réalisé par Clara et Emi

1. Description

Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.

  1. Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  2. Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  3. Il a des plumes : c’est un oiseau.
Le héron cendré s’apprête à voler.

Le héron cendré mesure environ 90 cm et peut atteindre le poids de 2 kg, ses ailes atteignent 1,80 m d’envergure.

Les plumes des épaules et du dos sont d’un beau gris-bleu. La tête blanche porte une touffe de plume noire appelé aigretté qui retombe sur la nuque. Les oiseaux ayant de longues pattes vivant près de l’eau comme le héron sont appelés échassiers.

2. Locomotion

Le héron se déplace en volant ou en marchant.

Les pattes Les pattes du héron ont chacun 4 doigts, 3 vers l’avant et 1 vers l’arrière. Ses longues pattes brunes lui permettent de marcher sur les fonds vaseux sans trop s’enfoncer.

Le vol Le héron cendré vole lentement, le cou replié et les pattes étendues vers l’arrière.

Le héron cendré vole lentement.

3. Alimentation

Le héron se nourrit surtout de poissons et d’anguilles, mais il mange également des grenouilles, des petits mammifères, des reptiles, des crustacés, des insectes, des oisillons…

Immobile, le cou rentré, le héron attend qu’un poisson passe à sa portée. Détendant alors vivement son corps, il le harponne avec son bec. Il pêche aussi en marchant lentement, de l’eau jusqu’au haut des pattes. Dès qu’il repère un poisson, il le saisit avec son bec puis le projette en l’air avant de l’avaler entier, la tête la première.

Après avoir ramolli ses proies dans son tube intestinal, le héron rejette les poils et les os sous forme de boulettes comme les chouettes hulottes : ce sont les pelotes de réjection.

Le héron se nourrit principalement de poissons.

4. Reproduction

Les héronnières

Dès février, les hérons se réunissent dans les arbres, au bord de l’eau. Les colonies, appelées héronnières, comprennent plusieurs dizaines de couples.

Les mâles délimitent le futur emplacement du nid : ils s’y perchent, dressent le cou et la tête pour intimider les femelles, ils crient de façon répétée « Yelp ! Yelp ! »

Quand la femelle s’approche, les cris et les claquements de bec se font plus doux. Après des salutations et des révérences, les mâles offrent une branchette à leur femelle. Cette parade nuptiale précède l’accouplement.

Le nid

Le couple de héron construit son nid dans un grand arbre. Parfois, il sépare et agrandit un nid de l’année précédente. La femme dispose les branches et les roseaux que lui apporte le mâle. Elle tapisse le fond avec des herbes et des racines. Le nid terminé mesure près de 1 mètre.

Le héron vit très près de l’eau.

La ponte

En mars, la femelle pond en moyenne quatre œufs de couleurs bleu pâle, pesant environ 60g chacun. Les deux parents couvent à tour de rôle pendant vingt-cinq jours. Ils surveillent sans arrêt les œufs qui attirent d’autres oiseaux comme les chouettes.

Les petits

Les petits éclosent vers mars.

Au moment de l’éclosion, les héronneaux sont couverts d’un duvet gris.

Pour les nourrir, les deux parents avalent et commencent à digérer leur proies, des poissons ou des grenouilles, puis les régurgitent. Au début, les petits prennent la nourriture amollie dans leur bec des parents. Ensuite, les parents la déposent dans le nid.

Pesant environ 40 g à la naissance, les héronneaux atteignent 1,5 kg cinquante jours plus tard ! À deux mois, ils sont capables de s’envoler. À deux ans ils pourront à leur tour se reproduire.

5. Ses relations et ses comportements

La migration

Le héron cendré est généralement sédentaire. Mais, l’hiver, il lui arrive de quitter les régions où le gel rend la pêche impossible. Il s’envole alors, de nuit, vers l’Espagne ou l’Afrique. Il ne reviendra qu’aux beaux jours.

Les prédateurs

Le héron cendré peut vivre vingt-cinq ans. Sa grande taille le protège des prédateurs comme les rapaces. Pourtant, en raison de l’action de l’homme sur l’environnement, bien des hérons ne vivent trois ou quatre ans. En effet, en abattant les arbres, en canalisant les cours d’eau et en asséchant les marais les hommes réduits le milieu de vit du héron. De plus, la pollution est néfaste à tous les oiseaux aquatiques qui avalent des proies contaminées par l’eau ou les plantes des rivages pollués.

La protection nécessaire

Grâce à l’interdiction de la chasse et à la protection ou la création de nombreuses zones humide, la population des hérons cendrés augmente dans certaines régions. Ainsi, en France, le nombre de couples a quadruplé en quinze ans : on en recensait 4 500 en 1974 en 1989.

De nos jours la population a décuplé : maintenant il y a 40 000 hérons environs en France.

Source

BTJ HERON ET CIGONES n°384