Le Scriptorial d’Avranches : ses alentours
La ville d’Avranches se trouve juste en face du Mont Saint Michel : lorsque la Révolution Française a fermé l’abbaye, c’est dans cette ville qu’ont été stockés les manuscrits réalisés au Mont Saint Michel au Moyen âge.
- Sur cette maquette sont représentés tous les lieux importants au Moyen-âge dans la baie du Mont Saint Michel.
Sur l’image, il y a deux îles rouges : le Mont Saint Michel à gauche, et le Mont Tombelaine, à droite. En haut, à droite, à la croisée des routes représentées en rouge, on voit Avranches, représentée en beige.
- Le musée du Scriptorial est installé sur le site du château d’Avranches : il est derrière les remparts médiévaux.
- Sur le chemin de ronde, nous avons l’impression que les remparts ont été fabriqués en sable, mais en réalité ils sont faits en pierre, et en chaux. Ils viennent d’être restaurés.
- Sur ce donjon, tout en haut il y a des blasons entre les créneaux. Ces blasons ont une forme de bouclier.
- Cette sculpture en bois représente une pile de livres : au Moyen-âge, c’est comme ça qu’on rangeait les précieux manuscrits.
Nous vous invitons à visiter le Scriptorial avec nous…
Visite du Scriptorial d’Avranches
Le scriptorial d’Avranches est l’endroit où l’on peut admirer les manuscrits réalisés par les moines auMont Saint Michel, et comprendre comment ils ont été réalisés.
- Dans le musée, on peut admirer des peintures, des sculptures, mais aussi des panneaux qui nous expliquent, qui nous donnent des précisions.
- C’est un tombeau du Moyen-âge : on l’appelle un sarcophage (comme on le dit pour les Pharaons d’Égypte).
Au Scriptorial, on découvre aussi comment étaient réalisés les manuscrits.
La fabrication des manuscrits au Moyen-âge
Au Scriptorial d’Avranches, on peut découvrir le travail des moines copistes au Moyen-Age.
- Une peau de mouton est en train de sécher, avant que les moines n’écrivent dessus : les manuscrits du Moyen-âge étaient écrits sur des parchemins en peau de mouton.
Pour fabriquer les encres, les moines se servaient de toutes sortes de matières : minérales (qui viennent des pierres), végétales (issues des plantes) ou même animales : par exemple, pour le rouge, de teinte pourpre, ils utilisaient un coquillage connu depuis l’Antiquité pour sa belle couleur.
Ils avaient aussi besoin de liant,
et de dorures…
Le Moyen-âge au musée de Bretagne
reportage réalisé par la classe de CM
aux Champs Libres,
- de l’Armorique à la Bretagne
- 1532 : la fin de l’indépendance
- Nous sommes sur une vitre, il y a un trésor de pièces en dessous. Ce sont des sous qui datent de l’Antiquité : pourquoi ont-ils enterré ce trésor ? De qui avaient-ils peur ?
- Une déesse gauloise, fabriquée en métal, avec un casque qui ressemble à un casque romain. Peut-être une déesse gallo-romaine ?
- Des statuettes de déesses et de dieux, fabriquées en poterie (moulage) : avant de croire en un seul dieu, les Gaulois qui habitaient en Armorique croyaient en plusieurs dieux…
- A l’arrière-plan, des vases en poterie : ce sont des urnes funéraires pour mettre les cendres des morts. On voit que les objets sont un peu cassés : ils sont restés longtemps sous terre.
- Un cercueil d’enfant : avec le christianisme, on n’incinère plus les corps des morts, on les enterre.
- Un manuscrit avec des lettrines écrit en latin : au Moyen-Age, il n’y avait pas encore d’imprimerie, les moines copistes écrivaient la Bible (l’histoire de Jésus) à la main.
- Une carte de la Bretagne qui montre les attaques des Vikings et les routes prises par les Bretons arrivés d’Angleterre (à l’époque, l’Angleterre s’appelait la Bretagne).
- Des outils (hache, couteau) et des armes (épée, poignard) en métal. On ne voit que du métal, les manches en bois ou le cuir ont été détruits par le temps.
- Une auge du Moyen-Age : la légende raconte qu’elle a servi de barque pour amener les saints bretons en Armorique, par exemple Saint Samson qui a sa cathédrale à Dol.
