros os, puis de deux os, et enfin de plusieurs petits os, qu’il nous a légué à tous, nous les mammifères.

Puis, chaque espèce a évolué différemment, en fonction de ses besoins.

Certains membres sont devenus des nageoires, des bras, d’autres des pattes, d’autres enfin des ailes.

Tous sur le pont !

Aux Champs Libres, nous avons découvert un atelier intitulé : « Tous sur le pont ! »

Un animateur nous a présenté la séance sur les ponts dans le laboratoire de Merlin, qui se trouve au rez-de-chaussée de l’Espace des Sciences.
On est « tous sur le pont ! » : on participe beaucoup en levant le doigt.

Différents ponts qui existent dans le monde

Ce pont est très ancien, il est construit naturellement : il n’est fabriqué qu’avec des éléments naturels.
Ce pont a été inventé avec l’aide du hasard : un arbre était tombé en travers d’un ruisseau, cela a dû inspirer les hommes préhistoriques…
Ce pont romain s’appelle le pont du Gard. C’est un aqueduc qui transportait de l’eau pour l’amener à la ville de Nîmes il y a 2000 ans.
Ce pont sert à faire traverser un fleuve aux trains. C’est un pont ferroviaire.
Ce pont sert à faire traverser un fleuve aux bateaux. C’est un pont-canal.
Les ponts servent à franchir un obstacle.

Un pont solide inventé par Léonard de Vinci à la Renaissance

Ce pont n’a pas de piles mais il est très solide.

C’est le début du pont de Léonard de Vinci.
ça tient bien !
ça tient toujours bien !
Le voilà terminé ! Mais on pourrait encore le continuer…

Les forces qui s’exercent sur un pont

La force de flexion : ça fait fléchir.
La force de torsion : ça tord (tordre).
La force de traction : ça tire (tirer, tracter).
La force de compression : ça compresse (compresser).
C’est le tableau des 5 forces qui s’exercent sur un pont.
En 1940, aux Etats-Unis d’Amérique, le pont de Tacoma a été construit.
Un jour, le vent a tapé dans le pont, il l’a fait bouger tant et tant que le tablier s’est cassé.

Un pont avec une arche

Le tablier n’est pas assez solide, alors on a inventé l’arche pour le soutenir.
Avec une arche, ça tient.

Un pont en arc

Au début d’un pont en arc, il faut mettre un coffrage.
Ensuite, mettre des pierres. Celle du milieu s’appelle la clef de voûte.
Ensuite, on retire le coffrage.
Le pont construit à la main par Jasonn est très très solide : il a pu marcher dessus.

Notre visite aux Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine

L’écriture au Moyen-Age

Au début de notre visite, en mars, Madame Françoise Mercier, qui est archiviste, nous a présenté une frise sur l’écriture dans l’histoire dont elle est l’auteure. Aux archives, elle nous l’a présentée en très grand (la frise s’étend sur un pan de mur).

Elle nous a aussi communiqué le document sous forme électronique, et elle nous a autorisés à le publier sur notre site. Nous la remercions beaucoup pour ce document très utile, que vous pouvez télécharger en bas de page. Le voici :

Frise des archives départementales : les écritures au fil des siècles
Un moine copiste

Voici un moine copiste qui écrit sur du parchemin. Au Moyen-Age il n’y avait que les moines et les seigneurs qui savaient écrire. Au Mont Saint-Michel il y avait plein de moines copistes.

Bosley

Une peau de mouton préparée en parchemin

Les petits seigneurs et les pauvres n’avaient que la patte du mouton pour écrire leurs textes, les grands seigneurs et le roi pouvaient utiliser toute la peau du mouton.

Marystela

Plumes pour écrire : plumes de dinde ou d’oie

Voici des plumes. Elles servaient à écrire. Il y avait des petites et des grandes.

Au Moyen-Age on enlevait les barbes latérales et on écrivait avec le tube de la plume.

Trystan

Nous avons observé ce document pour savoir avec quel alphabet il était rédigé

Ce document du XVIe siècle est en écriture Gothique textura avec de l’encre noire et rouge.

Matthias

Cours de calligraphie

C’est un pot d’encre noire qu’on a utilisé pour faire de la calligraphie.

Il y a aussi un pinceau et une plume en acier. La professeure de calligraphie nous a dit : « Prenez votre plume qui a un petit réservoir, prenez aussi le pinceau et trempez-le dans l’encre noire, mettez une ou deux gouttes dans le réservoir de la plume et écrivez ! Les gauchers, vous devez tourner votre feuille. »

Clarisse

Ceci est le plan de travail pour la calligraphie.

