L’écriture au Moyen-Age

Au début de notre visite, en mars, Madame Françoise Mercier, qui est archiviste, nous a présenté une frise sur l’écriture dans l’histoire dont elle est l’auteure. Aux archives, elle nous l’a présentée en très grand (la frise s’étend sur un pan de mur).

Elle nous a aussi communiqué le document sous forme électronique, et elle nous a autorisés à le publier sur notre site. Nous la remercions beaucoup pour ce document très utile, que vous pouvez télécharger en bas de page. Le voici :

Frise des archives départementales : les écritures au fil des siècles
Un moine copiste

Voici un moine copiste qui écrit sur du parchemin. Au Moyen-Age il n’y avait que les moines et les seigneurs qui savaient écrire. Au Mont Saint-Michel il y avait plein de moines copistes.

Bosley

Une peau de mouton préparée en parchemin

Les petits seigneurs et les pauvres n’avaient que la patte du mouton pour écrire leurs textes, les grands seigneurs et le roi pouvaient utiliser toute la peau du mouton.

Marystela

Plumes pour écrire : plumes de dinde ou d’oie

Voici des plumes. Elles servaient à écrire. Il y avait des petites et des grandes.

Au Moyen-Age on enlevait les barbes latérales et on écrivait avec le tube de la plume.

Trystan

Nous avons observé ce document pour savoir avec quel alphabet il était rédigé

Ce document du XVIe siècle est en écriture Gothique textura avec de l’encre noire et rouge.

Matthias

Cours de calligraphie

C’est un pot d’encre noire qu’on a utilisé pour faire de la calligraphie.

Il y a aussi un pinceau et une plume en acier. La professeure de calligraphie nous a dit : « Prenez votre plume qui a un petit réservoir, prenez aussi le pinceau et trempez-le dans l’encre noire, mettez une ou deux gouttes dans le réservoir de la plume et écrivez ! Les gauchers, vous devez tourner votre feuille. »

Clarisse

Ceci est le plan de travail pour la calligraphie.

Tout en haut, c’est l’encre pour écrire, avec une plume pour la calligraphie et un pinceau. En dessous, il y a la feuille pour écrire, avec des lignes tracées.

À droite, on voit un buvard : ça sert à sécher l’encre.

Lysa

La découverte du bâtiment des Archives Départementales

Cette photo a été prise tout en bas du bâtiment des archives.

C’est le quai de débarquement où tous les documents arrivent. Ils y aussi des routes sous le bâtiment pour que les camions et les voitures apportent les documents.

Sullivan

Une dame nettoie des archives empoussiérées.

Les dames de la salle de triage utilisent un aspirateur pour nettoyer les documents poussiéreux. Il y a beaucoup de papier !

Quand les archives arrivent, on en fait l’inventaire (= la liste), on les classe et les place dans des boites qui résistent au feu et à l’eau.

Aubin, Mathilde, et Anaïs

La boîte noire

Cette boîte n’est pas comme les autres, celle-là ne craint ni le feu ni l’eau. S’il y a du feu dans le bâtiment, ou s’il est inondé, grâce à la boîte les documents seront mieux conservés.

Jérémy et Maël

Ce poster du Mont Saint Michel était dans un grenier.

Cette affiche a été rongée par les rats et les souris, parce qu’ils adorent le papier et la colle.

Elle va être réparée à l’atelier de restauration des Archives.

Laure, une restauratrice, va le réparer avec du papier japon : pour combler les trous elle utilise du papier japon avec de la colle, et pour que ça ne bouge pas, elle la met dans une pochette plastique pendant une journée.

Ensuite le public pourra la consulter.

Kelly, Jérico, Vincent et Julien

Dans les couloirs, il y a des documents d’archives pour décorer les murs.

Benoît nous a expliqué que la ville de Rennes a subi un incendie important en 1720. Presque tout le centre-ville a été brûlé, mais le feu a épargné ce bâtiment qui s’appelle le Parlement.

Mélanie

Des étagères montées sur rails : on aperçoit les rails au sol.

Les boîtes sont rangés par numéros des cotes.

Un gros tuyau fait circuler l’air.

Les meubles bougent grâce à des rails.

Mathys et Lewis

C’est un volant qui sert à déplacer les étagères.
Cette photo a été prise du quatrième étage.

On voit une partie de Rennes, l’hôpital de Pontchaillou et les bureaux en dessous.

Cyril

Dans la salle de lecture

Il y a des tables, des chaises et des lampes de bureau.

C’est là qu’on peut consulter des archives : on demande à l’accueil le document qu’on veut en donnant sa cote.

Morgane

Ici il y a une bibliothèque où on range les livres d’inventaire.

Derrière la bibliothèque on voit des murs vitrés noirs.

Ces livres, on ne peut pas les emprunter mais on doit les consulter pour trouver le numéro (= la cote) du document qu’on veut lire.

Au plafond il y a aussi des vitres.

Marina

Benoît, l’archiviste, nous a montré le cadastre napoléonien de nos communes : c’est le premier cadastre qui a été réalisé en France (après celui des Romains dans l’Antiquité).

Il nous a montré les deux villages de Trans-la-Forêt et Broualan (à cette époque, la commune de Broualan faisait partie de la commune de Boussac).

Sur cette photo il y a le château de Landal, que nous avons visité en octobre 2012.

Ce cadastre date de 1837.

Erwann

Ce document est intitulé : « Liste Nominative des habitants de la commune de Trans ».

C’est la première page de couverture du recensement de 1936. Le recensement sert à connaître le nombre d’habitants dans le village, et en France.

Sur ce livre c’est le village de Trans-la-Forêt.

Élia

Recensement de la commune de Broualan en 1936
C’est la page suivante du recensement de Broualan

Dans le recensement de la commune de Broualan, nous avons trouvé les noms des personnes qui habitaient au Domaine et nous avons vu la famille Dugué : j’ai reconnu ma grand-mère qui s’appelle Marie.

Il y a aussi mes trois grands-tantes qui s’appellent Simone, Madeleine et Renée et mes arrière-grands-parents Louis, Léon et Ernestine.

Valentine

Voici en téléchargement la frise historique sur les écritures à travers l’histoire, réalisée par Françoise Mercier.

FriseAtelierCalligraphie

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