Le bal des espèces : tous vivants, tous différents
Lors de notre visite des Champs Libres, nous sommes allés voir une exposition intitulée « Tous vivants, tous différents »
Simon, l’animateur, nous a posé des question sur le monde du vivant : les animaux, les plantes et les champignons.
Il fallait trouver quelles sont les principales étapes de la vie d’un être vivant :
- la naissance,
- la croissance,
- la reproduction,
- et la mort.
- Ces deux éléphants se ressemblent, mais ce sont deux espèces d’éléphants différentes (éléphant d’Asie, éléphant d’Afrique), qui ne peuvent pas se reproduire ensemble.
- C’est un lion, avec une grande crinière marron. C’est une lionne, de la même espèce, mais sans crinière. Le mâle et la femelle d’une même espèce peuvent être très différents.
Ce sont des arbres qui ont les racines dans l’eau salée et un peu hors de l’eau pour respirer. Mathys les a comparées à un « troupeau de racines ».
- C’est une maquette de palétuvier avec : des gros poissons, des petits poissons, des coquillages dans l’eau, du corail, de l’éponge naturelle.
Il peut respirer dans l’eau et hors de l’eau.
Il est sur une racine.
Il mange des crabes violonistes.
L’évolution
Au fil des générations, les espèces évoluent pour s’adapter à leur environnement.
Si les ressources sont rares, les animaux se combattent.
Ceux dont les particularités leur procurent un avantage survivent et peuvent transmettre leur ADN.
Ainsi, chacun des pinsons ci-dessous s’est doté du bec qui convient le mieux au genre de nourriture disponible dans son habitat spécifique.
Il y avait un bec qui était plus pratique que les autres pour attraper les grosses perles.
C’était une expérience pour nous rappeler les becs des pinsons de Darwin !
On pouvait voir les os de notre bras, et on pouvait voir que d’autres animaux avaient des membres fabriqués un peu comme notre bras : d’abord un gros os, après deux os, et enfin plusieurs petits os.
Cela s’explique car nous avons hérité cela de notre ancêtre commun.
Il y a un ancêtre commun à tous les mammifères (ici, la baleine, l’humain, la taupe et la chauve-souris), qui avait un membre avant (on dit : antérieur) composé d’un gros os, puis de deux os, et enfin de plusieurs petits os, qu’il nous a légué à tous, nous les mammifères.
Puis, chaque espèce a évolué différemment, en fonction de ses besoins.
Certains membres sont devenus des nageoires, des bras, d’autres des pattes, d’autres enfin des ailes.
Tous sur le pont !
Aux Champs Libres, nous avons découvert un atelier intitulé : « Tous sur le pont ! »
- Un animateur nous a présenté la séance sur les ponts dans le laboratoire de Merlin, qui se trouve au rez-de-chaussée de l’Espace des Sciences.
Différents ponts qui existent dans le monde
- Ce pont est très ancien, il est construit naturellement : il n’est fabriqué qu’avec des éléments naturels.
- Ce pont a été inventé avec l’aide du hasard : un arbre était tombé en travers d’un ruisseau, cela a dû inspirer les hommes préhistoriques…
- Ce pont romain s’appelle le pont du Gard. C’est un aqueduc qui transportait de l’eau pour l’amener à la ville de Nîmes il y a 2000 ans.
Un pont solide inventé par Léonard de Vinci à la Renaissance
Ce pont n’a pas de piles mais il est très solide.
- C’est le début du pont de Léonard de Vinci.
Les forces qui s’exercent sur un pont
Un pont avec une arche
Un pont en arc
Notre visite aux Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine
L’écriture au Moyen-Age
Au début de notre visite, en mars, Madame Françoise Mercier, qui est archiviste, nous a présenté une frise sur l’écriture dans l’histoire dont elle est l’auteure. Aux archives, elle nous l’a présentée en très grand (la frise s’étend sur un pan de mur).
Elle nous a aussi communiqué le document sous forme électronique, et elle nous a autorisés à le publier sur notre site. Nous la remercions beaucoup pour ce document très utile, que vous pouvez télécharger en bas de page. Le voici :
Voici un moine copiste qui écrit sur du parchemin. Au Moyen-Age il n’y avait que les moines et les seigneurs qui savaient écrire. Au Mont Saint-Michel il y avait plein de moines copistes.
