Cette rubrique regroupe tous les articles qui concernent la classe de mer d’avril 2018 qui s’est déroulée à Moulin-Mer, centre nautique situé dans la rade de Brest, sur la commune de Logonna-Daoulas. Nous remercions beaucoup Estelle, maitresse-stagiaire et accompagnatrice de choc, pour ses nombreuses photos qui illustrent bien tous les articles, et Louise autre accompagnatrice de choc, pour ses nombreux talents marins.

Moulin-Mer, un milieu littoral

réalisé par Zachari, Antoine et Yuna

Carte postale de Moulin Mer

Cette carte représente l’endroit où nous sommes allés en classe de mer, dans la rade de Brest, en Finistère.

Carte de la région de Moulin-Mer, réalisée par Zachari.

Une rade, c’est un endroit plus fermé qu’une baie. Par exemple, la baie du Mont Saint Michel, près de chez nous, est plus ouverte sur la mer que la rade de Brest.

La rade de Brest est fermée par le « goulet » de Brest (un peu comme une bouteille qui est fermée par le goulot).

Dans la rade, il y a des fleuves qui se jettent à la mer : le Camfrout, Le Faou et l’Aulne. À chaque fois qu’un fleuve (d’eau douce) se jette dans la mer (d’eau salée), cela fait de l’eau saumâtre.

Ornithologie à Moulin-Mer

L’ornithologie, c’est l’étude des oiseaux.

Nous avons vu des échassiers : des oiseaux qui ont de longues pattes non palmées, et la plupart du temps un long bec pour pêcher (comme avec des baguettes chinoises) ou fouiller la vase pour pêcher à pied. Le héron cendré et l’aigrette garzette sont ceux que nous avons vus à Moulin-Mer.

Une aigrette garzette fait de la pêche à pied à marée basse sur l’estran.
Deux goélands argentés : ils ont les ailes gris clair.
Au premier plan, un goéland brun. Au second plan, deux goélands marins.
Un magnifique cygne sur le point de s’envoler.
Le cygne court sur l’eau, on voit les impacts des pattes sur l’eau.
Le cygne vole vers le lever du soleil…
Au large de Landévennec, un grand cormoran sèche ses ailes au vent et au soleil sur une bouée qui sert à délimiter la profondeur navigable.

En plus de ces oiseaux qu’on a réussi à photographier, on a vu un vol de chevaliers gambette (ou des bécasseaux variables, on ne sait pas), des canards colvert en couples, des canards « Tadorne de Belon », des choucas coquins sur le terrain de foot, des pigeons et des moineaux comme partout dans le monde, …

Des animaux marins

Nous avons choisi de nous concentrer sur deux espèces d’animaux marins qui nous ont beaucoup plu à Moulin Mer : les dauphins, et les coquilles Saint Jacques.

LES DAUPHINS

1- Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et il a un crâne : c’est un vertébré.
  • Taille : 1,80 m à 4 m
  • Poids entre 90 kg et 650 kg
  • Couleur : gris sur le dessus, plus clair sur le ventre.
Grâce à leur puissante queue, les dauphin peuvent sauter très haut hors de l’ eau et et arrivent à se déplacer à grande vitesse (60 km/h).

Différentes espèces :

  • le grand dauphin (c’est celui avec qui on a navigué à Moulin-Mer),
  • le dauphin de Risso,
  • le dauphin tacheté,
  • le dauphin commun,
  • le dauphin de Commerson,
  • le dauphin à bosse,
  • le dauphin d’eau douce.

Il habite dans les mers, sauf le dauphin d’eau douce, qui vit dans les fleuves et les estuaires à l’eau saumâtre.

2 - Locomotion

Il nage dans les mers, en agitant sa queue de haut en bas (les poissons bougent leur queue de droite à gauche).

Il saute et joue volontiers avec les vagues.

