Domestiquer le feu, c’est une aventure technique qui démarre au Paléolithique, il y a très très très… TRÈS longtemps !
Mais nous avons pu la revivre en quelques heures…
… nous arrivons il y a 6 000 ans, autour d’un foyer en plein air.

Première technique : la percussion

Élodie nous explique comment faire du feu à la manière des hommes préhistoriques du Paléolithique.
Voici trois marcassites : ce sont des pierres qui peuvent servir à faire du feu, elles contiennent du fer qui s’envole en étincelle si on les percute avec du silex par exemple.
Voici de l’amadou : c’est un champignon qui pousse sur les arbres..
Ce champignon permettait d’allumer et de conserver le feu à la préhistoire.
On a retrouvé un gros morceau d’amadou sur un homme préhistorique congelé dans les Alpes.
Élodie nous fait une démonstration de l’allumage du feu par percussion.
Une étincelle est tombée sur l’amadou, qui s’est allumé en braise. Ensuite on pose l’amadou sur le roseau contenu dans le nid d’herbes sèches.

Pour les 2 techniques que nous avons expérimentées, il fallait un petit nid constitué d’herbes sèches, qu’on tapissait de pollen de roseau, très inflammable c’est-à-dire très facile à enflammer.

Ce nid est destiné au feu, pas à des oisillons !
L’amadou a commencé à brûler le roseau…

Deuxième technique : la friction

Au début, on avait une planchette à trous et une drille (un morceau de bois bien droit, lisse et arrondi au bout).
Ensuite, on a utilisé une corde avec deux poignées en bois.
On entoure la ficelle autour de la drille…

On met du cuir sous la planchette pour récupérer la braise qui tombe de la planchette. Une fois la braise récupérée, dans un coquillage par exemple, on utilise la même technique que pour le feu par percussion.

… et puis on faisait tourner la drille très vite en ramant chacun à notre tour.
Il fallait aussi tenir la drille sans se faire mal (on avait des coquillages pour se protéger) en appuyant mais pas trop : tout un art !