Au Scriptorial d’Avranches, on peut découvrir le travail des moines copistes au Moyen-Age.

Sur cette miniature, on dirait qu’un moine enseigne à un seigneur à écrire. Extrait d’un livre entièrement écrit en lettres d’or entre 1030 et 1050 (Echternach)
Une peau de mouton est en train de sécher, avant que les moines n’écrivent dessus : les manuscrits du Moyen-âge étaient écrits sur des parchemins en peau de mouton.
Cette tablette servait de cahier de brouillon aux apprentis copistes.
Voici les objets de la ’trousse’ des moines copistes.
Les cornes servaient de réserve d’encre : d’encriers.
Liste des composants de l’encre au Moyen-Age

Pour fabriquer les encres, les moines se servaient de toutes sortes de matières : minérales (qui viennent des pierres), végétales (issues des plantes) ou même animales : par exemple, pour le rouge, de teinte pourpre, ils utilisaient un coquillage connu depuis l’Antiquité pour sa belle couleur.

Les matières pour faire de l’encre rouge
Liste des ingrédients servant à faire du rouge

Ils avaient aussi besoin de liant,

Liste des liants
Les liants sont en fait des colles, faites avec de l’os, de l’œuf, de la peau de bête…

et de dorures…

Liste du matériel pour la dorure
On voit bien la dent de sanglier, pour lisser les feuillets d’or.
Pour que les pages du manuscrits tiennent ensemble, on les cousait.
La première et la quatrième de couverture sont en bois et recouvertes de cuir.
Le manuscrit terminé, avec des cabochons de métal pour que les manuscrits ne moisissent pas quand les moines les empilent.
Enluminure

La dernière étape consistait à illustrer le manuscrit.

Enluminure