À Mouli-Mer, Ronan nous a enseigné que les dauphins aiment les remous provoqués par les moteurs des bateaux appelés « sécurité » : voilà pourquoi ils sont venus nous voir. Ils sont même venus dans la petite cale de Moulin Mer pendant qu’on sautait à l’eau, pour réussir le test nautique, parce que Ronan avait démarré un moteur pour nous rassurer : ils nous ont bien aidés, c’était magique de sauter dans l’eau avec eux !

3 - Alimentation

Les dauphins de Moulin Mer mangent des seiches dans la rade de Brest. Mais les poissons de toute sorte sont à son goût ! C’est un grand pêcheur, qui pêche souvent en bande.

4 - Reproduction

Jeune dauphin et sa mère.

Le petit tète sa mère pendant….

5 - Ses relations et son comportement

Les dauphins recherchent les caresses.

Sources :

  • Btj n° 153Les dauphins :
  • Grand J Les dauphins n°16

LES COQUILLES SAINT JACQUES

1- Description

  • Elle a une tête une bouche et des yeux : c’est un ANIMAL.
  • Elle a une coquille visible : c’est un MOLLUSQUE.
  • Elle a une coquille en 2 parties : c’est un BIVALVE.
L’intérieur d’une Coquille Saint-Jacques.
  • Diamètre 15 cm.
  • Couleurs : marron et beige.
  • Longévité 10 ans.

Où habite-t-elle ? Elle habite dans tous les océans et mer du monde. Chez nous en Bretagne il y a une baie qui s’est spécialisée dans la pêche aux coquilles Saint Jacques : c’est la baie de Saint Brieuc.

2- Locomotion

Comment se déplace-t-elle ? Ces bivalves comme la coquille Saint-Jacques se propulsent en claquant des valves et en rejetant l’eau pour échapper aux prédateurs.

La coquille Saint-Jacques se déplace.

Elles peuvent nager aussi bien en avant qu’en arrière.

3- Alimentation

Que mange-t-elle ? Elle filtre l’eau comme beaucoup de bivalves : elle se nourrit donc de plancton.

Cette coquille est bien camouflée avec les algues. Elle a une centaine d’yeux au bord de ses coquilles, mais ces yeux ne distinguent que l’ombre et la lumière.

4- Reproduction

Comment se reproduit-elle ? Elle est hermaphrodite (ça veut dire qu’elle est soit mâle soit femelle). Elle lâche des nuages de cellules reproductives en même temps que les autres coquilles autour d’elle.

5 - Ses relations et ses comportements

Ses principaux prédateurs sont l’étoile de mer et l’être humain.

L’être humain adore les manger. Les pèlerins du Moyen-Age utilisaient la coquille Saint Jacques comme symbole de leur pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela, en Espagne).

Les humains ont plusieurs techniques de pêche.

  • La drague et un filet de pêche en forme de poche, muni d’une armature en triangle ou en arc de cercle et dont la partie inférieur forme un racloir. Les dragues blessent les coquilles : on peut voir leur traces sur certaines.
    L’âge de la Coquille Saint-Jacques peut se lire dans ses stries de croissance.
  • Quand ils ne sont pas en bateau, ils font de la « cueillette sous-marine ». Louise, notre stagiaire férue de la mer, nous raconte cette pêche qu’elle pratique en apnée dans la baie de Saint Brieuc.

Elle nous explique que cette pêche est très réglementée : un règlement par département, qui précise à quelle heure, pendant combien de temps, combien et de quel diamètre on peut les ramasser. Et puis c’est difficile de les voir ! On croit qu’elles sont faciles à voir, parce qu’on a l’habitude de les voir comme ça :

C’est le dessous de la coquille Saint-Jacques, qui est tout plat.

Mais en fait, elles sont recouvertes d’une fine couche de sable qui les dissimule bien !

SOURCES :

Les plantes du bord de mer

Nous avons réalisé des cartes postales végétales lors d’une randonnée botanique sur le sentier côtier : il fallait réaliser un tableau avec des végétaux. Ensuite Ronan a mis du sable sur le reste de la carte.

Kenzo
Lioban
Noémie
Nathan
Marley
Thaïs
Gwénola
Servane
Mélissa
Zachari
Clara