Bosley
Les petits seigneurs et les pauvres n’avaient que la patte du mouton pour écrire leurs textes, les grands seigneurs et le roi pouvaient utiliser toute la peau du mouton.
Marystela
Voici des plumes. Elles servaient à écrire. Il y avait des petites et des grandes.
Au Moyen-Age on enlevait les barbes latérales et on écrivait avec le tube de la plume.
Trystan
Ce document du XVIe siècle est en écriture Gothique textura avec de l’encre noire et rouge.
Matthias
Cours de calligraphie
Il y a aussi un pinceau et une plume en acier. La professeure de calligraphie nous a dit : « Prenez votre plume qui a un petit réservoir, prenez aussi le pinceau et trempez-le dans l’encre noire, mettez une ou deux gouttes dans le réservoir de la plume et écrivez ! Les gauchers, vous devez tourner votre feuille. »
Clarisse
Tout en haut, c’est l’encre pour écrire, avec une plume pour la calligraphie et un pinceau. En dessous, il y a la feuille pour écrire, avec des lignes tracées.
À droite, on voit un buvard : ça sert à sécher l’encre.
Lysa
La découverte du bâtiment des Archives Départementales
C’est le quai de débarquement où tous les documents arrivent. Ils y aussi des routes sous le bâtiment pour que les camions et les voitures apportent les documents.
Sullivan
Les dames de la salle de triage utilisent un aspirateur pour nettoyer les documents poussiéreux. Il y a beaucoup de papier !
Quand les archives arrivent, on en fait l’inventaire (= la liste), on les classe et les place dans des boites qui résistent au feu et à l’eau.
Aubin, Mathilde, et Anaïs
Cette boîte n’est pas comme les autres, celle-là ne craint ni le feu ni l’eau. S’il y a du feu dans le bâtiment, ou s’il est inondé, grâce à la boîte les documents seront mieux conservés.
Jérémy et Maël
Cette affiche a été rongée par les rats et les souris, parce qu’ils adorent le papier et la colle.
Elle va être réparée à l’atelier de restauration des Archives.
Laure, une restauratrice, va le réparer avec du papier japon : pour combler les trous elle utilise du papier japon avec de la colle, et pour que ça ne bouge pas, elle la met dans une pochette plastique pendant une journée.
Ensuite le public pourra la consulter.
Kelly, Jérico, Vincent et Julien
Benoît nous a expliqué que la ville de Rennes a subi un incendie important en 1720. Presque tout le centre-ville a été brûlé, mais le feu a épargné ce bâtiment qui s’appelle le Parlement.
Mélanie
Les boîtes sont rangés par numéros des cotes.
Un gros tuyau fait circuler l’air.
Les meubles bougent grâce à des rails.
Mathys et Lewis
On voit une partie de Rennes, l’hôpital de Pontchaillou et les bureaux en dessous.
Cyril
Il y a des tables, des chaises et des lampes de bureau.
C’est là qu’on peut consulter des archives : on demande à l’accueil le document qu’on veut en donnant sa cote.
Morgane
Derrière la bibliothèque on voit des murs vitrés noirs.
Ces livres, on ne peut pas les emprunter mais on doit les consulter pour trouver le numéro (= la cote) du document qu’on veut lire.
Au plafond il y a aussi des vitres.
Marina
- Benoît, l’archiviste, nous a montré le cadastre napoléonien de nos communes : c’est le premier cadastre qui a été réalisé en France (après celui des Romains dans l’Antiquité).
Il nous a montré les deux villages de Trans-la-Forêt et Broualan (à cette époque, la commune de Broualan faisait partie de la commune de Boussac).
Sur cette photo il y a le château de Landal, que nous avons visité en octobre 2012.
Ce cadastre date de 1837.
Erwann
C’est la première page de couverture du recensement de 1936. Le recensement sert à connaître le nombre d’habitants dans le village, et en France.
Sur ce livre c’est le village de Trans-la-Forêt.
Élia
Dans le recensement de la commune de Broualan, nous avons trouvé les noms des personnes qui habitaient au Domaine et nous avons vu la famille Dugué : j’ai reconnu ma grand-mère qui s’appelle Marie.
Il y a aussi mes trois grands-tantes qui s’appellent Simone, Madeleine et Renée et mes arrière-grands-parents Louis, Léon et Ernestine.
Valentine