Tout en haut, c’est l’encre pour écrire, avec une plume pour la calligraphie et un pinceau. En dessous, il y a la feuille pour écrire, avec des lignes tracées.

À droite, on voit un buvard : ça sert à sécher l’encre.

Lysa

La découverte du bâtiment des Archives Départementales

Cette photo a été prise tout en bas du bâtiment des archives.

C’est le quai de débarquement où tous les documents arrivent. Ils y aussi des routes sous le bâtiment pour que les camions et les voitures apportent les documents.

Sullivan

Une dame nettoie des archives empoussiérées.

Les dames de la salle de triage utilisent un aspirateur pour nettoyer les documents poussiéreux. Il y a beaucoup de papier !

Quand les archives arrivent, on en fait l’inventaire (= la liste), on les classe et les place dans des boites qui résistent au feu et à l’eau.

Aubin, Mathilde, et Anaïs

La boîte noire

Cette boîte n’est pas comme les autres, celle-là ne craint ni le feu ni l’eau. S’il y a du feu dans le bâtiment, ou s’il est inondé, grâce à la boîte les documents seront mieux conservés.

Jérémy et Maël

Ce poster du Mont Saint Michel était dans un grenier.

Cette affiche a été rongée par les rats et les souris, parce qu’ils adorent le papier et la colle.

Elle va être réparée à l’atelier de restauration des Archives.

Laure, une restauratrice, va le réparer avec du papier japon : pour combler les trous elle utilise du papier japon avec de la colle, et pour que ça ne bouge pas, elle la met dans une pochette plastique pendant une journée.

Ensuite le public pourra la consulter.

Kelly, Jérico, Vincent et Julien

Dans les couloirs, il y a des documents d’archives pour décorer les murs.

Benoît nous a expliqué que la ville de Rennes a subi un incendie important en 1720. Presque tout le centre-ville a été brûlé, mais le feu a épargné ce bâtiment qui s’appelle le Parlement.

Mélanie

Des étagères montées sur rails : on aperçoit les rails au sol.

Les boîtes sont rangés par numéros des cotes.

Un gros tuyau fait circuler l’air.

Les meubles bougent grâce à des rails.

Mathys et Lewis

C’est un volant qui sert à déplacer les étagères.
Cette photo a été prise du quatrième étage.

On voit une partie de Rennes, l’hôpital de Pontchaillou et les bureaux en dessous.

Cyril

Dans la salle de lecture

Il y a des tables, des chaises et des lampes de bureau.

C’est là qu’on peut consulter des archives : on demande à l’accueil le document qu’on veut en donnant sa cote.

Morgane

Ici il y a une bibliothèque où on range les livres d’inventaire.

Derrière la bibliothèque on voit des murs vitrés noirs.

Ces livres, on ne peut pas les emprunter mais on doit les consulter pour trouver le numéro (= la cote) du document qu’on veut lire.

Au plafond il y a aussi des vitres.

Marina

Benoît, l’archiviste, nous a montré le cadastre napoléonien de nos communes : c’est le premier cadastre qui a été réalisé en France (après celui des Romains dans l’Antiquité).

Il nous a montré les deux villages de Trans-la-Forêt et Broualan (à cette époque, la commune de Broualan faisait partie de la commune de Boussac).

Sur cette photo il y a le château de Landal, que nous avons visité en octobre 2012.

Ce cadastre date de 1837.

Erwann

Ce document est intitulé : « Liste Nominative des habitants de la commune de Trans ».

C’est la première page de couverture du recensement de 1936. Le recensement sert à connaître le nombre d’habitants dans le village, et en France.

Sur ce livre c’est le village de Trans-la-Forêt.

Élia

Recensement de la commune de Broualan en 1936
C’est la page suivante du recensement de Broualan

Dans le recensement de la commune de Broualan, nous avons trouvé les noms des personnes qui habitaient au Domaine et nous avons vu la famille Dugué : j’ai reconnu ma grand-mère qui s’appelle Marie.

Il y a aussi mes trois grands-tantes qui s’appellent Simone, Madeleine et Renée et mes arrière-grands-parents Louis, Léon et Ernestine.

Valentine

Voici en téléchargement la frise historique sur les écritures à travers l’histoire, réalisée par Françoise Mercier.

FriseAtelierCalligraphie